Un jeune Italien se rend dans l’église de son village pour se confesser.
- Mon père, pardonnez-moi, parce que j’ai péché. J’ai fait l’amour avec une fille.
- C’est bien toi, Antonio Filippi ?
- Oui mon père, vous m’avez reconnu.
- Et qui est cette fille avec qui tu as péché ?
- Je ne peux pas vous le dire, mon père. Elle viendra peut-être se confesser à son tour et vous le saurez.
- Était-ce Maria di Bianco ?
- Je ne peux pas le dire, mon père.
- Laura Pasini ?
- Je ne vous dirai pas son nom.
- Alors, c’était peut-être Ornella Lametta ?
- Je vous en supplie, mon père, comprenez que je ne veux pas mettre la jeune fille dans l’embarras.
- Très bien, mon fils, j’admire ta bienveillance. Malheureusement, je dois te suspendre de messes pendant deux mois. Ta foi te ramènera dans le droit chemin et tu en reviendras grandi.
Sorti de l’église, le jeune homme retrouve un camarade, qui lui demande :
- Alors, qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Il m’a accordé deux mois de vacances. Et il m’a donné trois nouveaux noms de filles faciles.
Au catéchisme, le curé sermonne les enfants :
- Vous devez être sage car le bon Dieu voit tout, entend tout, sait tout, et il n’oublie jamais rien !
- Monsieur le curé, demande un petit garçon, vous nous avez bien dit la semaine dernière que le bon Dieu n’avait pas de défauts, qu’il était l’honnêteté et la perfection ?
- Mais, bien sûr, le bon Dieu est bon et parfait.
- Alors, ça va ! Il ne va certainement pas moucharder !
Dans une petite paroisse de campagne, un abbé vient d’être nommé pour aider le curé. Le jour de son arrivé, il est accueilli par son supérieur qui le met tout de suite au courant de ses activités :
- Ici, les journées sont simples, elles se déroulent toujours de la même manière. Vous vous lèverez à quatre heures et demie. À cinq heures, vous vous occupez du jardin du presbytère, vous ouvrez l’église et vous y faites un peu de ménage. À six heures et demie, vous dites la première messe. À sept heures quarante-cinq, vous allez au couvent des sœurs de Sаinт- Vincent-de-Paul pour la confession. Vous en avez pour un moment, là-bas. Vers neuf heures, vous revenez ici faire le catéchisme aux enfants. À dix heure trente, vous allez visiter les malades à l’hôpital. À midi, vous revenez préparer le déjeuner, faire un peu de ménage et mettre la table. Après le repas, vous devrez me lire mon bréviaire car ma vue baisse et, pendant que je me repose, vous vous occuperez des linges sacerdotaux : lavage et repassage. À trois heures, visite de l’hospice des vieillards. À cinq heures, c’est l’heure de la confession pour les paroissiens. À sept heures, vous dites la messe du soir. À huit heures, vous revenez préparer le dîner. À neuf heures, vous faites la vaisselle et vous rangez le presbytère. À dix heures, vous préparez mon sermon pour le dimanche suivant. Je pense que ce programme vous convient. Des questions ?
- Oui. Dites-moi, est-ce que vous avez de la farine ?
- Oui, bien sûr ! Mais pourquoi me posez-vous cette question ?
- Eh bien parce que, entre onze heures et quatre heures et demie du matin, j’aurais peut-être pu faire du pain !
Un petit garçon se promène avec le curé dans les rues du village, ce dernier se charge de l’évangéliser. Il lui dit :
- Tu verras, Dieu est bon, mon petit. Jésus aussi est bon…
À un moment, ils passent devant une maison où une femme est en train de nettoyer ses vitres, mais elle a malheureusement oublié de mettre une culotte…
Le petit garçon demande au curé :
- Hé, mon père ! C’est quoi qu’elle a là, la dame ?
- Eh bien… Pfff… Heummmm… Eh bien, vois-tu, mon fils, c’est l’œil du Seigneur.
- Ben ça alors, il a de gros sourcils, hein !