En rentrant de l'école, Toto dit à son père :
- Papa, j'ai un exposé sur la politique à faire pour demain. Tu pourrais m'aider ?
- Bien sûr !
Son père réfléchit pendant quelques minutes :
- Je travaille et je gagne de l'argent, c'est un peu comme si j'étais le capitalisme.
Ta mère dirige la maison, c'est comme le gouvernement. Nous devons nous occuper de toi, tu peut être comparé au peuple. La воnnе, c'est la classe ouvrière et ta petite sœur, c'est le futur. Tu comprends ?
Mais ceci est encore confus pour le petit Toto...
Dans la nuit, Toto est réveillé par sa petite sœur. Il va la voir et constate qu'elle a la couche pleine. Voulant prévenir ses parents, Toto va dans la chambre de ses parents. Il y trouve sa mère, seule, complètement endormie. Toto va donc voir la воnnе dans sa chambre et la trouve en train de faire l'amour avec son père. Choqué, il retourne se coucher. Le lendemain, en classe, Toto lève la main et dit à la maîtresse :
- Madame, je crois que j'ai compris ce qu'est la politique !
- Très bien, Toto ! Viens au tableau et explique-nous !
- Alors, pendant que le capitalisme baise la classe ouvrière, le gouvernement est endormi, le peuple est délaissé et le futur est dans la меrdе.
Un douanier, tout près de la retraite, prend en charge deux jeunes recrues qu'il doit instruire. Il les emmène à un poste frontière sensible et leur dit :
- Jeunes gens, souvenez-vous bien de ce que je vais vous dire. Le maître-mot de notre métier est : le FLAIR!
Ils arrêtent un camion et le chef demande :
- Que transportez-vous dans votre véhicule ?
- Des épices, rien que des épices!
- C'est ce qu'on va voir.
Il sort au hasard trois sacs du camion, les renifle, les soupèse et dit à ses élèves :
- Noubliez pas... le FLAIR... Rien que le FLAIR! Qu'y a-t-il dans ce sac ?
Les deux jeunes reniflent et soupèsent le sac. Ils déclarent en chœur :
- Des épices, chef ! Peut-être du thym ?
- Bien. Qu'y a-t-il dans ce deuxième sac ?
- Des épices, chef ! Peut-être du laurier ? répondent-ils en chœur, après avoir reniflé et soupesé le sac.
- Très bien. Maintenant, dites-moi ce qu'il y a dans ce troisième sac.
Ils reniflent et soupèsent le sac plusieurs fois. Puis ils disent, dubitatifs :
- Ce sont sûrement des épices, chef ! Mais nous ne savons pas quoi.
- Eh bien, c'est là qu'interviennent l'expérience et le FLAIR, jeunes gens. Je vais vous le dire, moi, ce qu'il y a dans ce sac. Ce ne sont pas des épices, comme monsieur veut nous le faire croire. C'est... De la quincaillerie !
Oh, chef, vous êtes formidable ! Comment avez-vous deviné ?
- Ce n'est pas bien compliqué pour un homme chevronné comme moi. Il suffit de lire. C'est écrit sur le sac : Clous de girofle!