Blague sur les célébrités
Quand la science s’en mêle…
Le Père Noël est une des plus grandes énigmes scientifique qui soit. L’analyse qui suit essaye de faire le point sur cet épineux problème :
Aucune espèce connue de renne ne peut voler. Bien que soient estimés à 300.000 espèces les organismes (dont la majorité est constituée d’insectes et de germes divers) qui doivent encore être découverts et classifiés, cela ne justifie en rien l’existence des rennes volants que seul le Père Noël utilise.
Il y a environ 2 milliards d’enfants dans le monde. Puisque le Père Noël ne semble pas desservir les populations musulmanes, hindoues, juives et bouddhistes, cela réduit de 55% cette quantité d’enfants, nous laissant 375 millions d’enfants à attendre le Père Noël à chaque fête.
D’après les données des derniers recensements effectués, avec une moyenne de 3,5 enfants par résidence, cela fait 91,5 millions de maisons à visiter. Nous supposons ici qu’il y a au moins un bon enfant dans chacune d’elles.
Le Père Noël dispose de 31 heures, le jour de Noël, pour effectuer son travail (en tenant compte des différentes zones horaires, de la rotation terrestre, et en supposant qu’il voyage d’est en ouest, ce qui semble logique). Cela signifie 522,5 visites de domiciles par seconde.
De façon pratique, cela signifie que pour chaque résidence ayant de bons enfants, le Père Noël a 1/1000ème de seconde pour stationner, sauter hors du traîneau, se laisser tomber dans la cheminée, remplir les bas, distribuer le reste des cadeaux sous l’arbre de Noël, manger le snack qui a été laisse a son intention, remonter la cheminée, grimper dans le traîneau et se mettre en route vers la prochaine résidence. En supposant que chacun de ces 91,5 millions d’arrêts soient uniformément distribués autour de la planète, nous parlons ici d’une distance de 1.200 mètres par résidence visitée soit un voyage total de 110 millions de kilomètres, sans compter les arrêts pour faire ce que la plupart d’entre nous faisons au moins une fois chaque 31 heures.
Cela signifie que le traîneau du Père Noël se déplace a 1.046 kilomètres par seconde, 3.000 fois la vitesse du son.
A titre de comparaison, le plus rapide artefact d’origine humaine, la sonde spatiale Ulysse, se déplace à une vitesse douloureuse de 44 kilomètres par seconde. Un renne conventionnel, lui, se déplace a une vitesse maximale de 24 kilomètres à l’heure, et encore, avec des anabolisants.
La charge portée par le traîneau ajoute un autre élément d’intérêt. En supposant que chaque enfant ne reçoive rien de plus qu’un jeu Lego de grandeur moyenne (un kilo), le traîneau transporte alors 321.300 tonnes, sans compter le Père Noël, qui est invariablement décrit comme souffrant d’embonpoint. Sur le plancher des vaches, les rennes conventionnels ne peuvent tirer plus de 150 kilos de marchandises. Même si l’on accordait aux rennes volants une capacité de traction 10 fois plus grande que la normale, il serait impossible de faire le travail avec huit ou neuf rennes : il faudrait 214.200 de ces rennes spéciaux.
Tous ces rennes augmentent le poids total à un sommet de 353.430 tonnes, quatre fois le poids du paquebot Queen Elisabeth – et nous ne tenons pas compte du poids du traîneau lui-même.
353.000 tonnes voyageant à 1.046 kilomètres par seconde créent une résistance énorme à l’air, chauffant les rennes de la même manière que la navette rentrant dans l’atmosphère terrestre. Les rennes de tête absorberont 14,3 milliards de milliards de joules d’énergie. Par seconde. Par renne.
En résumé, ils exploseront en flammes presque instantanément, exposant les rennes adjacents à des dommages collatéraux sévères et créant des boums soniques assourdissants lors de leur passage au-dessus des agglomérations endormies et sereines. L’attelage entier de rennes sera vaporisé, en moins de 4,26 millièmes de seconde.
Pendant ce temps, le Père Noël sera sujet à des forces centrifuges 17.500,06 fois plus fortes que la force gravitationnelle. Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble très conservateur) serait écrasé au fond de son traîneau par 2.157.500 kilos de force.
Conclusion :
L’apparition miraculeuse du Père Noël reste pour les plus grands scientifiques une donnée inexplicable !
Sir Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes aimait raconter des anecdotes personnelles, dont celle-ci qui lui était arrivée à Paris alors qu’il attendait un taxi.
Conan Doyle attend donc un taxi à la sortie de la gare Montparnasse. Lorsque le taxi s’arrête, l’écrivain monte et il s’apprête à donner sa destination lorsque le chauffeur le coupe :
- « Bonjour Monsieur Doyle. Où désirez-vous aller ? »
Doyle est sidéré ! Il demande au chauffeur comment il a pu le reconnaître comme ça, au premier coup d’œil. « M’aviez-vous déjà vu auparavant ? »
- « Non monsieur » lui répond le taxi, et il ajoute, « par contre, les journaux de ce matin disaient que vous étiez en vacances à Marseille. Et je vous ai pris gare de Lyon, là où les trains venant de Marseille s’arrêtent. La rougeur de votre peau qui est plutôt d’un teint pâle me dit que vous rentrez de vacances. Les taches d’encre sur votre index droit me disent que vous êtes un écrivain ou au moins que vous écrivez beaucoup. Vos vêtements sont typiquement anglais… En additionnant toutes ces informations, j’en ai déduit que vous étiez Sir Arthur Conan Doyle ! »
Doyle lui répond :
- « C’est réellement fantastique, n’est-il pas. Vous êtes la réplique parfaite de mon personnage de fiction, Sherlock Holmes, à la différence que vous, vous êtes réel ! »
- « Et il y a autre chose », ajoute le taxi.
- « Quoi donc, qu’allez-vous encore m’apprendre ? », s’enquit Doyle.
- « Votre nom est inscrit sur votre valise » achève le taxi…
C’est un jeune auteur qui a remis un scénario à Raimu. Quelques jours plus таrd, les deux hommes se rencontrent.
- Alors ? Vous avez lu mon scénario ?
- Oui, oui, dit Raimu.
- Alors, vous voulez bien jouer dans ma pièce ?
- Bien sûr, dit Raimu, j ’accepte de jouer dans votre pièce, mais à une condition. Je- veux être habillé en gardien de square et je veux être manchot.
- Mais pourquoi ? demande l’auteur. Je ne comprends pas.
- C’est pourtant simple à comprendre, répond Raimu. Quand, bien avant la fin de la pièce, les spectateurs monteront sur scène pour casser la figure aux comédiens, je leur dirai :
- « Vous n’allez pas taper sur un pauvre infirme, non ! »