Il était une fois, au bon vieux temps (durant ce qu'on appelle l'âge d'or de l'informatique) il était facile de distinguer les HOMMES des JEUNOTS (la tradition les désigne aussi respectivement par les dénominations de VÉRITABLES et de VISAGES PÂLES). A cette époque, les VÉRITABLES étaient ceux qui connaissaient la programmation des ordinateurs, et les VISAGES PÂLES étaient ceux qui ne la connaissaient pas. Les VÉRITABLES préféraient des mots comme « DO 10 I=1,10 » ou encore « ABEND ». Ils ne parlaient d'ailleurs qu'en majuscules. Le reste du monde disait des choses du genre « Les ordinateurs sont trop compliqués pour moi » ou bien encore « Les ordinateurs ne me disent rien, ils sont trop impersonnels ». Des recherches récentes ont d'ailleurs montré que les VÉRITABLES n'ont besoin de rien dire à personne, et qu'en plus ils n'ont pas peur d'être impersonnels.
Cependant, comme toujours, les choses évoluent. Nous sommes dans un monde où les braves mêmes peuvent disposer d'un ordinateur dans leur four à micro-ondes, où les gosses de 12 ans peuvent ridiculiser un VÉRITABLE aux ASTEROIDS ou au PacMan, et où n'importe qui peut acheter et même comprendre son propre ordinateur personnel. Les VÉRITABLES risquent fortement l'extinction, sous la concurrence des lycéens avec leurs Macintosh.
Il est donc clairement urgent de mettre en évidence les différences entre un lycéen joueur de PACMAN typique et un VÉRITABLE. En soulignant cette différence, nous montrons ainsi à des gosses un modèle à suivre, une aspiration de perfection, une figure paternelle. Cela contribuera à montrer aux employeurs de VÉRITABLES, pourquoi ce serait une erreur de remplacer ceux-ci par des lycéens joueurs de PACMAN (quelques en soient les économies de salaires réalisées).
Les langages de programmation
Le critère le plus simple pour repérer un VÉRITABLE dans la foule est son langage de programmation. Les VÉRITABLES utilisent le FORTRAN, les VISAGES-PÂLES utilisent le PASCAL.
Niklaus Wirth, le concepteur de PASCAL participait à une conférence. On lui demanda comment il fallait prononcer son nom. Il répondit :
- Vous pouvez soit faire un appel par nom en prononçant « Wiirt », ou faire un appel par valeurs, en prononçant « Woort ».
Visiblement, on peut détecter par cette réponse que Niklaus Wirth est un VISAGE PÂLE.
Les VÉRITABLES, eux, ne connaissent qu'un seul mécanisme de passage de paramètres, le passage par adresse, qui est implémenté dans les compilateurs FORTRAN-G et -H des IBM/370. Les VÉRITABLES n'ont pas besoin de tous ces concepts abstraits pour effectuer leur boulot, ils se contentent d'une perfo, d'un compilo FORTRAN et d'un café.
La programmation structuree
Ces derniers temps, les autorités académiques en informatiques sont tombées d'accord sur la manie de la programmation structurée. Elles prétendent que les programmes sont plus faciles à comprendre quand leurs auteurs pratiquent des techniques ou langages spéciaux de programmation.
Ces savants ne sont pas tous d'accord sur quels langages ou quelles techniques il faut utiliser, et leurs exemples en général sont faits de manière à tenir sur une page de publication scientifique, visiblement insuffisant pour convaincre qui que ce soit.
Quand j'étais sorti de l'école, je pensais être le meilleur programmeur au monde. Mon programme de morpion était imbattable, je programmais en 5 langages différents et j'étais cap d'aligner un programme de 1000 lignes qui marchait du premier coup (OUI !).
Mon premier boulot dans le monde VÉRITABLE fut de lire et de comprendre un programme de 200.000 instructions FORTRAN, puis de diviser par deux son temps d'exécution. Tout VÉRITABLE vous dira que la programmation structurée ne vous est pas d'un grand secours pour résoudre ce genre de problème. Il faut du TALENT.
Voici quelques opérations sur l'attitude des VÉRITABLES vis à vis de la programmation structurée.
Les structures de données reçoivent aussi beaucoup de publicité ces temps-ci. Les types de données abstraits, les pointeurs, les listes et les chaînes de caractères sont devenus populaires pour certains milieux.
Wirth, le VISAGE PÂLE susnommé, a même écrit un bouquin prétendant que vous pouvez écrire des programmes partant de structures de données, au lieu de faire l'inverse.
Ainsi que le sait tout VÉRITABLE, la seule structure de données réellement utiles est le tableau. Les listes, les structures, les chaînes de caractères, les ensembles, tout ça sont des variétés de tableaux qui peuvent se programmer comme tels sans se compliquer la vie avec des distinguos subtils.
La pire des contraintes avec cette fantaisie de types de données est que vous êtes obligés de les déclarer, et vous savez bien qu'un VÉRITABLE langage de programmation doit reconnaître implicitement le type de données sur le premier des six caractères du nom de la variable.
Les systemes d'exploitation.
Quel est le type de système d'exploitation qui est utilisé par les VÉRITABLES ?
MS-DOS ? Dieu merci non ! Après tout, MS-DOS est un système d'exploitation joujou. Même les petites mémés et les lycéens peuvent comprendre et utiliser MS-DOS.
UNIX est bien un peu plus compliqué. Un hacker typique sous UNIX n'arrive jamais à se souvenir quel est le nom de la commande PRINT valable pour la semaine. Mais quand on y pense un peu, UNIX n'est qu'un jeu vidéo un peu mis en valeur. On ne travaille pas sérieusement sous UNIX, on se borne à
Envoyer des vannes au monde entier par UUCP, à écrire des jeux d'aventure ou à rédiger des articles scientifiques pour publication.
Non, un VÉRITABLE travaille sous OS/370. Un bon VÉRITABLE peut arriver à trouver dans son manuel JCL la signification de l'erreur IJK305I qu'il vient d'avoir. Un VÉRITABLE fortiche peut écrire du JCL sans consulter ce manuel du tout. Un VÉRITABLE carrément extra peut trouver des bugs enfouis dans un dump mémoire de 6 Mégaoctets sans utiliser une calculatrice hexadécimale.
OS/370 est véritablement un système d'exploitation remarquable. Il est possible la dessus de détruire des journées de travail avec un blanc mal placé, ce qui incite les équipes de programmation à une plus grande concentration mentale. La meilleure manière pour aborder le système OS/370 est par une perforatrice de cartes. Certains prétendent qu'il existe un time-sharing sur OS/370, mais une étude minutieuse à montré le contraire.
Les outils de programmation
Quels outils un VÉRITABLE emploie-t-il ? En théorie, il pourrait rentrer ses programmes directement par les clés du panneau frontal de son ordinateur. C'était effectivement le cas à l'occasion du temps où les machines avaient encore cet accessoire. Il fut un temps ou un VÉRITABLE connaissait typiquement par coeur son boot en hexa et le rentrait à chaque fois qu'il lui arrivait de l'écraser avec son programme.
C'était aussi le temps où la mémoire était véritable, et ne s'en allait pas quand on coupait le jus. De nos jours, les mémoires oublient ce qu'on leur demande de retenir et gardent des choses qu'elles feraient mieux d'écraser. La légende dit que Seymour Cray, le père du super ordinateur CRAY I et de la plupart des Control Data a rentré aux clés le premier système d'exploitation du CDC-7600 quand celui-ci a démarré pour la première fois. Inutile de préciser que Seymour Cray est un VÉRITABLE.
Un de mes VÉRITABLES favoris était un ingénieur Texas Instrument. Un jour, il reçut un appel longue distance d'un utilisateur dont le système avait crashé au milieu d'une sauvegarde importante. Jim avait alors réparé les dommages au téléphone en faisant rentrer par l'utilisateur les instructions de disk I/O aux clés, en patchant les tables systèmes en hexa et en se faisant relire les contenus des registres à l'écouteur.
La morale de cette histoire est : Même si un VÉRITABLE utilise en général une perfo ou une imprimante comme outil de génie logiciel, il peut s'en sortir en cas d'urgence avec juste un tableau frontal et une ligne téléphonique.
Dans certaines sociétés, « édition de texte » ne signifie plus de nos jours 10 ingénieurs faisant la queue devant une perfo en code 29.
D'ailleurs mon lieu de travail n'a plus aucune perfo. Dans une telle situation, un VÉRITABLE doit se résigner à utiliser un éditeur de texte. La plupart des systèmes permettent le choix entre plusieurs éditeurs, et il s'agit d'en choisir un qui soit compatible avec votre style de travail. Beaucoup de personnes croient que les meilleurs éditeurs de textes du monde proviennent des laboratoires XEROS à Palo Alto, sur les systèmes ALTO et DORADO.
Malheureusement, comment voulez vous qu'un véritable puisse utiliser un système d'exploitation au nom aussi ridicule que SMALLTALK, et encore moins manipuler une souris ?
Quelques un des concepts de ces éditeurs de XEROS se sont retrouvés dans des éditeurs tournant sur des systèmes aux noms plus raisonnables (comme EMACS, VI). Le problème avec ces éditeurs de texte est que le concept « Vous obtenez ce que vous voyez » est aux yeux d'un véritable aussi vicieux chez un éditeur qu'il peut l'être chez une femme. En réalité, un VÉRITABLE préfère du « Vous l'aviez voulu, tant pis pour vous », du compliqué, de l'énigmatique, du mystérieux, puissant et impitoyable comme TECO pour tout dire.
On a fait remarquer qu'une séquence de commande TECO ressemble plus à un bruit de télétransmission qu'à du texte lisible. Un jeu bien connu sur TECO consiste à taper votre nom en tant que commande et à voir ce que cela donne. N'importe quelle erreur de frappe dans TECO recèle une forte probabilité de destruction de votre programme, ou mieux encore, d'introduction des erreurs dans un sous programme qui fonctionnait dans le passé.
C'est ce qui explique pourquoi un VÉRITABLE rechigne à éditer un programme qui tourne presque. Il préfère patcher directement le binaire à l'aide d'un merveilleux outil appelé SUPERZAP (ou son équivalent sur une machine non-IBM). Cela marche tellement bien, que beaucoup de programmes IBM n'ont que peu de ressemblances avec le source FORTRAN. En réalité, dans de nombreux cas, on ne dispose plus du tout du source.
Quand il s'agit de corriger un tel programme, aucun patron ne penserait à un autre recours qu'un VÉRITABLE : un VISAGE PÂLE structuré ne saurait même pas par quoi commencer. On appelle ça :
- « La protection de l’emploi ».
Voici quelques outils de génie logiciel NON employés par les VÉRITABLES :
Les veritables au travail
Où travaille un VÉRITABLE ? Quels genres de programmes requièrent l'attention de cet individu aussi talentueux ? Vous n'en trouverez pas en train d'écrire une paie-compta en COBOL, ou encore faisant du tri d'adresses pour un club de micro. Un VÉRITABLE ne s'attelle qu'à des tâches extraordinaires (au sens étymologique).
Les VÉRITABLES les plus formidables travaillent au Jet Propulsion Laboratory en Californie.
Beaucoup d'entre eux connaissent par coeur le logiciel de pilotage des sondes Pionner et Voyager. En combinant des gros programmes FORTRAN au sol avec un petit programme en langage machine la haut; ils sont capables de prodiges de navigation et d'improvisation, comme taper dans une fenêtre de dix kilomètres de large sur Saturne après six ans dans l'espace. Ou bien encore de réparer des radios et batteries endommagées. Il paraîtrait qu'un VÉRITABLE a réussi à fourrer un programme de reconnaissance de forme de quelques centaines d'octets dans un coin de mémoire libre, ce qui a permis de découvrir une nouvelle lune de Jupiter !
Il est actuellement prévu pour le programme GALILEO de balancer la sonde vers Jupiter au moyen d'une assistance gravitationnelle de Mars. Cette trajectoire va passer à 80 kilomètres (plus ou moins 3 kilomètres) de la surface de Mars. Personne ne ferait confiance à un programme PASCAL (ou à un programmeur PASCAL) pour naviguer avec une telle précision.
Comme vous le voyez, beaucoup de VÉRITABLES existant au monde travaillent pour le gouvernement Américain, et spécialement pour le Département de la Défense (DoD). Et c'est très bien ainsi.
Récemment, cependant, un nuage noir a obscurci l'horizon des VÉRITABLES. Il semblerait que quelques VISAGES-PÂLES haut placés du DoD aient décidé que tous les programmes de la Défense devront êtres écrits dans un grand langage unifié appelé Ada. Pendant un temps, il semblait que Ada allait à l'encontre de la programmation VÉRITABLE (un langage avec des structures, des types de données, des points-virgules, bref un langage qui étiolerait la créativité des VÉRITABLES).
Heureusement, le langage qui fut finalement adopté par le DoD comporte suffisamment de possibilités intéressantes pour le rendre potable. Il est d'une effroyable complexité, et il contient des outils pour tripoter le système d'exploitation et réordonner la mémoire. Edsger Dijkstra ne l'aime pas (Vous connaissez Dijkstra, c'est celui qui a écrit le livre « GOTOs considérés comme nuisibles ». Une oeuvre remarquable applaudie par tous les programmeur PASCAL et les VISAGES-PÂLES). En tout cas rassurons-nous :
Un VÉRITABLE peut programmer en FORTRAN dans n'importe quel langage.
Il semblerait cependant que certains véritables peuvent condescendre à faire un compromis dans leurs principes et à oeuvrer sur des choses plus triviales que la destruction de la terre, à condition que ce boulot puisse rapporter des sous. ATARI par exemple, emploie plusieurs VÉRITABLES pour écrire ses jeux vidéos (pas pour y jouer, un VÉRITABLE connaît toutes les astuces pour battre la machine à chaque coup et ce ne serait pas glorieux). Les gens de chez LUCAS FILM sont aussi des
VÉRITABLES, il faudrait être fou pour refuser des millions de dollars des fanas de « l’empire contre attaque ». En CAO, il n'y a pour le moment pas assez de VÉRITABLES; Ils n'ont pas encore trouvé le filon. On y trouve en général des gens qui y sont uniquement pour faire du FORTRAN et éviter de faire du COBOL.
Les veritables au travail
En général, un VÉRITABLE joue comme il travaille, avec des ordinateurs. Il trouve d'ailleurs incroyable que son boss puisse le payer pour faire quelque chose qu'il ferait de toute manière gratos (Bien qu'il fasse attention de ne pas le dire trop fort). De temps en temps, il arrive que le VÉRITABLE sorte de son bureau pour respirer un bol d'air et prendre un verre de bière. Pour le reconnaître à ces moments, voici quelques trucs :
L'habitat naturel du veritable
Dans quel biotope se plaît le mieux le VÉRITABLE ? C'est une question importante pour les patrons de VÉRITABLES, car vu le coût d'un tel spécimen, il est préférable de leur donner un environnement tel qu'il puisse accomplir efficacement son travail.
Un véritable typique vit devant un terminal d'ordinateur. Autour de ce terminal, on peut trouver :
Un VÉRITABLE est capable de travailler 30, 40 et même 50 heures d'une traite, sous pression intense. Les temps de réponse lents ne dérangent pas le VÉRITABLE, ils lui donnent la possibilité de faire un petit somme entre deux compiles. Si le planning n'est pas trop serré, le VÉRITABLE s'arrange en général pour rendre les choses plus palpitantes en passant les neuf premières semaines sur un point réduit mais intéressant du projet, puis en finissant le reste du projet la dernière semaine en quelques marathons de 50 heures. Non seulement cela contribue à impressionner diablement son patron, qui désespérait de voir le projet finir dans les temps, mais cela lui fournit aussi une excellente excuse pour ne pas faire la doc.
En général, on peut dire :
L'avenir du veritable
Que nous réserve l'avenir. C'est un sujet de préoccupation pour les VÉRITABLES que les nouvelles générations de programmeurs ne soient pas élevées avec la même conception de la vie que leurs aînés. Beaucoup de ces jeunes n'ont jamais vu un ordinateur avec un panneau frontal. On peut à peine trouver un nouveau diplômé qui sache calculer en hexa sans une calculette. De nos jours, les diplômés sont des pieds tendres, protégés des réalités de la programmation par des débuggueurs symboliques, des éditeurs de textes qui comptent les parenthèses, et des systèmes d'exploitations « conviviaux ». Pire de tout, ces soi-disant « chercheurs » du logiciel récoltent des diplômes sans même avoir jamais appris le FORTRAN ! Sommes-nous destinés à devenir une industrie de programmeurs PASCAL ou de maniaques UNIX ?
Heureusement, mon expérience vécue me dit que le futur reste radieux pour les VÉRITABLES, Ni OS/370 ni FORTRAN ne montrent de signes de faiblesses, malgré les tentatives des programmeurs PASCAL du monde entier. Même les ruses les plus subtiles comme l'introduction de la structuration dans le FORTRAN ont échoué.
Bien sûr, quelques constructeurs ont bien sorti des compilos FORTRAN-77, mais tous offrent la possibilité de revenir au FORTRAN-66 moyennant une option de compile, et permettant ainsi de compiler des boucles DO comme Dieu les a créées pour.
Mais l'avenir de UNIX peut ne pas être aussi mauvais pour les VÉRITABLES qu'on le disait avant. La dernière release de UNIX contient des potentialités dignes de n'importe quel VÉRITABLE : Deux interfaces utilisateurs différentes et subtilement incompatibles, un driver TTY tortueux et compliqué, de la mémoire virtuelle. Si vous laissez de coté qu'il soit un langage structuré, le C peut se faire apprécier d'un VÉRITABLE. Après tout, il ne vérifie pas les types des variables, les noms ont seulement sept caractères (ou dix ? ou huit ?) et vous avez en plus les pointeurs (Comme si on avait les avantages du FORTRAN et de l'Assembleur conjugués). Et sans oublier toutes les applications créatives et intéressantes qu'on peut faire avec le #DEFINE.
Non, l'avenir n'est pas si mal. Et même, ces derniers temps, la presse populaire a mentionné que les brillantes promos d'hackers quittent des temples comme le MIT ou STRANFORD pour envahir le monde. L'еsрriт est de toute évidence en eux. Tant qu'existent encore des objectifs mal définis, des bugs bizarres et des plannings irréalistes, il y aura des VÉRITABLES prêts à foncer dans le tas et à résoudre les problèmes en laissant la doc pour plus таrd.
Longue vie au fortran !
Auteur inconnu
Texte trouvé sur les News en 1987.
Pour la Sаinт Valentin, cette année, ma femme m'a payé une semaine complète de leçons particulières au club de forme de ma ville. Bien que je sois encore en grande forme, j'ai pensé que c'était une воnnе idée.
J'ai donc pris mon téléphone et appelé le centre pour prendre rendez-vous.
Je suis tombé sur Tanya qui m'a dit être monitrice d'aérobic, âgée de 26 ans. Tanya m'a aussi précisé qu'elle faisait aussi « accessoirement » la top model pour des vêtements de sports.
Nous avons convenu de mettre en place un cadencier d'exercice afin de suivre ma progression...
Premier jour :
Je me suis levé à 6 heures du matin. Je suis arrivé au club de forme où Tanya m'attendait. C'est vrai qu'elle ressemble un peu à une déesse avec ses long cheveux blonds et son sourire éclatant genre « ultra bright ».
Elle m'a montré toutes les machines et a pris mon pouls après 5 minutes de tapis roulant. Elle paraissait un peu inquiète qu'il soit si élevé, mais j'ai trouvé ça plutôt normal (rien que le fait d'être à côté d'elle doit faire monter mon rythme de 50 pulsations). Ensuite, j'ai du faire quelques relevers de troncs à partir de la position couchée (pour mes abdos) et Tanya m'a beaucoup encouragé. Tout en ayant vraiment mal au bide, je me suis dit « ça va être super ! »
Deuxieme jour :
Il m'a bien fallu un demi litre de café avant de pouvoir sortir de la maison. Une fois au club, Tanya m'a fait me mettre sur le dos et faire quelques relevers de barres d'haltérophilie. Waow, c'est que c'est lourd ces trucs. Ensuite, je suis passé au tapis roulant pour faire 2 km en courant. J'avais les jambes qui tremblaient, mais son sourire m'a permis de terminer. Je sens bien chacun de mes muscles maintenant...
Troisieme jour :
Le seul moyen que j'ai trouvé pour me brosser les dents, c'est en coinçant la brosse à dents sur la tablette, et en remuant ma tête de droite à gauche et de haut en bas. Pour conduire, ça allait tant que je n'avais pas à tourner le volant. J'ai un peu éraflé une autre voiture en me garant du coup. Tanya faisait déjà les cent pas en m'attendant. Je voyais bien qu'elle était énervée. Ça ne s'est pas arrangé plus таrd: elle m'a dit que mes cris dérangeaient les autres membres du club. Le jogging sur tapis roulant m'a tout de suite donné un point de côté, alors je suis passé sur le stepper, vous savez ce truc qui simule les mouvements que l'on fait lorsqu'on monte un escalier... J'avais moins mal dans la poitrine mais j'ai rapidement eu peur pour mes jambes.
Quatrieme jour :
Tanya m'attendait avec ses dents de vampire et sa mine hargneuse. Qu'est-ce que j'en pouvais si j'avais besoin d'une demi-heure pour lacer mes chaussures. Elle voulait que je soulève des haltères; tu parles...
Je me suis caché dans les chiottes des mecs pour échapper au reste de la séance !
Cinquieme jour :
Je hais Tanya plus qu'aucun autre être humain. Si je n'avais pas mal dans chacun des membres de mon corps, je m'en servirais pour la frapper avec. Elle pensait qu'il fallait faire travailler mes triceps... Je vais te dire Tanya : je n'ai pas de triceps, ni d'un côté, ni de l'autre. Et je vais encore te dire un truc: si tu ne veux pas que le sol de la salle de muscu soit défoncé, ne me donne pas les haltères. Je refuserai de prendre les dégâts sous ma responsabilité ! Ton diplôme, Tanya, tu l'as obtenu dans une école de sadiques.
Sixieme jour :
J'ai reçu le message de Tanya sur mon répondeur. Elle voulait savoir pourquoi je n'étais pas venu au club. En fait, je n'avais plus assez de force pour me servir de la télécommande TV, alors j'ai regardé la chaîne de la météo pendant 11 heures...
Septieme jour :
Voilà, la semaine est enfin terminée. Alleluia. L'année prochaine, je compte sur ma femme pour me faire un cadeau encore plus fun, comme un arrachage de dents de sagesse ou d'ongle incarné sans anesthésie.
Comment savoir si vous êtes marié, si vous êtes amoureux, ou si c'est juste pour la baise ?
AMOUR : Quand vos regards se croisent à travers la foule.
LUXURE : Quand vos langues se croisent à travers la foule.
MARIAGE : Quand un bout de votre ceinture n'arrive pas à croiser l'autre bout, et que vous n'en avez rien à faire.
AMOUR : Quand la baise s'appelle « faire l'amour ».
LUXURE : Quand la baise s'appelle « la baise ».
MARIAGE : Quelle baise ?
AMOUR : Quand le sujet de dispute est le nombre d'enfants que le couple aura.
LUXURE : Quand le sujet de dispute est « qui fait quoi à l'autre ».
MARIAGE : Quand le sujet de dispute est l'argent.
AMOUR : Quand vous partagez tout ce que vous possédez.
LUXURE : Quand vous y regardez à deux fois avant de prêter de l'argent à votre partenaire.
MARIAGE : Quand c'est la banque qui possède tout.
AMOUR : Quand « ce n'est pas grave si tu ne parviens pas à l'orgasme ».
LUXURE : Quand si vous n'êtes pas parvenus à l'orgasme, c'est que vous voulez rompre.
MARIAGE : Qu'est-ce qu'un orgasme ?
AMOUR : Quand vous vous téléphonez pour vous souhaiter une воnnе journée.
LUXURE : Quand vous vous téléphonez pour fixer l'heure de la partie de jambes-en-l'air.
MARIAGE : Quand vous vous téléphonez pour savoir qui va rechercher le fils à l'école.
AMOUR : Quand vous écrivez des poèmes à votre partenaire.
LUXURE : Quand tout ce que vous écrivez, c'est des numéros de téléphone.
MARIAGE : Quand tout ce que vous écrivez, c'est des chèques.
AMOUR : Quand vous vous inquiétez des sentiments de votre partenaire.
LUXURE : Quand vous n'en avez rien à foutre de quoi que ce soit.
MARIAGE : Quand tout ce dont vous vous inquiétez, c'est ce qu'il y a ce soir à la télé.
AMOUR : Quand votre phrase d'adieu c'est « je t'aime chérie ».
LUXURE : Quand votre phrase d'adieu c'est « alors, même jour, même heure la semaine prochaine ? »
MARIAGE : Quand votre phrase d'adieu c'est… rien.
AMOUR : Quand vous êtes fier d'être vu en public avec votre partenaire.
LUXURE : Quand vous ne pouvez être vus ensemble que dans une chambre .
MARIAGE : Quand vous ne voyez jamais l'autre une fois réveillé.
AMOUR : Quand votre cœur bat plus fort à chaque fois que vous voyez votre partenaire.
LUXURE : Quand votre entrejambe se manifeste à chaque fois que vous voyez votre partenaire.
MARIAGE : Quand votre portefeuille se vide à chaque fois que vous voyez votre partenaire.
AMOUR : Quand personne d'autre n'a d'intérêt pour vous.
LUXURE : Quand personne d'autre ne le sait.
MARIAGE : Quand toutes les autres vous intéressent, et vous vous en foutez si ça se voit.
AMOUR : Quand toutes les chansons à la radio décrivent exactement votre état d'еsрriт.
LUXURE : Quand toutes les chansons à la radio sont toujours les mêmes niaiseries.
MARIAGE : Quand vous n'écoutez plus que les infos.
AMOUR : Quand vous ne pouvez même pas imaginer une rupture.
LUXURE : Quand vous ne pouvez même pas imaginer vivre ensemble.
MARIAGE : Quand tout ce que vous pouvez imaginer, c'est de finir la journée.
AMOUR : Quand tout ce que fait votre partenaire vous intéresse.
LUXURE : Quand une seule chose vous intéresse.
MARIAGE : Quand vous êtes principalement intéressé par le classement de votre club de foot.
Dans un bar à New York, les deux seuls clients sont assis au bar.
Le premier dit au second :
- Allez, je te paie un verre. Qu'est-ce que tu prends ?
- Merci, je prendrais un scotch.
- Alors, d'où tu es ?
- Je suis Irlandais...
- Incroyable !?! Moi aussi je suis Irlandais ! Allez, « Garçon », une autre tournée, à la santé de l'Irlande, notre mère patrie.
Et le patron les ressert.
Curieux, le premier gars demande :
- Et tu es d'où exactement en Irlande ?
- Dublin.
- Dublin ?!? J'arrive pas à le croire. Moi aussi je suis de Dublin. Allez « Garçon », remets-nous une tournée pour qu'on boive à la santé de Dublin, notre ville natale.
Et le patron les ressert.
Toujours curieux, le premier demande :
- Et tu as été dans quelle école ?
- Sаinт Mary's répond le second. Je suis sorti en 62.
- Alors ça...!!! Moi aussi j'étais à Sаinт Mary's et je suis sorti en 62. J'en reviens pas. « Hep Garçon... »
A ce moment là, une autre personne rentre dans le bar et voit les deux gars en pleines effusions. Le troisième demande au barman :
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Y a une sacrée ambiance !
Et le barman répond :
- Oh, rien de spécial. C'est les jumeaux O'Malley qui sont en train de se bourrer la gueule.
Alors qu'il célébrait l'office du Vendredi soir, le rabbin remarqua qu'une de ses ouailles était venu à la synagogue avec son chien, un bon vieux gros Sаinт Bernard !
Le rabbin, horrifié par cet affront demanda au chantre de continuer l'office et alla parler avec l'irrespectueux.
Le rabbin :
- Qu'est-ce que vous faîtes dans ce lieu avec votre chien ?
Le propriétaire :
- Ben c'est le chien qui a réclamé pour venir prier…
- Hé hо, faudrait voir à pas se foutre de moi, hein ?
- MAIS SI, je dis vrai !
- Je ne te crois pas. Ce n'est pas bien de se moquer de son rabbin tu sais…
- Mais c'est la pure vérité, et d'ailleurs, il va vous le prouver. Vas-y Junior, montre au rabbin pourquoi tu as voulu venir.
Alors le chien ouvre son tonnelet qu'il avait accroché au cou, l'ouvre avec sa grosse papatte, en retire une kippa qu'il se place sur la tête, puis un tallith qu'il se met sur le cou, puis enfin, il prend un livre de prières et commence à psalmodier en hébreu ! Le rabbin est tellement estomaqué qu'il écoute le chien bouche bée pendant un quart d'heure sans bouger.
Quand le rabbin reprend ses esprits, il est tellement impressionné qu'il dit au propriétaire :
- Dites un peu, vous n'avez jamais songé à envoyer votre chien dans une école rabbinique ?
Et le gars répond :
- Vous n'avez qu'à le lui demander ! Lui veut devenir docteur !
En rentrant de l’école, un jeune garçon dit à ses parents :
- Papa, Maman, j’ai enfin choisi mon métier.
- Ah bon, s’exclament les parents.
- Oui, je veux être cycliste, dit-il d’un ton assuré.
Le père, désolé, lui répond :
- Tu sais bien, mon fils, que ce n’est pas possible.
Alors le fils, étonné :
- Et pourquoi ça ?
- Parce que tu as peur des piqûres.
Premier jour du cours d'informatique on-line pour retraités…
Ordinateur : Introduisez votre prénom et votre âge.
Élève : Michel, 72 ans
Ordinateur : Introduisez un mot de passe.
Élève : michel
Ordinateur : Désolé, le mot de passe ne doit pas être votre prénom.
Élève : Michelin
Ordinateur : Désolé, le mot de passe doit avoir au moins dix caractères.
Élève : michelines
Ordinateur : Désolé, le mot de passe doit contenir au moins un nombre.
Élève : deux michelines
Ordinateur : Désolé, le mot de passe doit contenir au moins un nombre sous forme de chiffre (p. Ex. 2).
Élève : 2 michelines
Ordinateur : Désolé, le mot de passe ne doit pas contenir d’espaces.
Élève : 2michelinesdemerde
Ordinateur : Désolé, le mot de passe doit contenir au moins une majuscule.
Élève : 2michelinesdeMERDE
Ordinateur : Désolé, le mot de passe ne doit pas contenir deux majuscules successives.
Élève : 2PutainsdeMichelinesdeMerde!
Ordinateur : Désolé, le mot de passe ne doit pas contenir de signes de ponctuation ni d’exclamation.
Élève : 2PutainsdeMichelinesdeMerdeQuetupeuxtePlanterdansleCul
Ordinateur : Désolé, ce mot de passe existe déjà
C'est un instituteur qui fait ses premières armes en classe et qui a l'occasion de faire un stage dans un cirque. Il est ravi et part en tournée.
A sa première leçon, il décide de faire les présentations :
- Bonjour, je m'appelle Lucien et je serai votre professeur pendant votre tournée.
Il s'adresse à un premier élève et lui demande :
- Et toi, quel est ton nom et que fait ton papa ?
- Moi je m'appelle René ; et mon papa il est trompetteur.
- Trompetteur ? Tu veux dire qu'il joue de la trompette ?
- Oui m'sieur.
- Ah, alors il est trompettiste.
- Ah bon ! Fait René.
Puis il s'adresse à un deuxième élève :
- Et toi ?
- Moi, je m'appelle Philippe, et mon papa, il est jongliste.
- Jongliste ? Tu veux dire qu'il joue avec des balles et des quilles ?
- Oui m'sieur.
- Alors, il est jongleur. On ne dit pas jongliste, on dit jongleur.
- Ah bon ! Fait Philippe.
Puis il se tourne vers un troisième :
- Et toi ?
- Moi, je m'appelle Claude. Mais pour mon papa, avec tout ce que vous venez dire, je ne sais plus très bien s'il est fumeur ou fumiste.
C'est un petit garçon de huit ans qui rentre de l'école :
- Maman, maman !
- Oui ?
- Vu que Papa n'est pas là on peut jouer au papa et à la maman ?
- Oh, écoute j'ai pas trop le temps...
- Allez.... Pour une fois !
- Bon d'accord !
- Alors moi je vais faire comme papa je vais m'installer dans le canapé et tu m'apporteras une bière pendant que je regarde la télé, ensuite tu iras préparer le repas.
- D'accord fiston.
Un peu plus таrd...
- Tiens, voilà ta bière.
- Maintenant tu vas faire comme avec papa quand vous êtes tout seul, tu vas mettre ta jolie robe, celle qui à un grand décolleté devant. Puis nous irons à table.
- J'y vais.
Le repas terminé :
- Alors là maman, tu vas faire comme avec papa, tu vas mettre des dessous sеxy, tu sais, tes jarretelles noires et tout ça. Moi j'irai te rejoindre tout à l'heure.
- Si tu veux mon fils.
Quelques minutes plus таrd, le fils entre dans la chambre et voit sa mère allongée dans le lit avec des dessous affriolants. Il s'allonge de le lit et se glisse contre elle. Il lui caresse le visage puis les cheveux et approche son visage du sien puis il lui dit dans l'oreille :
- Tu sais chérie, je crois qu'on devrait acheter un vélo pour le petit.
Ceci est l'histoire d'un homme qui est né avec trois testicules. Il s'appelait Ernest. Toute sa vie durant, Ernest n'a pas cessé d'alimenter un complexe grandissant au sujet du nombre de ses testicules.
A l'école déjà, tous ses petits camarades se payaient quotidiennement sa tête en l'appelant « sapin de Noël » ou en lui faisant les pires crasses qu'on puisse s'imaginer en rapport avec sa glande surnuméraire.
Puis ensuite l'armée, où ses supérieurs ne l'appelaient pas par son nom mais par celui de « triple bille » ou « la pétanque », son complexe commençait à prendre une importance démesurée.
Pour que son malheur soit complet, les quelques femmes à qui il a pu exhiber sa particulière anatomie sont toutes soit parties en courant effrayées par le monstre, soit elles se sont esclaffé à tel point qu'elles en souffraient à en faire une hernie.
Au bord du suicide, Ernest décide d’aller voir un psychiatre…
- Vous comprenez docteur, avec mes trois testicules, ma vie n'a pas de sens…
- Mais bien au contraire jeune homme ! Imaginez-vous la chance que vous avez ? Vous êtes UNE FOIS ET DEMIE un homme normal ! Bref, vous êtes un surhomme, vous devriez en profiter !
- Mais c'est vrai ça !
Dit Ernest qui rebondit comme un éclair du fauteuil du psy et sort en courant sans même dire au revoir au docteur…
Quelques mètres plus lоin, il monte dans un bus avec la démarche typique du superhomme qu'il est et s'assied à côté d'un monsieur. Ernest lui dit d'un ton condescendant :
- Savez qu'à nous deux nous avons cinq couilles ?
Et le monsieur lui répond :
- Ah bon ? Vous en avez qu'une ?
Comme vous le savez, Socrate était réputé pour sa sagesse. Un jour qu'il se promenait sur l'agora, il fut abordé par un quidam qui l'interpella ainsi :
- Socrate ! Sais-tu ce que je viens d'apprendre a propos d'un de tes élèves ?
- Attention ! lui dit Socrate, avant de dire quoi que ce soit, il faut que tu passes un certain test. Je l'appelle le test du triple filtre...
- Triple filtre ?
- Oui. Avant que tu ne me parles d'un de mes élèves, ce serait bien que tu filtres ce que tu vas dire...
Le premier filtre est le filtre VERITE. Es-tu absolument certain que ce que tu vas me dire est vrai ?
- Euh... C'est a dire... Non. Je l'ai juste entendu dire...
- Bien, tu n'es donc pas certain que ce que tu vas dire est la vérité.
Le second filtre est la BONTE. Ce que tu as à me dire est-il bon pour mon élève ?
- Ben... pas exactement...
- Donc, tu veux me dire quelque chose de désagréable pour mon élève sans être sur que c'est vrai. Essayons le troisième filtre, si tu veux bien. Il s'agit du filtre de l'UTILITE. Ce que tu veux me dire est-il utile pour moi ?
- C'est difficile a dire, plutôt non, en réalité...
- Tu m'accorderas donc que tu souhaites me confier quelque chose de désagréable sur mon élève, qui ne me sera d'aucune utilité et dont tu n'es pas sur que ce soit vrai. Ne crois-tu pas qu'il vaudrait mieux, dans ce cas, te taire ?
- Si, Socrate, je vois bien que tu as raison. Je me tairai donc.
Un homme entre dans un magasin de chaussures. Il désigne une paire dans la devanture et réclame la même en taille 42.
La vendeuse évalue rapidement la taille des pieds de l'homme à 45 et le lui fait remarquer. L'homme répond qu'en taille 42, ça ira.
La vendeuse amène la boîte de chaussures. L'homme prend la première, et avec toutes les difficultés du monde arrive à entrer son pied dedans. La vendeuse lui fait remarquer :
- Je vous avais dit que 42 ça n'irait pas !
- Ca ira, répond l'homme.
Avec tout autant de difficultés, il parvient à entrer son pied dans la deuxième chaussure et réclame de les garder aux pieds. En boitant et grimaçant, il se dirige vers la caisse. La vendeuse n'arrive pas à comprendre ; après que l'homme ait réglé son achat (assez dispendieux, en plus), et n'y tenant plus, elle lui dit :
- Monsieur, je ne comprends pas : nous avons ce modèle en taille 45 ; il ne coûte pas plus cher qu'en taille 42... Pourquoi tant insister à porter trois tailles en dessous ?
L'homme, l'air triste, répond :
- Vous ne pouvez pas savoir ; mais ma femme me trompe, ma fille se prostitue, mon fils se drogue, mon père fait la sortie des écoles, ma mère est partie avec la voisine... Alors, voyez-vous, mon seul plaisir dans la vie c'est le soir quand j'enlève mes pompes...