Un affreux bandit s’est vu désigner un avocat d’office. Celui-ci, visiblement borné, est présenté à son client, par le juge d’instruction.
- C’est… ça, mon avocat ? Balbutie l’inculpé.
- Oui.
- Mais, dites-moi, monsieur le juge, s’il venait à mourir, on m’en désignerait un autre ?
- Evidemment.
- Alors est-ce que je pourrais le voir, en tête-à-tête, pendant quelques instants ?
C’était une belle journée d’été qui s’annonçait. Quelques pêcheurs à la crevette équipés de cirés et de bottes draguaient le bord de la plage tandis que des mouettes décrivaient dans le ciel des arabesques tout en piaillant d’excitation.
Deux potes mouettes discutaient tout en volant :
- « Eh, si on allait fienter sur les pêcheurs pour rigoler ? »
Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà les deux mouettes qui descendent en piqué sur leurs cibles. Mais aussi bien l’une que l’autre tirent à côté.
Dépitées, elles reprennent de l’altitude et voient alors un corbeau passer au-dessus d’un premier pêcheur, lui lâcher une fiente sur la main, continuer un peu plus lоin sur un autre adepte de la pêche à la crevette et « pof », lui lâcher en piqué une perlouze au beau milieu du crâne, et terminer finalement par une attaque de face en lui collant un саса en plein dans l’œil !
Les deux mouettes qui avaient raté leur tir et qui venaient d’assister médusées à cette reconstitution de Pearl Harbour s’approchent alors du corbeau et lui demandent :
- « Waow, quel bombardier tu fais. Où tu as appris à chier sur les gens comme ça ? »
Et le corbeau leur répond :
- « Bah, j’ai pas de mérite. Je suis super entraîné : dans ma vie précédente, j’étais avocat. »
Un avocat défend sa cliente, une très jolie femme. Faute d’arguments, il termine ainsi sa plaidoirie :
- Monsieur le Président, Messieurs les jurés, vous vous trouvez devant un seul choix : ou mettre cette femme dans une cellule de prison sale, sombre et humide ou la laisser rentrer chez elle, 18 rue de la Reine, escalier B, 6e étage, porte de droite, téléphone 06 42 58 31 xx. Messieurs, à vous de juger !
Les deux célèbres avocats Vergès et Collard se retrouvent pour faire un parcours de golf. Avant d’attaquer le premier trou, ils se font un pari :
- On va dire que celui qui l’emporte aura le droit de passer à la télé pendant 1 mois sans que le perdant ne se manifeste pendant ce temps-là, Ok ?
- Ok !
Et les voilà partis.
Les deux gars font un excellent parcours. À la fin du 17ème trou, Collard est en avance d’un coup, mais comble de malchance, il balance sa ваllе dans le rough!
Il appelle Vergès :
- Viens m’aider à la retrouver. Elle doit être dans ce coin là…
Et ils se mettent à la chercher tous les deux.
Après quelques minutes, les recherche restent infructueuses ; Collard ne voulant pas se prendre une pénalité de quatre points sort une ваllе de sa poche et la balance négligemment dans l’herbe, puis aussitôt après, il s’écrie :
- Ah la voilà. Je l’ai retrouvée.
Vergès le regarde en fronçant ses sourcils pour bien marquer sa réprobation et lui répond :
- Après toutes ces années pendant lesquelles nous avons joué ensemble, tu ne vas pas me dire que tu tricherais simplement pour passer à la télé pendant un mois ?!
- Quoi ? Moi ? Tricher ?! Mais enfin, je viens tout juste de retrouver ma ваllе ici !
- Et en plus tu mens ! J’en ai la preuve irréfutable : ça fait 5 minutes que j’ai le pied sur TA ваllе.
Un soir dans un bar, trois amis passent le temps en parlant autour d’un verre. Il y a un médecin, un avocat et un ingénieur. Après quelques verres, et quelques histoires de fesses, ils se posent la question de l’origine de leurs professions respectives.
Le médecin commence :
- « Au tout début, Genèse Chapitre 1er, Dieu prend une côte d’Adam pour créer Éve. Dieu était un chirurgien, c’est donc la profession des médecins qui est la plus ancienne. »
L’ingénieur est d’accord mais :
- « Oui, tu n’as pas tort là-dessus, mais encore avant cela, Dieu créa la Terre, le Soleil et tout l’univers à partir du chaos. Dieu était donc un ingénieur avant d’être chirurgien. Les ingénieurs sont donc la profession la plus ancienne. »
L’avocat, souriant doucement leur demande :
- « Et d’après vous, qui a créé le chaos ? »
C’est l’histoire de cet avocat qui meurt. Il arrive directement en Enfer, comme il se doit pour tout avocat qui se respecte.
Satan l’accueille par un :
- Bienvenue en Enfer. Vous êtes notre 525 000ème avocat. Comme dernière gentillesse, il vous est accordé de choisir entre trois différentes pièces dans lesquelles vous passerez l’éternité.
Et Sатаn fait la visite guidée à l’avocat :
- Voici la première pièce.
Et l’avocat voit par la porte qui s’entrebâille toutes les flammes de l’Enfer, et tous les damnés qui hurlent de douleur parmi ces flammes. L’avocat dit :
- Non, pas cette pièce.
Alors Sатаn ouvre la deuxième porte.
Et l’avocat aperçoit des milliers de damnés en train de casser des cailloux sous les coups de fouet incessants des diablotins. L’avocat dit :
- Non, pas celle-ci non plus.
Enfin, Sатаn ouvre la dernière porte.
Et l’avocat voit des milliers de personnes debout dans un lac de vomi avec le liquide leur montant jusqu’au menton. Avec tous les damnés qui reprennent tous en choeur « Pas de vague, surtout pas de vague ».
Alors l’avocat dit à Sатаn :
- Cette pièce est horrible elle aussi, mais je crois que c’est elle que je vais choisir pour l’éternité
Et Sатаn lui répond :
- J’ai bien noté ton vœu. Mais maintenant, je peux te le dire : Tous les week-end, les anges du Paradis descendent ici pour faire du ski nautique.
Un sous-officier de la marine débarqué à Djibouti, se dirige vers un.
- « Djou-djou market » (marché africain où l’on vends des objets magiques).
Sur un stand, il y a des bocaux dans lesquels baignent des cerveaux. Le vendeur promet que le client qui ingère l’un de ces cerveaux sera immédiatement aussi intelligent que feu leur propriétaire.
Notre officier de marine plonge sans hésiter la main dans sa poche pour découvrir que sa fortune se limite à 10 dollars. Attiré par une cervelle de belle taille, il interroge le vendeur :
- Quel est le prix de ce cerveau ?
- C’est le cerveau d’un chercheur, il coûte 10 000 dollars.
- Et celui-ci ? demande-t-il à propos d’un cerveau plus petit.
- C’est un très beau cerveau, celui d’un médecin ; seulement 7000 dollars.
Découragé par le prix excessif du cerveau du chercheur, puis du médecin, il est tenté de renoncer quand il aperçoit un cerveau minuscule au bout de l’échoppe.
- Combien me coûtera ce cerveau ridicule ? demande-t-il au vendeur.
- Ce cerveau coûte 200 000 dollars, c’est le cerveau d’un avocat.
- Voyons, comment un si petit cerveau peut-il coûter aussi cher ?
- Mon pauvre ami, lui répond le vendeur, vous n’avez pas idée du nombre d’avocats qu’il nous a fallu tuer pour récolter ces petits bouts de cervelles.