En classe de catéchisme, Monsieur le curé demandait à ses élèves comment ils croyaient que les gens allaient au ciel.
Toto leva immédiatement la main, voulant répondre. Croyant qu’il allait encore dire une stupidité comme d’habitude, Monsieur le curé fit semblant de ne pas le voir et demanda plutôt à Sophie.
- Hummm… Moi, Monsieur le curé, je crois qu’un ange vient chercher notre âme et qu’il l’amène jusqu’au paradis.
Toto continuait de lever la main et insistait en disant:
- « Moi Monsieur le curé ! » continuellement. Le curé continua de l’ignorer et demanda à Pierre ce qu’il en pensait :
- Moi, Monsieur le curé, je crois qu’il y a une porte d’ascenseur qui s’ouvre devant nous. Nous y entrons et ainsi, nous pouvons monter jusqu’au ciel.
Toto insistait encore pour répondre, et le curé finit par lui dire :
- Oui, Toto, comment crois-tu que les gens vont au ciel ?
- Les pieds en premier Monsieur le curé !, répondit fièrement Toto.
- Mais que veux-tu dire exactement par là Toto ?
- Et bien hier soir, j’ai été dans la chambre de mes parents. Ma mère était couchée sur le dos, les jambes dans les airs pointant le ciel et elle criait :
- « Oh mon Dieu… Je viens… »
Dans une faculté célèbre, un professeur de philosophie réputé, mais quelque peu cossard, pénètre dans l’amphithéâtre :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ? demande-t-il aux étudiants.
- Non, répondent-ils en chœur.
- Alors, moi non plus.
Et il sort, le cours est terminé. La semaine suivante, le professeur revient et demande :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ?
- Oui, répondent en chœur les étudiants.
- Alors, ce n’est pas la peine que je vous en parle.
Et il sort, le cours est terminé. La troisième semaine, le professeur fait son entrée et questionne :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ?
Les étudiants, se croyant au moins aussi malins que le prof, se sont concertés. La moitié répond «Oui», et l’autre moitié répond «Non».
Alors le professeur :
- Très bien, dans ce cas, que ceux qui savent expliquent aux autres de quoi il s’agit.
Emmanuel Macron visite une école.
Dans une classe, il demande aux jeunes élèves un exemple de tragédie.
Un garçon lève le doigt :
- Si mon meilleur ami se fait écraser par une voiture en traversant la rue, ce serait une tragédie.
Et Macron de répliquer :
- Non … ce serait un accident.
A son tour, une fillette lève la main :
- Si un autobus, transportant cinquante enfants, tombait dans un ravin en tuant tout le monde … ce serait une tragédie.
- Là encore, je dit non : ce serait juste une grande perte. Ce que je demande, c’est un exemple de tragédie…
Enfin, un garçonnet, d’une voix timide :
- Si un avion qui vous transporte explosait en vol sous l’effet d’une bombe, ce serait une tragédie.
- Très bien… et pourquoi me dis-tu que ce serait une tragédie ?
Le môme de répondre :
- Eh bien, d’une part, à cause de la bombe, ce ne serait pas un accident, et en plus, ce ne serait pas non plus une grande perte !