Un fils demande à son père :
- Papa, je dois faire une rédaction un peu spéciale pour l’école. Je peux te poser une question ?
- Bien sûr fiston. Quelle est la question ?
- C’est quoi, la politique ?
- Eh bien, la politique, c’est la chose publique, et pour te faire comprendre ce qu’est la chose publique, il n’y a rien de mieux que de prendre exemple sur le fonctionnement de la vie ici à la maison. Écoute et suis moi bien : Je suis un salarié, donc appelons-moi « le Capitalisme ». Ta mère est l’administrateur d’argent, donc nous l’appellerons « le Gouvernement ». Nous nous occupons de tes besoins, donc nous t’appellerons « les Gens ». Nous appellerons Kathy la jeune fille au pair, « le Prolétariat » et nous appellerons ton petit frère qui vient de naître « l’Avenir ». Est-ce que tu me suis jusqu’ici, fiston ? Avec ce raisonnement, tu vas pouvoir faire ta rédaction sur la politique.
- Je ne suis pas vraiment sûr, papa. Mais je te promets d’y réfléchir cette nuit.
La nuit, réveillé par les cris de son petit frère, le petit garçon se lève et va voir ce qui se passe. En découvrant que le bébé avait sali sa couche, il va voir ses parents dans leur chambre et trouve sa mère profondément endormie. Il va ensuite dans la chambre de la jeune fille au pair, et jetant un coup d’œil par le trou de la serrure, il voit son père dans le lit de la fille dans la posture bien connue de la « levrette ». Le petit garçon frappe à la porte de la chambre pour alerter son père, mais celui-ci, pris dans le feu de l’action ne l’entend pas. Et donc le petit garçon retourne dans sa chambre et tente de se rendormir.
Le matin suivant il annonce à son père :
- Papa, maintenant je pense que j’ai compris ce que c’est que la Politique !
- Bravo fiston ! Alors vas-y, explique-moi ça avec tes propres mots ?
- Eh bien, papa, tandis que le Capitalisme еnсulе le Prolétariat, le Gouvernement dort à poings fermés, les Gens sont complètement ignorés et l’Avenir est dans la меrdе.
Lorsque Gandhi visita l’Union Soviétique, Khrouchtchev l’emmena visiter Moscou dans sa limousine noire de chef d’état, la célèbre Zil.
Khrouchtchev avait des choses à dire à Gandhi sur son pays qu’il avait visité quelques temps auparavant. Il était vraiment très remonté sur l’hygiène désastreuse dans les rues indiennes :
- « La dernière fois quand j’étais à Delhi », lui dit Khrouchtchev, « j’ai vu des excréments humains partout sur les trottoirs. Jamais une telle chose n’arrivera ici. »
Le pauvre Gandhi est extrêmement embarrassé par la remarque de Khrouchtchev, mais comme un fait exprès, il aperçoit un homme accroupi, visiblement en train de se vider le gros intestin au plein milieu d’un trottoir au long duquel le cortège de voitures officielles passe.
Gandhi pointe l’homme d’un index triomphal. Khrouchtchev est livide et n’hésite alors pas une seconde :
- « Chauffeur, arrêtez-vous et allez coller une ваllе dans la tête de cet anarchiste ! »
Le chauffeur obéit et arrête immédiatement la voiture. Il prend son pistolet et s’avance vers l’homme qui commet le sacrilège de déféquer sur les trottoirs moscovites, et le doigt sur la gâchette, il échange quelques mots avec lui…
Une minute plus таrd, il revient à la voiture sans avoir tiré le moindre coup de feu :
- « Monsieur le Président, je ne peux pas tuer cet homme : c’est l’ambassadeur indien ! »
Nous sommes en période électorale, alors bien sûr, lors des meetings, les candidats racontent tout ce qu’ils peuvent raconter afin d’obtenir des voix supplémentaires. A la tribune, le candidat se lance dans ses souvenirs pendant la Seconde Guerre mondiale :
- Vous rendez-vous compte, mesdames, messieurs, qu’au cours de cette offensive, mon groupe s’est éloigné de moi et je me suis retrouvé seul, m’abritant derrière un vieux pan de mur de pierre, alors que j’entendais les balles qui sifflaient autour de moi !
À ce moment-là, on entend une voix dans la salle :
- Si je comprends bien, même les balles vous ont sifflé !