- Chérie, j’ai eu ma paye ! Du coup, j’ai acheté un billet de loterie.
- Tu as bien fait ! approuve la femme. Si on gagne, je m’achèterai une belle machine à laver.
- Et moi, dit l’homme en plein rêve, j’achèterai une voiture. Comme celle que nous avons admirée l’autre jour…
- Oh oui ! renchérit la fille du couple. Je monterai derrière, papa.
- Bravo ! s’emballe leur fils de huit ans. Moi je pourrai avoir mon beau costume de marin… Et avec je monterai dans la voiture à côté de papa.
- Toi, dit la mère, tu monteras où on te dira.
- Non ! pleurniche le môme. À l’avant, avec papa.
- T’iras derrière ou t’auras une trempe !
- Je veux devant… Devant… Devant…
- Oh, ça suffit, hein ! Et d’abord, descends tout de suite de l’auto…
Dans un petit village de la région parisienne, un dimanche matin, un homme est en train de jouer au tennis quand la sirène, appelant les pompiers, se met à hurler. Aussitôt il lâche sa raquette et son adversaire, car c’est un soldat du feu, et il se précipite à la caserne de pompiers.
Arrivés sur les lieux de l’incendie, le feu a envahi les étages supérieurs d’un immeuble et une femme est au bord d’une fenêtre, menacée par les flammes.
- Sautez ! crie le capitaine des pompiers.
La dame obéit, saute et vient s’écraser aux pieds de notre joueur de tennis.
- Vous auriez pu essayer de la rattraper dans vos bras! reproche le capitaine.
Et le type de répondre :
- Mais moi, je l’attendais au rebond…
Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…
Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
- J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une воnnе et une mauvaise. Commençons par la воnnе : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !
Une véritable ovation salue cette nouvelle.
- Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…
Généralement, lorsqu'un navire débarque dans un port, il envoie des cordes pour qu'on l'attache au quai. Un jour, un navire étranger débarque au port d'Alger et voilà que l’employé du port sur le quai cri en direction de la personne sur le bateau:
- « Armi lehbila ! (cela veut dire: envoies la corde) ». Le marin le regarde avec de grands yeux sans savoir ce qu'il veut dire. L’employé du port répète une deuxième fois:
- « yaw Armi lehbila ! » et une fois de plus, le marin fait des gestes insinuant qu'il n’a rien compris. A ce moment là, un autre employé du port, voyant le manège, se dirige vers son collègue et lui demande :
- « c'est quoi le probleme ?». Et l'autre répond:
- « depuis tout à l'heure, je lui dit Armi lehbila mais il ne le fait pas !! ». Alors, celui-ci lève sa tête et dit au marin : »you speak english ? » et le marin tout content lui répond avec enthousiasme: »yes! I do ». Et l'algérien lui réplique :
- « Emala, armi lehbila..... »