À Marseille, un gigantesque incendie vient de se déclarer. Aussitôt, le Maire de la ville arrive sur place et constate que les marins pompiers de Marseille ne peuvent pas faire grand-chose devant l’ampleur du sinistre.
La chaleur est telle que les soldats du feu ne peuvent s’approcher du brasier à moins de 100 mètres. C’est catastrophique. Le feu risque de s’étendre à toute la ville, d’autant plus que le Mistral commence à se lever.
Le Maire, devant cette situation, a soudain une idée. Il se tourne vers le commandant des Marins Pompiers de Marseille.
- Commandant, il faut faire appel à la brigade des pompiers de la petite ville voisine d’Aubagne. Je sais qu’il s’agit là de spécialistes. De plus, si ces pompiers arrivent à maîtriser l’incendie, je leur offre un chèque de 10.000 euros.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L’officier marseillais contacte par radio les sapeurs-pompiers d’Aubagne.
Trente minutes plus таrd, le camion des pompiers d’Aubagne arrive à toute vitesse sur les lieux de la catastrophe et s’arrête à 20 mètres du gigantesque incendie, alors que les pompiers marseillais n’ont pas pu s’approcher à moins de 100 mètres.
Les hommes sautent du camion et, à une vitesse inouïe, arrivent à éteindre le feu en très peu de temps. Ils se présentent devant le Maire de Marseille.
- Je suis très fier de vous, dit le Maire. Je vous remets comme promis un chèque de 10.000 euros. Mais au fait, pouvez- vous me dire ce que vous allez faire de cette belle somme ?
Alors, le chef des pompiers d’Aubagne :
- Nous allons commencer par acheter des freins neufs à ce рuтаin de camion…
C’est un légionnaire qui a fait quarante ans d’armée, il touche sa prime de départ, une fortune. Il va dans les bistrots, il boit de la bière, du whisky, du vin.
Il fait du mélange et pour son dernier soir, il revient à sa caserne à Marseille. Mais il a tellement bu qu’il a envie d’uriner. Alors il se met le long d’un mur, il sort sa vigoureuse et il lui parle :
- Tu te souviens de toutes nos campagnes, l’Indochine, le Tonkin, la petite Zizine au Tonkin, et la petite Mauricette à Saïgon, et pendant la campagne d’Italie, la Sophia merveilleuse, et en Allemagne, la grosse Greta, et la campagne de France, tu te souviens de Germaine Bouilloux ?
À un moment, il pète et alors il dit :
- Eh ! toi, tais-toi, tu as eu ton compte aussi.
Rеvuе de détail à bord d’un porte-avions. Un matelot a perdu le pompon rouge de son bonnet, et il est convoqué dans le bureau du quartier-maître.
- Un pompon rouge perdu : dix euros !
- Quoi ? dit le matelot. Vous voulez que je le paie ?
- Bien sûr, mon gaillard, répond le quartier-maître. La Marine vous a fourni un uniforme, à vous d’en prendre soin. Dix euros.
- Et si j’avais perdu mon fusil ? fait le matelot.
- Un fusil, deux mille euros ! fait le quartier-maître, imperturbable. A moins, bien sûr, de l’avoir perdu lors d’un combat.
- Et supposez qu’on perde un canot de sauvetage ?
- Un canot ? Cinq mille euros. À moins, bien sûr, de l’avoir perdu lors d’un sauvetage.
- Et une vedette rapide ?
- Deux cent cinquante mille euros. À moins, bien sûr, d’avoir été coulé à son bord.
- Eh bien, fait le matelot, je comprends, maintenant.
- Qu’est-ce que vous comprenez, matelot ?
- Je comprends pourquoi le capitaine d’un navire préfère rester à bord lorsqu’il sombre…
Dans un petit village de la région parisienne, un dimanche matin, un homme est en train de jouer au tennis quand la sirène, appelant les pompiers, se met à hurler. Aussitôt il lâche sa raquette et son adversaire, car c’est un soldat du feu, et il se précipite à la caserne de pompiers.
Arrivés sur les lieux de l’incendie, le feu a envahi les étages supérieurs d’un immeuble et une femme est au bord d’une fenêtre, menacée par les flammes.
- Sautez ! crie le capitaine des pompiers.
La dame obéit, saute et vient s’écraser aux pieds de notre joueur de tennis.
- Vous auriez pu essayer de la rattraper dans vos bras! reproche le capitaine.
Et le type de répondre :
- Mais moi, je l’attendais au rebond…
Un légionnaire tente, au cours d’un bal, de séduire une jeune fille. Il l’invite à danser et, dès les premières mesures, il lui lance :
- Alors, chérie, on fait l’amour ensemble ?
Pour toute réponse, il reçoit une claque dans la figure. Un de ses copains s’approche de lui et lui lance :
- Tu n’y comprends rien. Les femmes, pour les séduire, il faut d’abord leur parler…
- Mais de quoi ? lui demande le légionnaire.
- De ta vie, des lieux que tu as connus… Tu te débrouilles !
- Ah bon.
Le légionnaire invite une autre jeune fille à danser et dès les premières mesures lui lance :
- Vous connaissez l’Afrique ?
- Euh, non, murmure la jeune fille.
- Ah bon, fait le légionnaire. Alors, on fait l’amour ?
Un régiment de la Légion, pendant la guerre d’Algérie, est muté d’Oran à Constantine. Le lendemain de son installation dans ses nouveaux quartiers, le régiment se rassemble sur la place d’armes, sous les ordres de l’adjudant de semaine.
- À Constantine, fixe ! ordonne-t-il lorsqu’apparaît le colonel. Celui-ci ne dit rien, trouvant la plaisanterie plutôt amusante.
Mais le lendemain, l’adjudant recommence, et le colonel le convoque dans son bureau.
- Pourquoi dites-vous :
- « À Constantine, fixe », adjudant ?
- Ben, parce qu’on est à Constantine, mon colonel.
- Je ne comprends pas…
- Ben oui, mon colonel. À Oran, je disais :
- « À Oran, fixe ! », et ici…
Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…
Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
- J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une воnnе et une mauvaise. Commençons par la воnnе : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !
Une véritable ovation salue cette nouvelle.
- Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…