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Blague courte
C'est l'histoire d'un mec...
C'est l'histoire d'un mec assez pauvre, qui enchaîne les petits boulots et vit dans un minuscule studio à Paris. Un jour, il tombe sur une annonce dans le journal :
"Devenez testeur de médicaments pour 3000 € par mois !"
Ni une ni deux, il rédige une lettre de motivation, met à jour son CV, et envoie le tout. Trois jours plus таrd, un courrier arrive dans sa boîte aux lettres. C'est le laboratoire, qui le convoque à un entretien d'embauche. Tout content, il met son plus beau costume et s'y rend.
Une fois arrivé sur place, il s'adresse à l'accueil, qui lui indique la salle où il doit attendre. Du coup il attend. Dix minutes. Vingt minutes. Trente minutes. Une heure. Deux heures. Quatre heures. Six heures. Cela l'énerve de plus en plus, mais il veut tellement ce job qu'il prend son mal en patience.
Au bout de sept heures d'attente, le directeur sort de son bureau, le voit et lui dit :
"Ah au fait, vous êtes embauché". Puis il referme la porte. Sans trop comprendre, notre protagoniste rentre tout de même satisfait chez lui.
Le lundi suivant, il reçoit un colis avec une boîte de pilules, et un mot avec écrit :
"Prenez-les toutes sauf une." Il s'éxécute.
Le lendemain, même chose, avec exactement le même mot. Il trouve ça un peu bizarre, mais il obtempère.
Rebelote le mercredi. Et le jeudi. Et le vendredi.
Le samedi, il reçoit encore la même boîte, mais cette fois-ci il est écrit sur le mot :
"Prenez-les toutes sauf quatre." N'étant plus à ça près, il suit l'instruction. Et le lendemain matin, il se réveille avec un mal de tête fulgurant, une diarrhée terrible et une nausée comme jamais il n'en a eue. Ce qui le conduit à passer tout son dimanche à agoniser au lit.
Lundi, deuxième semaine. Cela va beaucoup mieux, il peut reprendre le "travail". Le rituel recommence, chaque jour il doit prendre toutes les pilules sauf une. Il n'a toujours aucune idée de ce que c'est, mais il n'est pas inquiet pour l'instant.
Vient le deuxième samedi, et cette fois le mot dit "Prenez-les toutes sauf huit". Plus rien ne l'étonne de toute façon, donc il le fait. Et le lendemain matin, il se réveille dans un état deux fois pire que la semaine précédente. Il passe à nouveau son dimanche au lit, persuadé que cette fois il va y rester.
Le саlvаirе continue pendant encore six semaines, et chaque samedi notre héros doit prendre quatre pilules de moins que le samedi précédent. Chaque dimanche devient de plus en plus invivable. Heureusement, les boîtes de pilules n'ayant pas une capacité infinie, vient un samedi où il n'y a plus de pilules à prendre ! Ce jour-là, il reçoit un courrier l'invitant à se rendre au laboratoire pour faire un rapport de ces huit semaines de test.
Cette fois-ci le directeur ne le fait pas attendre, et il entre directement à son bureau.
"- Asseyez-vous.
- Merci.
- Alors, avez-vous fait tout ce qui vous a été demandé ?
- Oui monsieur le directeur. A la lettre.
- Et quels en ont été les résultats ?"
Il lui explique alors tout ce qui s'est passé. Le directeur note tout scrupuleusement.
"- Très bien. Vous avez bien mérité vos vacances, vous serez recontacté dans deux semaines pour le prochain test.
- Merci monsieur le directeur. Mais dites-moi...
- Oui ?
- C'était quoi au juste, ces pilules ? Et pourquoi fallait-il que j'en laisse une chaque jour ? Et surtout, pourquoi quatre le premier samedi, huit le deuxième, etc...?"
Le directeur sourit.
"- Vous vous souvenez, quand je vous ai fait attendre sept heures pour l'entretien d'embauche, et qu'il n'a même pas eu lieu ?
- Ah ça oui, je m'en souviens.
- Eh bien..."
Ah меrdе, c'était censé être une "blague courte" ? Bon ben tant pis, je la termine pas.
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"Devenez testeur de médicaments pour 3000 € par mois !"
Ni une ni deux, il rédige une lettre de motivation, met à jour son CV, et envoie le tout. Trois jours plus таrd, un courrier arrive dans sa boîte aux lettres. C'est le laboratoire, qui le convoque à un entretien d'embauche. Tout content, il met son plus beau costume et s'y rend.
Une fois arrivé sur place, il s'adresse à l'accueil, qui lui indique la salle où il doit attendre. Du coup il attend. Dix minutes. Vingt minutes. Trente minutes. Une heure. Deux heures. Quatre heures. Six heures. Cela l'énerve de plus en plus, mais il veut tellement ce job qu'il prend son mal en patience.
Au bout de sept heures d'attente, le directeur sort de son bureau, le voit et lui dit :
"Ah au fait, vous êtes embauché". Puis il referme la porte. Sans trop comprendre, notre protagoniste rentre tout de même satisfait chez lui.
Le lundi suivant, il reçoit un colis avec une boîte de pilules, et un mot avec écrit :
"Prenez-les toutes sauf une." Il s'éxécute.
Le lendemain, même chose, avec exactement le même mot. Il trouve ça un peu bizarre, mais il obtempère.
Rebelote le mercredi. Et le jeudi. Et le vendredi.
Le samedi, il reçoit encore la même boîte, mais cette fois-ci il est écrit sur le mot :
"Prenez-les toutes sauf quatre." N'étant plus à ça près, il suit l'instruction. Et le lendemain matin, il se réveille avec un mal de tête fulgurant, une diarrhée terrible et une nausée comme jamais il n'en a eue. Ce qui le conduit à passer tout son dimanche à agoniser au lit.
Lundi, deuxième semaine. Cela va beaucoup mieux, il peut reprendre le "travail". Le rituel recommence, chaque jour il doit prendre toutes les pilules sauf une. Il n'a toujours aucune idée de ce que c'est, mais il n'est pas inquiet pour l'instant.
Vient le deuxième samedi, et cette fois le mot dit "Prenez-les toutes sauf huit". Plus rien ne l'étonne de toute façon, donc il le fait. Et le lendemain matin, il se réveille dans un état deux fois pire que la semaine précédente. Il passe à nouveau son dimanche au lit, persuadé que cette fois il va y rester.
Le саlvаirе continue pendant encore six semaines, et chaque samedi notre héros doit prendre quatre pilules de moins que le samedi précédent. Chaque dimanche devient de plus en plus invivable. Heureusement, les boîtes de pilules n'ayant pas une capacité infinie, vient un samedi où il n'y a plus de pilules à prendre ! Ce jour-là, il reçoit un courrier l'invitant à se rendre au laboratoire pour faire un rapport de ces huit semaines de test.
Cette fois-ci le directeur ne le fait pas attendre, et il entre directement à son bureau.
"- Asseyez-vous.
- Merci.
- Alors, avez-vous fait tout ce qui vous a été demandé ?
- Oui monsieur le directeur. A la lettre.
- Et quels en ont été les résultats ?"
Il lui explique alors tout ce qui s'est passé. Le directeur note tout scrupuleusement.
"- Très bien. Vous avez bien mérité vos vacances, vous serez recontacté dans deux semaines pour le prochain test.
- Merci monsieur le directeur. Mais dites-moi...
- Oui ?
- C'était quoi au juste, ces pilules ? Et pourquoi fallait-il que j'en laisse une chaque jour ? Et surtout, pourquoi quatre le premier samedi, huit le deuxième, etc...?"
Le directeur sourit.
"- Vous vous souvenez, quand je vous ai fait attendre sept heures pour l'entretien d'embauche, et qu'il n'a même pas eu lieu ?
- Ah ça oui, je m'en souviens.
- Eh bien..."
Ah меrdе, c'était censé être une "blague courte" ? Bon ben tant pis, je la termine pas.