Toto a un besoin immodéré d’un billet de 50 euros pour s’acheter une planche à roulettes comme son pote Gaston. Alors il prie, prie encore (c’est un Toto catholique), mais deux semaines plus таrd, toujours pas de billet de 50 euros à l’horizon.
Alors Toto a une idée : Il prend un stylo, du papier un timbre et une enveloppe, et il écrit à Dieu pour lui dire de lui envoyer 50 euros.
La poste intercepte le courrier. Mais ici, il n’est pas question de Père Noël alors que faire de cette lettre ? Finalement, les postiers choisissent de faire suivre la lettre à l’Élysée.
Macron lit la lettre de Toto et il est touché. Il décide de faire un geste. Il demande à son secrétaire d’envoyer 10 euros au petit Toto en se disant que c’est la crise pour tout le monde, et que Toto comprendrait.
Alors quelques jours plus таrd, Toto reçoit la lettre contenant les 10 euros. Il est tout heureux d’avoir eu sa réponse et décide d’écrire une lettre à Dieu pour le remercier :
- « Cher Dieu,
Merci beaucoup pour m’avoir envoyé l’argent, pourtant, j’ai remarqué que la lettre a été postée à l’Élysée et, comme d’habitude, ces branleurs m’ont volé 40 euros… ».
Toto et ses parents sont à table. Tout d’un coup, Toto dit à sa mère :
- Eh ! Maman ! Eh maman ! Qu’est-ce qui est mou quand on le prend et qui durcit quand on le met au chaud ?
Sa mère lui dit :
- Ecoute, Toto, je t’interdis de parler de ça quand on est en train de manger. Tu n’as qu’à demander à ton père, mal élevé que tu es ? Mauvaise graine !
- Dis papa, qu’est-ce qui est dur quand on le prend et qui ramollit quand on le met au chaud ?
Le père, il fait :
- Eh bien, ce sont des macaronis, Toto !
- C’est bien ce que je pensais… Maman, elle, elle ne pense qu’au cul. Mais toi, c’est tout pour la gueule !
Ça se passe pendant la période de Noël. Toto (4 ans) est avec sa maman qui a décidé de l’emmener dans un grand magasin pour qu’il parle un peu au Père-Noël.
Ils arrivent et se placent dans la file d’attente. Seulement, Toto est vraiment hyper excité, et il lâche la main de sa maman pour foncer dans le magasin et essayer tous les jouets en libre-service.
Finalement, la maman retrouve Toto sur un cheval à bascule qui traînait par là. Elle le laisse jouer avec deux minutes, puis elle lui demande de reprendre la queue du Père-Noël. Mais Toto ne s’en laisse pas compter et il reste sur le cheval. Elle lui promet des friandises, des jouets, des tours de caddie etc… mais rien n’y fait : cette petite teigne de Toto veut rester sur son bidet et tire une langue comme ça à sa mère !
Alors Papa Noël lui-même qui avait regardé de lоin ce drame familial se lève de son fauteuil et vient proposer à la maman au bord de la crise de nerfs :
- Peut-être que j’arriverai à persuader votre fils de coopérer…
- Oh j’en doute, mais vous pouvez toujours essayer.
Alors Papa Noël, avec un grand sourire s’avance vers Toto et lui murmure quelque chose à l’oreille.
A la grande surprise de la maman, Toto écarquille les yeux, descend tout de suite du cheval et vient prendre la main de sa maman. Puis tous les deux quittent le magasin sans plus de problème.
Sur la route, la maman curieuse demande à son fils ce que Papa Noël a dit pour le convaincre. Mais Toto ne veut pas parler. A la maison, la maman réitère ses questions mais Toto persévère dans son mutisme.
Finalement, au moment d’aller se coucher, à force de cajoleries, Toto se confie à sa maman :
- Il a dit :
- « Ecoute bien, sale petit соn ! Si tu ne lève pas ton cul de ce cheval pour aller rejoindre ta mère dans la seconde, je vais te filer une torgnole que dans 20 ans tu en pleureras encore ! »
Le mardi après-midi, la maîtresse dit aux enfants :
- « demain, vous demanderez 2 euros a vos parents, et vous en ferez ce que vous voudrez; Jeudi nous discuterons de ce que vous en avez fait ».
Le Jeudi :
- Dupont, qu’as-tu fait de tes 2 euros ?
- J’ai acheté des bonbons, madame, et je les ai mangés.
- Oui, ça a du te faire plaisir, mais tu n’a pas réfléchi à autre chose à faire avec tes 2 euros ?
- Non, madame.
- Durand, qu’as-tu fait de tes 2 euros ?
- J’ai acheté des jouets le matin, et l’après-midi j’ai joué avec des copains.
- C’est bien d’être partageur mon petit Durand.
- Toto, tes parents ton donné de l’argent ?
- Ouais, m’dame. Y m’ont donné dix balles.
- Qu’est-ce que tu en as fait ?
- J’ai acheté du boudin.
- ?
- J’ai mangé le boudin en appuyant sur la peau. Ensuite, j’en ai fait une capote anglaise et j’ai baisé la воnnе. Ensuite, j’ai chié dans la peau et je suis retourné à la boucherie. J’ai dit :
- « votre boudin est tout poisseux et il sent la меrdе ». Le boucher l’a senti, et il m’a rendu mes sous !
Toto et son père se promènent dans la rue .
- Eh, papa, t’as vu le gros monsieur ?
- Oui, j’ai vu Toto .
- Eh, papa, t’as vu le petit chat roux ?
- Oui, j’ai vu !
Eh, papa, t’as vu la jolie guirlande de Noël ?
- Oui, j’ai vu ! répond son père énervé .
- Eh, papa, t’as vu la grosse сrотте ?
- Oui, j’ai vu !!
- Bah dans ce cas, pourquoi t’as marché dedans ?