"Le kouye"
. Raphaël Brizmenu, chef de projet, explique :
- C'est impensable et incroyable à la fois ! Depuis que l'informatique existe, nous étions persuadés que tout pouvait être ramené au bit, un 0 ou un 1. Mais, nous venons de démontrer qu'un bit est composé de 2 kouyes dont les valeurs peuvent être 00, 01, 10 ou 11. Etant entendu que bits et kouyes sont intimement liés : Lorsque le bit bouge (une ondulation par exemple) les kouyes bougent de même avec parfois une amplification du phénomène. L'unité attachée aux kouyes a été mise en conformité avec les unités de chiffrage des bits, à savoir un mega-bit est associé à deux mega-kouyes.
Cette découverte va remettre en cause toutes les bases de l'informatique. C'est d'ailleurs pour cette raison que les lobby de l'informatique américaine ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour étouffer l'affaire.
Des rumeurs circulant sur le Net, prétendraient que les programmeurs de Microsoft utiliseraient, pour des raisons économiques, des bits sans kouye, en particulier dans le noyau de Windows 95, ce qui semblerait prouver que les informaticiens de Microsoft n'ont pas de kouyes. La découverte de l'équipe du professeur Brizmenu aurait été perçue par les développeurs de Microsoft comme un affront personnel.
Brizmenu s'indigne :
- On veut nous bâillonner ! C'est une honte ! Bill Gates veut que l'informatique soit son domaine exclusif et dicter ses propres lois, nous allons protéger nos kouyes !
Aussitôt la communauté internaute a réagi en lançant la campagne : Bill don't break our kouyes !
Mais Brizmenu et son l'équipe travaillent déjà dans l'optique de découvrir une valeur annexe au kouye qui en définirait la qualité : Le Morbak.
Cette dernière valeur étant inversement proportionnelle à la qualité des kouyes. A n'en pas douter, ce sujet qui fait déjà grand bruit va diviser l'opinion : Avec ou sans kouyes. Les premiers sondages semblent… >> Cliquez pour lire la suite
Je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur le mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je suis lâche. La prochaine fois je
Répondrai tueur à gages, le relâchement des moeurs étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer.
C'est un métier gratifiant à bien des points de vue, c'est
Vraisemblablement le seul où le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son premier carton d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le quart d'heure qui suit le montage de sa bécane.
A ma connaissance conduire une voiture ne transforme personne en
Mécanicien, pas plus que raboter une porte ne fait de vous un ébéniste, mais taper sur un clavier fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps ou les ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs incantations absconses.
Nenni.
Bien au contraire, étant d'un naturel assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je préfère de très lоin un utilisateur qui se débrouille sans moi. Mais je reste persuadé qu'informaticien c'est aussi un métier.
Par contre je regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point c'était reposant, ou alors à rebooter une station Unix tous les trente six du mois pour justifier son existence.
Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows nous sommes entrés de
Plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère du Chapelier Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce qu'il a de plus … >> Cliquez pour lire la suite