Il y avait dans un village deux hommes qui s'appelaient Jules. L'un était prêtre et l'autre chauffeur de taxi. Le destin voulut que tous deux meurent le même jour. Ils arrivent au ciel et se présentent devant le Seigneur.
Jules, le chauffeur de taxi, passe en premier. Dieu consulte ses registres et lui dit :
- Très bien, mon fils, tu as gagné le Paradis. Tu as droit à une tunique en fils d'or et un bâton en platine.
Pour l'autre Jules, Dieu lui dit :
- Bien, tu as mérité le Paradis. Tu as droit à une tunique de lin et un bâton en chêne.
Le prêtre est surpris:
- Pardon Seigneur, mais il doit y avoir une erreur. Je suis bien Jules, le prêtre !
- Oui mon fils, tu as mérité le Paradis avec cette tunique de lin.
- Non ! Ce n'est pas possible ! Je connais l'autre Jules, il vivait dans mon village. C'était une catastrophe comme chauffeur de taxi ! Il avait des accrochages tous les jours, il roulait comme un dingue et conduisait très mal. Et moi j'ai passé 50 ans de ma vie à prêcher tous les dimanches à la paroisse. Comment est-il possible qu'on lui donne la tunique en fil d'or et à moi celle-ci ?
Et Dieu lui répond :
- Non, mon fils, il n y a aucune erreur. Nous faisons maintenant des évaluations et des bilans.
- Comment ?... Je ne comprends pas.
- Oui, nous travaillons au résultat et avec des objectifs. Durant ces derniers 25 ans, chaque fois que tu prêchais, les paroissiens s'endormaient... Mais lui, chaque fois qu'il conduisait, tout le monde priait...
Un athée (et qui le revendique), est assis sur un banc dans un jardin public. Un curé en soutane (c'est pour qu'on sache que c'est un curé), vient s'asseoir à côté de lui sur le banc.
L'athée dit:
- Comment pouvez-vous croire en Dieu? Vous pensez bien qu'une telle entité ne peut exister!
Le prêtre répond:
- Comment pouvez-vous dire une telle chose mon fils? Bien sûr que Dieu existe! Regardez tout autour de vous: tout cela est son oeuvre!
L'athée reprend:
- Allez, vous voyez bien ce que je veux dire, le monde est tellement... incongru. Il est impossible que tout cela ai été créé par un Dieu.
Prenez le colibri: Toute sa vie, il butine de fleur en fleur et il n'a pas besoin d'aller très lоin pour trouver du nectar. Il passe toute sa vie dans un très petit endroit et pourtant, il pourrait voler partout dans le monde!
Et maintenant, prenez l'hippopotame. Gros, lourd, pataud... il a besoin d'une centaine de kilos de nourriture par jour et pourtant, il ne peut pas se déplacer très lоin pour la trouver. Oui, cet hippopotame devrait pouvoir se déplacer plus librement de manière à trouver plus facilement sa nourriture. Pourquoi donc est-ce que les hippopotames ne volent pas? Non mais, je vous pose la question; hein?! v Et à ce moment là, une mouette qui passait au dessus du parc lâche son bol fécal (i. E. la mouette fiente), juste entre les deux yeux de l'athée!
Et le prêtre dit en souriant:
- Je pense que vous avez votre réponse, et elle vient d'en haut!
C'est un vieux billet de 10 FF et un autre de deux cent francs dans le même état d'usure qui se retrouvent au centre de destruction des vieux billets de la Banque de France.
Sur le tapis-roulant qui les amène à la déchiqueteuse, ils discutent de leurs vies respectives. Le billet de 200 évoque ses voyages au travers du pays.
"J'ai eu une assez воnnе vie : Je suis allé à Nice et à Bordeaux, dans les meilleurs restaurants de France, dans les spectacles parisiens, je suis meme parti en croisière en Méditerrannée.
- Pas mal ! T'as vraiment fait du chemin !", dit le billet de dix.
- Ouais, je suis assez content. Et toi?, où as-tu été durant ta vie ?
- Oh, j'ai été à l'église méthodiste, à l'église charismatique, à l'église baptiste, à l'église catholique, à l'église luthérienne...
Et le billet de deux cent dit:
- C'est quoi, une église ?
C'est le curé le plus dévot qui ait jamais existé sur terre qui meurt.
Naturellement, il arrive directement au Paradis sans passer par la case Purgatoire.
Saint Pierre l'accueille et lui dit:
- Bonjour. Nous t'avons attendu longtemps et nous sommes vraiment très heureux de te recevoir au Paradis. Tout le monde te connaît bien ici, à tel point que nous avons décidé de t'accorder ce que tu désirais le plus au monde avant d'arriver ici.
Alors le curé dit:
- J'ai toujours admiré la vierge Marie, et j'aurai voulu discuter un peu avec elle...
À peine a-t-il terminé sa phrase que la vierge Marie, la seule, l'unique, est à côté de lui!
Le curé se lance:
- Oh Marie, si vous saviez. J'ai toujours été un de vos plus fervent admirateurs. Je connais tout de votre vie. J'ai vu tous les portraits qui ont été faits de vous. A ce sujet, si vous le permettez, j'aurai une question à vous poser: On vous a toujours peinte avec une sorte de sourire triste, et je me suis toujours demandé qu'est-ce qui pouvait attrister une femme telle que vous?
Et la vierge Marie lui répond:
- Et bien, en fait, pour tout dire, j'espérais vraiment avoir une fille...
Un corse est adossé à un châtaignier, où il récupère gentiment de la matinée, avant d’attaquer la soirée, quand s’arrête soudain un touriste, un de ces randonneurs qui sillonnent le pays à la belle saison.
- Excusez moi Mr, pourriez vous me donner l’heure s’il vous plait ?
Le corse sans sans bouger plus qu’il ne faut, léve le bras et soupèse les testicules de son âne qui était juste à côté de lui, avant de répondre :
- Ben... là, il est treize heures douze.
Le touriste qui s’était posé, le regarde quelque peu interloqué, mais bon il remercie l’ami Corse en lui racontant plus où moins sa randonnée depuis le matin.
Le temps passe, et le touriste remets les chaussures qu’il avait quitté un instant et repose la question au paysan.
- Et alors qu’elle est donc l’heure maintenant, s’il vous plait ?
Le paysans lève de nouveau le bras, se saisi de nouveau des testicules de son âne et répond sans hésiter :
- Là, il est 13:48, tout juste !
Le touriste interloqué mais curieux demande alors à l’homme comment il fait pour ainsi être capable de donner l’heure rien qu’en soupesant les testicules de l’animal.
La réponse ne se fait pas attendre :
- Ben ce n’est pas en soupesant ses testicules que je donne l’heure, c’est simplement que de là où je suis, elles me cachent l’horloge du clocher de l’église, et en les lui soulevant, je peux voir l’heure...