Marcel se promène en ville quand il aperçoit son vieux copain Gérard, qu'il n'a pas revu depuis des années. Il se précipite vers lui et l'apostrophe.
- Salut Gérard, ça fait une paie ! Qu'est-ce que tu deviens ?
- Salut Marcel. Ben entre autres, je suis marié depuis deux ans.
- Sасré Gérard! Et qu'est-ce que tu fait comme boulot ?
- Je bossais dans une boite d'informatique, mais je me suis fait virer la semaine dernière.
- Aie, sale coup. Et ça va, tu tiens le choc.
- Ouais, je dors comme un bébé.
- Ah, bon... tant mieux ! Faut que j'y aille, là, mais on se revoit bientôt, hein.
- Sans doute.
Deux mois après, Marcel recroise Gérard dans un café et lui offre un verre.
- Alors, toujours sans job.
- Ouais, toujours.
- Au moins, ça te laisse du temps à passer avec ta femme.
- Elle m'a plaqué avant-hier.
- Ouille, vraiment désolé, vieux.
- Pas de quoi.
- Tu sais, si je peux faire quoi que ce soit pour toi.
- Non, je t'assure, Marcel, je dors toujours comme un bébé.
- Si tu le dis...
Les deux amis se quittent et, un mois plus таrd, Marcel invite Gérard à manger chez lui. Au cours du repas, Marcel s'enquiert de la situation de Gérard.
- Toujours sans travail ?
- Tu sais ce que c'est, même les jeunes ne trouvent plus de boulot, aujourd'hui.
- Et tu as des nouvelles de ta femme.
- Elle vient de demander le divorce pour pouvoir se remarier avec mon ex-patron.
- Ah ! (Marcel, très gêné, essaie de changer de sujet) Et tes parents vont bien.
- Ils sont morts dans un accident d'avion il y a cinq jours.
- C'est pas vrai ! Toutes mes condoléances, mon vieux. Si je peux t'aider à supporter...
- Pas la peine, je te dis que je dors comme un bébé.
- Mais enfin ! Je ne te comprends pas. Il ne t'est arrivé que des trucs affreux en moins de quatre mois et tou… >> Cliquez pour lire la suite