Une grande société américaine, développa pour l'air force, un appareil destiné à tester la résistance des cockpits aux impacts en vol avec des volatiles.
Il s'agissait ni plus ni moins qu'un lanceur à gaz pressurisé.
On y introduisait des sacs de sable de différentes tailles et poids, pour vérifier que la verrière de l'avion résistait à l'impact d'oiseaux de différentes tailles.
Lors du développement final de leur train à grande vitesse les belges décidèrent de faire appel à cette société pour leur fournir un exemplaire afin de finir les tests de résistance de la cabine.
Après plusieurs semaine la société américaine reçu un mail de mécontentement dont le dernier paragraphe était :
- Ainsi donc, après avoir suivit toutes vos préconisations et respecté votre cahier des charges, force est de constater que votre lanceur est bien trop puissant. Malgré un réglage de puissance minimum, la vitre de la cabine fut perforée et le projectile s'est encastré de 20 cm dans l'armoire électrique métallique située derrière le conducteur qui fort heureusement ne se trouvait pas sur la trajectoire....
Après quelques échanges de courrier les américains envoyèrent un expert pour valider le test.
L'expérience fut répétée avec le même résultat malheureux.
L'expert resta dubitatif et reparti en concluant "vous recevrez nos conclusions par courrier".
Quelques jours plus таrd l'ingénieur belge responsable du projet reçu un mail laconique :
" Monsieur, suite au rapport de notre expert, nous sommes en mesure de vous affirmer que notre appareil n'est nullement en cause.
Nous comprenons que par souci d'exactitude vous ayez remplacé le projectile par un poulet mort, mais celui ci doit être :
Décongelé. "