Blagues sur les Dentistes
MacNamara, irlandais bon teint, emmène sa femme dans un pub et la laisse s'installer à une table pendant qu'il s'en va au bar pour commander deux bières.
Pendant qu'il est parti, un autre irlandais, plein comme une huître s'approche de madame MacNamara et lui dit :
- Je crois que je vais soulever ton chemisier et t'arracher le soutien-gorge avec les dents, et ensuite, je t'arracherai ta petite culotte, je t'étalerai de la crème de whisky sur les fesses, et je te lécherai le cul jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus, puis je te remplirai la сhатте avec de la bière, pour ensuite la boire avec une paille !
Alors que le gars vient de terminer son discours, monsieur MacNamara revient avec ses 2 bières. Sa femme, rouge de colère, lui dit :
- Mon chéri, j'espère que tu vas casser la gueule à ce mec : Il a dit qu'il voulait m'arracher le soutien-gorge avec les dents, puis qu'il voulait me foutre de la crème de whisky plein le cul, et qu'il voulait me remplir la сhатте de bière, pour ensuite la boire avec une paille !
- Ouais ben laisse tomber... Moi, je ne me bats pas avec un gars qui est capable de boire autant de bière...
Journal de confinement
JOUR 1 : Mercredi 18 mars. Premier jour à quatre à la maison. Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin. Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j'imagine qu'il faut le temps de s'organiser. Ce midi, apéritif en famille, jeux l'après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter. Petit air de vacances !
JOUR 2 : Jeudi 19 mars. Première tonte de l'année ! J'adore l'odeur de l'herbe coupée. Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre, les premiers jours de printemps sont toujours agréables ! Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours. La vie s'organise tranquillement.
JOUR 3 : Vendredi 20 mars. Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme... Léa fait des dessins pour papa et maman. Trop mignon.
JOUR 5 : Dimanche 22 mars. Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre ! Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop ! Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c'est moche pour la planète. Côté divisions, on rame...
JOUR 7 : Mercredi 25 mars. Si Mathis me demande encore une fois ce qu'est un dividende, je lui fais manger son cahier ! Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée. Mathilde s'est lancée dans la confection d'un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux. Est-ce vraiment une воnnе idée ? Le temps commence à sembler long.
JOUR 10 : Samedi 28 mars. Je crois que mon fils est соn, j'ai abandonné la division. On a une semaine de rетаrd sur le travail envoyé par la maîtresse. J'ai vomi le gâteau aux marrons.
JOUR 11 : Dimanche 29 mars. La caisse à outil est nickel, j'ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids. J'ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips.. Je commence à voir flou.
JOUR 14 : Mercredi 1er avril. On continue sur le passé simple. La décence m'oblige à me taire...
JOUR 15 : Je rédige une lettre à l'attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils. J'ai envie d'écouter Céline Dion en passant l'aspirateur dans le garage. Je crois que ça va pas le faire.
JOUR 16 : Vendredi 3 avril. « Les enfants prenâmes le goûter sur la terrasse ». Bon c'est fois-ci c'est clair, Mathis n'aura pas non plus le prix Nobel de littérature... J'ai envie d'épouser sa maîtresse... Je crois que je commence à délirer... Léa regarde la télé H 24. Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je ne le sens pas trop. J'ai déjà pris cinq kilos...
JOUR 17 : Samedi 4 avril. Je crois que j'ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce рuтаin de passé simple de меrdе ! La pièce montée s'est cassé la gueule. J'ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !
JOUR 18 : Dimanche 5 avril. Pour la première fois de ma vie, j'ai prié Dieu...
JOUR 19 : J'ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé...
JOUR 20 : Passé la journée à chercher le chien, on l'a perdu !
JOUR 21 : Меrdе, c'est vrai, on n'a pas de chien ! J'attaque ma cinquième bière de la journée. Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.
JOUR 30 : 36 mars. Je suis sûr d'avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous : elle promenait son Bescherelle en laisse. Je vais reprendre un ricard …
JOUR 31 : J'ai les dents qui grattent, je transpire des yeux. Je me rends compte que mon slip est à l'envers. Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j'ai l'air encore plus соn.
JOUR 32 : An 3020 après ma belle-mère. Plus de farine dans les magasins, Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four. Mathis essaye de diviser le passé simple. Léa bave devant la télévision. Les stocks de Ricard sont épuisés. Au secours...
JOUR 40 : 37 avril 2028. Oh рuтаin on a remonté le temps ! Il se passe des trucs bizarres... Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c'est. Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file je jetons. De toute façon je ne sais plus comment je m'appelle. Je ne sais même plus pourquoi j'écris. C'est la fin...
JOUR 50 : Il s'est passé quelque chose. Il y a des gens partout, on entend « c'est fini ! », « C'est fini ! », « Plus de confinement ! ». Je ne sais pas ce qu'il se passe. Je sors pour voir. Je m'y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée. Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes. Direction les urgences.
JOUR 60 : Vendredi 15 mai. Reprise du travail depuis une semaine. Mathilde, Mathis et Léa vont bien. La vie a repris son cours normal, si ce n'est que j'ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité (mon double ne parle qu'au passé simple et cherche à diviser tout ce qu'il peut, c'est un peu pénible...) Mais bon nous en sommes sortis vivants ! Rendez-vous demain chez la psy, 15h30...
Trois potes discutent au comptoir d'un bistro.
René : Vous avez vu ça ? Le tabac et le carburant ont encore augmenté! Les salopards...
Paul : Oui, et y a pas que ça, le pain et les timbres aussi ont augmenté! Les enfoirés...
René : Et puis les taxes sur les alcools, les parkings, les autoroutes! Les fumiers...
Paul : Et également les places de cinéma, la carte de pêche, le permis de chasse, la redevance télé, tout, tout, tout augmente! Les enculés! Mais toi, Louis, tu ne dis rien ? T'es pas en colère ?
Louis : Oh moi, je serre les dents. Car avec tout ça, ils vont encore bien nous augmenter le diamètre de notre аnus!
Un vieux couple entre lentement chez McDonalds, par une froide soirée d'hiver. Plusieurs clients les regardent avec admiration :
- Regardez ce vieux couple, toujours amoureux malgré les années...
Le vieux monsieur se rend directement à la caisse, commande et paie pour le repas. Le couple prend une table à l'arrière et pose le plateau contenant, un hamburger, un paquet de frites et un Pepsi. Le monsieur déballe le hamburger et le coupe en deux, il en place une moitié devant son épouse. Ensuite, il compte soigneusement les frites et en fait deux piles égales et en place une devant sa femme. Il prend une gorgée de Pepsi, sa femme en fait autant. Il place le Pepsi entre eux. L'homme commence à manger sa partie d'hamburger. Autour d'eux on murmure :
- Pauvre vieux couple, il ne peut acheter qu'un seul repas pour deux.
Un jeune homme se lève et s'approche de leur table. Il leur offre poliment de leur acheter un autre repas. Le monsieur lui dit que tout va bien et qu'ils sont habitués à tout partager. La vieille dame n'a encore rien mangé... Elle reste assise en regardant son mari manger tout en sirotant de temps à autre une gorgée de Pepsi. Encore une fois le jeune homme les supplie de le laisser leur acheter un autre repas. Cette fois, c'est la vieille dame qui lui explique que ce n'est pas nécessaire, qu'ils sont habitués à tout partager. Comme le vieux monsieur termine de manger et s'essuie le visage proprement, le jeune homme s'approche de leur table pour leur offrir encore une fois de la nourriture. Après qu'ils aient poliment refusé, il demande à la vieille dame.
- Madame pourquoi ne mangez-vous pas. Vous dites que vous partagez tout. Qu'attendez-vous ?
Elle répond :
- J'attends les dents...