C’est Toto et sa petite voisine Jessica.
Ils sont toujours en train de se faire bisquer l’un l’autre. Si l’un a reçu un cadeau pour son anniversaire, l’autre va avoir forcément quelque chose de mieux au sien… Un jour, Jessica reçoit comme cadeau un vélo avec 2 roulettes derrière.
Problème: Les parents de Toto lui disent qu’il n’a pas besoin d’un vélo…
Alors Jessica en profite pour passer et repasser devant la maison de Toto. Toto est terriblement énervé et triste de cette situation et il se met à pleurer et crier devant tant d’injustice! Le papa de Toto lui demande alors ce qui le met dans cet état là, et lorsque Toto lui raconte ce qui se passe, le papa dit quelques mots à l’oreille de Toto et tout de suite, Toto arbore un grand sourire…
Le lendemain, Jessica est à nouveau en train de parader avec son vélo devant la maison de Toto :
- « Eh Toto, t’as vu mon vélo !? T’en as pas un pareil hein ? »
Alors Toto lui fait une grimace et baisse son pantalon devant elle en disant :
- « Ah ouais ? Et bien regarde ça ! C’est quelque chose que tu n’auras JAMAIS ! »
Jessica sachant que Toto dit vrai rentre chez elle en pleurant. Elle dit à sa mère en rentrant ce qui s’est passé. Alors sa mère, pour la consoler, lui dit quelques mots à l’oreille…
Le lendemain, Toto arrive fièrement devant Jessica et baisse son pantalon tout en faisant une grimace, pour lui montrer son trésor. Mais Jessica sourit, soulève sa robe et montre ainsi son sexe à Toto en disant :
- « Tiens regarde ! Ma mère elle m’a dit qu’avec ce truc que MOI j’ai, je pouvais avoir des trucs comme le tien autant que je veux ! »

Toto n’avait que neuf ans et comme tous les garçons de son âge, il était très curieux. Il avait souvent entendu le mot « courtiser » par les grands et il se demandait bien qu’est ce que cela voulait dire.
Un jour il décida de poser la question à sa mère. Embêtée sa mère lui proposa d’observer sa grande soeur Marie se faire courtiser par son ami Paul, pensant que c’était la meilleure façon pour lui de l’apprendre. C’est ce qu’il fit le soir même, en se cachant discrètement derrière le rideau du salon. Le lendemain matin il raconta à sa mère ce qu’il avait vu :
- « Marie et Paul ont d’abord fermé presque toutes les lumières. Puis Paul a embrassé Marie et l’a serrée très fort contre lui. Je crois que Marie a commencé à se sentir mal, car elle avait un drôle d’air.
Paul a dû penser la même chose que moi car il a mis sa main dans la blouse de ma soeur pour tâter son coeur. Là, je pense que Marie était vraiment malade. C’était de la fièvre car elle a dit à Paul qu’elle était très chaude.
Tout d’un coup j’ai vu ce qui la rendait malade. Une grosse anguille était entrée dans le pantalon de Paul. Je ne sais pas trop comment mais sans blague, elle faisait bien 20 centimètres de long. Là, Paul a empoigné l’anguille d’une main pour qu’elle ne se sauve pas. Quand Marie a vu ça, elle a eu peur et ses yeux sont devenus grands comme des boules de billard. Marie a dit à Paul que c’était la plus grosse qu’elle avait jamais vue.
A ce moment là, Marie a essayé de faire sa brave en essayant de couper la tête de l’anguille avec ses dents. Mais ça n’avait pas l’air de tuer l’anguille, bien au contraire. Alors, elle a empoigné l’anguille à deux mains pendant que Paul mettait dessus une muselière qu’il avait sortie de sa poche pour l’empêcher de mordre. Après Marie s’est couchée sur le sofa avec les jambes écartées pour faire la prise des ciseaux à l’anguille.
L’anguille s’est pas mal débattue, ensuite Marie s’est mise à gémir et se plaindre et Paul a presque défait le sofa à force de gigoter.
Après une dernière secousse, Marie et Paul ont poussé un grand soupir : c’est là que j’ai compris qu’ils avaient réussi à tuer l’anguille car je l’ai vue pendouiller inerte au moment où Paul lui retirait su muselière. C’est à se demander si elle n’était pas enragée d’ailleurs, car elle était pleine de bave. »
Ça se passe en classe. C’est une institutrice qui n’a pas de bol, il y a un inspecteur qui arrive. Et c’est toujours embêtant quand il y a un inspecteur, parce qu’il faut que la classe soit mieux ce jour-là que les autres jours. Et l’inspecteur fait :
- Bonjour Mademoiselle, c’est pour une inspection académique, je vais me mettre dans un coin, faites votre cours comme si de rien n’était.
- Bon, j’étais en train de faire un cours de morale, justement, sur les considérations générales de la vie. André, dis à Monsieur l’inspecteur ce que tu voudrais faire quand tu seras grand !
- Moi je voudrais être mécanicien ! Parce que j’adore la mécanique, j’ai des petites voitures et chez moi, c’est moi qui les remonte, c’est moi qui les trafique, je veux être mécanicien.
- Vous voyez, Monsieur l’inspecteur, on a de tout, il y en a qui sont tentés par les travaux manuels. Et toi, mon petit Pascal ?
- Ah, bah moi, je veux être menuisier parce qu’à la maison, pour Noël, j’ai eu un petit établi avec tout pour fabriquer de petits meubles…
- Vous voyez, ils sont plutôt manuels, mais enfin, c’est un collège technique. Et toi Toto ?
- Moi, quand je serai grand, je vais avoir le corps couvert de poils.
Là, la prof est un peu consternée quand même :
- Comment ça, comment ça, couvert de poils ?
- Ouais, ouais, je vais avoir le corps couvert, mais plein plein, plein, plein de poils des pieds à la tête, même sur le bout des pieds. Plein de poils.
- Je ne comprends pas, mais pourquoi ?
Toto répond :
- Parce que ma soeur elle en a juste un petit peu en bas et tu verrais le pognon qu’elle gagne !