Dans la petite ville d'un petit pays de l'est, on discutait tous les mercredi de problèmes fondamentaux. De l'avenir de l'humanité et du communisme en général, de la ville en particulier.
À la fin de la séance, le camarade Président se lève, et dit :
- "Camarades, y a-t-il des questions ?"
Une main se lève.
- "Je t'écoute, camarade Popov", dit le camarade Président.
- Camarade Président, j'ai deux questions. Pourquoi les automobiles sont-elles si chères, et pourquoi ne trouve-t-on plus de beurre?
- Camarade Popov, tes deux questions sont fondamentales, le comité va y réfléchir, et t'apportera une réponse mercredi prochain.
Le mercredi suivant, on discute de problèmes fondamentaux. De l'avenir de l'humanité et du communisme en général, de la ville en particulier. À la fin de la séance, le camarade Président se lève, et dit :
- "Camarades, y a-t-il des questions ?"
Une main se lève.
- "Je t'écoute, camarade Souslov", dit le camarade Président.
- Camarade Président, j'ai trois questions : Pourquoi les automobiles sont-elles si chères, pourquoi ne trouve-t-on plus de beurre, et où est passé le camarade Popov ?
Le bonheur, pour un français, c'est de se retrouver un soir dans un restaurant 5 étoiles, accompagné d'une créature pulpeuse à souhait, langoureuse que ça en devient délicieusement insupportable... Le repas est exquis, le cigare parfumé... Puis vous montez dans la suite nuptiale... Le lendemain, vous descendez et le maître d'hôtel vous apprends que tout cela était offert... Voilà LE bonheur pour un français !
Le bonheur, pour un anglais, c'est de se lever à 5h du matin. Dehors, il fait nuit, il fait froid, il y a du brouillard, il pleut et il faut sortir faire рissеr le chien. Alors vous sortez, les voitures vous éclaboussent en passant... Voilà LE bonheur pour un anglais !
Le bonheur, pour un russe, c'est d'être réveillé à 3h du matin par des coups frappés à la porte. Vous vous levez, tremblant, vous ouvrez la porte ; il y a 2 agents du K. G. B. dehors. Ils demandent :
"Ivan Petrovitch ?"
Vous répondez :
"C'est en face"... Voilà LE bonheur pour un russe !
C'est Boris Eltsine qui appelle Clinton sur le téléphone rouge :
- Bill? Bonjour, ici c'est Boris. Notre fabrique nationale de préservatifs vient d'exploser. Les russes n'auront plus aucun moyen de se protéger du SIDA. Il faut nous aider!
- Boris, pas de problème. Tu as frappé à la воnnе porte. Les États-Unis vont t'aider... Ce n'est pas comme ces bons à rien d'européens. Qu'est-ce qu'il te faut Boris?
- Il me faudrait dès que possible 1 million de préservatifs...
- Aucun problème Boris, compte sur moi.
- Et Bill, tant que j'y suis, tu pourrais me faire une autre faveur ?
- Oui ?
- Est-ce que les préservatifs pourraient être de couleur rouge, avec une longueur de 25 cm et un diamètre de 8 centimètres?
- Pas de problème Boris.
Là dessus, Clinton appelle le PDG de Mannix :
- Il faut réaliser 1 million de préservatifs et les expédier en Russie. Pouvez-vous faire ça ?
- Certainement Monsieur le Président.
- Très bien. Mais il devront avoir certaines caractéristiques: Etre de couleur rouge, mesurer 25 cm de long sur 8 cm de diamètre...
- C'est noté. Et quoi d'autre?
- Sur chaque préservatif, vous écrirez 'MADE IN AMERICA, Taille MEDIUM'