Un professeur de psychologie commence son cours :
- Aujourd'hui, nous allons étudier les différents stades de la colère.
Il fait venir un téléphone dans la salle, compose un numéro au hasard et demande :
- Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s'il vous plaît?
- Vous faites erreur, il n'y a pas de Jacques à ce numéro.
Il se tourne alors vers les étudiants et dit :
- Vous venez d'assister à la phase de mise en condition.
Il recommence et la dame, un peu agacée, répond :
- Je vous ai déjà dit qu'il n'y avait pas de Jacques ici!
Il réitère une воnnе douzaine de fois, raccroche après s'être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique et s'adresse à son auditoire :
- Voilà enfin le niveau ultime de la colère.
Là-dessus, un étudiant lève la main :
- Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur.
Et, pour illustrer, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :
- Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi?
Dans le village de Tabom'poussé-Mwaj'bouj'pah, au milieu de la brousse, se trouve un dispensaire médical.
Il y a un médecin-chef et un élève-infirmier. Un soir, le chef dit au jeune :
- Demain, je ne serai pas là, Mékeskiboula, car c'est l'ouverture de la chasse au gnou. Alors, il faudra que tu te débrouilles! Mais je pense, présentement, là dis-donc, que tu es suffisamment mûr pour t'en sortir tout seul! Je passerai dans la soirée, afin de vérifier si tout a bien fonctionné. Le lendemain soir, le médecin demande :
- Alors, Mékeskiboula, tu as eu beaucoup de patients, aujourd'hui ?
- Oui chef. J'ai vu trois personnes. Tout d'abord, un gars qui avait très mal dans sa tête. Alors, je lui ai donné de l'aspirine!
- Tu as bien réagi, Mékeskiboula, je n'aurais pas mieux fait! Ensuite ?
- Ensuite, j'ai vu un type qui se plaignait de surdité progressive. Alors, je lui ai nettoyé les oreilles avec un coton-tige.
- Je te félicite pour cette excellente initiative, Mékeskiboula. Un jour, tu seras un grand médecin! Et après?
- Eh bien, après, il y avait une jeune femme très, très, excitée, chef. Elle m'a dit : aide-moi, je t'en supplie. Je n'ai pas vu un homme depuis de nombreux mois!
- Ah ? Et qu'est-ce que tu as fait pour ce cas-là, Mékeskiboula ?
- Je lui ai mis des gouttes dans les yeux, chef!
Dans une brasserie, une jolie femme s'approche du bar. Elle fait signe au barman de s'approcher plus près.
Lorsqu'il arrive, elle lui fait signe de façon assez séduisante de se rapprocher encore. Il se penche et elle commence à lui caresser la barbe.
- Êtes-vous le gérant, dit-elle en caressant sensuellement son visage ?
- Euh... en fait non, répond le barman.
- Pouvez-vous aller le chercher, demande la femme en glissant sa main dans les cheveux du barman ?
- Malheureusement non, souffle le barman.
- Pouvez-vous faire quelque chose pour moi, demande la femme en passant ses doigts sur les lèvres du barman ?
- Bien sur, répond l'homme.
- Je voudrais lui laisser un message, dit-elle en glissant un doigt, puis l'autre dans la bouche du barman qui se met à les sucer.
- Quel est votre message ?
- Dîtes-lui qu'il n'y a ni papier ni savon dans les toilettes des femmes...
Le père de Toto l'appelle et lui dit :
- Rassure-moi, mon fils. Je ne t'entends jamais dire de gros mots, ce dont je te félicite. Mais j'espère que tu n'en dis pas non plus à l'extérieur, par exemple à l'école ?
- Oh, non, papa. Je ne dis jamais de gros mots, nulle part!
- C'est bien, mon fils. Mais, dis-moi, tes petits camarades, eux, est-ce qu'ils en disent ?
- Oh la la. Tu ne peux pas savoir. Ils n'arrêtent pas d'en dire !
- Mais comment celà se fait-il ?
- Ben, parce que, eux, ce sont des enculés !
Cela fait trois jours que la maîtresse explique le système des fractions aux élèves. Pour vérifier qu'ils ont tous bien compris le mécanisme, elle demande :
- Sophie, dis-moi, si je coupe une pomme de terre en deux, qu'est-ce que j'obtiens ?
- Deux moitiés, maîtresse.
- Très bien. Martin, dis-moi, si je coupe les moitiés en deux, qu'est-ce que j'obtiens ?
- Quatre quarts, maîtresse.
- Super. Brigitte, dis-moi, si je recoupe les quarts en deux, qu'est-ce que j'obtiens ?
- Huit huitièmes, maîtresse.
- Magnifique. Toto, dis-moi, si je coupe encore les huitièmes en deux, qu'est-ce que j'obtiens ?
- Des frites, maîtresse !