Un jour, je sors du restaurant et j'aperçois un policier qui rédige une contravention.
Je m'approche et lui dis :
- Je ne suis resté que cinq minutes chez le boulanger. Ne pouvez-vous pas annuler cette contravention?
Il m'ignore superbement et continue à écrire.
- Espèce d'emmerdeur, ne puis-je m'empêcher de lui dire.
Et voilà qu'il dresse une autre contravention pour absence de plaque réfléchissante à l'avant du véhicule.
Mon sang ne fait qu'un tour et je l'engueule copieusement :
- Оsтiе de raté, sous-produit de débile, маudiт chien, impuissant, analphabète, hémorroïde hypertrophiée et j'en passe!
Ah, là, j'ai bien utilisé toutes les richesses de mon vocabulaire. Cela continue encore un quart d'heure, et le flic, sans sourciller, accumule les contraventions sous l'essuie-glace.
Je constate que tout cela ne nous mène à rien et je jette l'éponge.
Alors, suite au départ de l'agent, je marche tranquillement vers ma voiture, garée deux rues plus lоin, laissant le plaisir à mon patron de découvrir sa voiture en sortant du restaurant...
C'est un gars qui est affublé d'un tic très marqué: il cligne des yeux tout le temps. Ce gars est justement en train de postuler pour une place de commercial, et en ce moment, il passe son entretien d’embauche.
L’employeur lui dit :
- C'est incroyable. Vous êtes diplômé des meilleures écoles de commerce, vos recommandations sont excellentes, et votre expérience est sans commune mesure par rapport à celle des autres candidats... Normalement, je vous embaucherais sans réfléchir... Pourtant, je pense qu'un commercial affublé d'un tic comme le votre aurait tendance à perdre des clients en leur faisant peur. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous embaucher.
Le gars répond :
- Attendez, mon tic disparaît si je prends deux aspirines. Je vous assure !
- Vraiment ? Je ne demande qu'à vous croire. Montrez-moi !
Alors le gars fourre les mains dans ses poches et commence à en sortir toutes sortes de préservatifs des rouges, des bleus, des fluorescents, des parfumés.... et finalement, il sort une boite d'aspirine. Il l'ouvre, prend deux comprimés, les avale, et hop, les clignements d'yeux cessent peu à peu.
Le patron est assez surpris :
- Eh bien, vous avez dit vrai. Cependant, je suis le patron d'une compagnie respectable, et je n'ai pas l'intention d’employer quelqu'un qui court les filles parmi tout le pays !
- Courir les filles ? Que voulez-vous dire ? Je suis marié et très heureux en ménage !
- Alors comment expliquez-vous tous ces préservatifs ?
- Ah ça ?! Vous êtes déjà entrés dans une pharmacie, en clignant des yeux, et en demandant de l'aspirine ?