C'est une femme qui vient de larguer son mec et elle n'a pas le moral.
Elle fait le tour des bars pour noyer sa déprime.
Dans un bar au dernier étage de la Tour Montparnasse elle voit un mec seul au bar qui a l'air de s'ennuyer.
Elle s'assied à côté de lui et le salue le sourire aux lèvres.
- Bonsoir beau mec, qu'est que vous faites comme ça tout seul ?
- Je bois une bière magique.
- Une bière magique ?
- Ben ouais regarde !
Il avale une gorgée, la regarde dans les yeux, ouvre la fenêtre et saute, fait 2 loopings 3 fois le tour de la Tour Montparnasse et finit par rentrer par la fenêtre pour se rasseoir tout sourire.
La fille regarde la bière, le regarde dans les yeux, sourit elle aussi, pique la bouteille de bière boit une gorgée et à son tour saute par la fenêtre et aaaahhhhhhhhhhhhhh... SPLASH...
Elle s'écrase.
Le barman qui ne faisait pas attention se tourne vers l'homme hébété et dit:
- Рuтаin Superman, qu'est-ce que tu peux être соn quand t'es bourré !

Le froid, c'est relatif :
- 18 °C : les habitants d'Hawaï mettent deux couvertures pour dormir.
- 10°C : les habitants d'Helsinki éteignent le chauffage, il fait trop chaud, et les russes se mettent au jardinage.
- 2°C : en Italie les voitures ne démarrent plus
0°C : l'eau gèle.
- 1°C : quand on respire ça fait de la buée. De leur côté les russes mangent des glaces et boivent de la bière fraîche.
- 4°C : ton chien essaie de squatter ton lit
Vague de froid.
- 10°C : en France les voitures ne démarrent pas.
- 15°C : aux Etats-Unis non plus.
- 18°C : les habitants d'Helsinki rallument le chauffage, pendant ce temps là les Hawaïens ont gelé.
- 20°C : la respiration devient audible dans le froid, le visage gèle.
- 21°C : si tu réussis à sortir le chien, ses besoins gèlent immédiatement.
- 24°C : les voitures allemandes ne démarrent plus.
- 27°C : ton chien essaie de rentrer dans ton pyjama.
- 29°C : en Suède les voitures ne démarrent pas.
- 33°C : plus aucune voiture ne démarre, sauf les russes.
- 38°C : les russes referment leur manteau jusqu'au dernier bouton.
- 43°C : les voitures russes ne démarrent plus, même à la vоdка.
- 50°C : les habitants d'Helsinki ont gelé.
- 60°C : les phoques abandonnent le Pôle Nord pour aller vers le sud.
- 75°C : le Père Noël quitte lui aussi le Pôle Nord.
- 120°C : l'alcool gèle, les russes sont en colère
Un Irlandais du nom de Murphy va voir le médecin pour connaître le résultat de ses examens. Le médecin regarde Murphy droit dans les yeux et lui dit :
- Vous avez un cancer incurable. Je vous donne de 2 semaines à 1 mois.
Anéanti par la nouvelle, Murphy va trouver son fils et lui dit :
- Fils, les Irlandais fêtent quand les choses vont bien et aussi quand elles vont mal. J'ai un cancer et il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre. Viens avec moi au pub boire quelques bières.
Après 3 ou 4 chopes, Murphy et son fils sont un peu moins tristes et commencent à rire. Leurs rires attirent quelques vieux amis de Murphy, qui leur demandent ce qu'ils fêtent. Murphy leur répond :
- Les Irlandais fêtent les bonnes comme les mauvaises nouvelles. On m'a diagnostiqué le SIDA et il ne me reste que peu de temps à vivre. Buvez avec nous à ma fin prochaine.
Au bout de plusieurs heures de guindaille, tout le monde rentre chez soi et le jeune Murphy se tourne vers son père :
- Papa, je ne comprends pas. Je croyais que tu avais le cancer, mais tu viens de dire à tes amis que tu avais le SIDA ?
- Je vais bien mourir du cancer, fils. Mais je veux être sûr qu'aucun de ces bâtards ne couchera avec ta mère quand je ne serai plus là !

Journal de confinement
JOUR 1 : Mercredi 18 mars. Premier jour à quatre à la maison. Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin. Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j'imagine qu'il faut le temps de s'organiser. Ce midi, apéritif en famille, jeux l'après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter. Petit air de vacances !
JOUR 2 : Jeudi 19 mars. Première tonte de l'année ! J'adore l'odeur de l'herbe coupée. Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre, les premiers jours de printemps sont toujours agréables ! Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours. La vie s'organise tranquillement.
JOUR 3 : Vendredi 20 mars. Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme... Léa fait des dessins pour papa et maman. Trop mignon.
JOUR 5 : Dimanche 22 mars. Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre ! Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop ! Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c'est moche pour la planète. Côté divisions, on rame...
JOUR 7 : Mercredi 25 mars. Si Mathis me demande encore une fois ce qu'est un dividende, je lui fais manger son cahier ! Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée. Mathilde s'est lancée dans la confection d'un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux. Est-ce vraiment une воnnе idée ? Le temps commence à sembler long.
JOUR 10 : Samedi 28 mars. Je crois que mon fils est соn, j'ai abandonné la division. On a une semaine de rетаrd sur le travail envoyé par la maîtresse. J'ai vomi le gâteau aux marrons.
JOUR 11 : Dimanche 29 mars. La caisse à outil est nickel, j'ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids. J'ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips.. Je commence à voir flou.
JOUR 14 : Mercredi 1er avril. On continue sur le passé simple. La décence m'oblige à me taire...
JOUR 15 : Je rédige une lettre à l'attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils. J'ai envie d'écouter Céline Dion en passant l'aspirateur dans le garage. Je crois que ça va pas le faire.
JOUR 16 : Vendredi 3 avril. « Les enfants prenâmes le goûter sur la terrasse ». Bon c'est fois-ci c'est clair, Mathis n'aura pas non plus le prix Nobel de littérature... J'ai envie d'épouser sa maîtresse... Je crois que je commence à délirer... Léa regarde la télé H 24. Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je ne le sens pas trop. J'ai déjà pris cinq kilos...
JOUR 17 : Samedi 4 avril. Je crois que j'ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce рuтаin de passé simple de меrdе ! La pièce montée s'est cassé la gueule. J'ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !
JOUR 18 : Dimanche 5 avril. Pour la première fois de ma vie, j'ai prié Dieu...
JOUR 19 : J'ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé...
JOUR 20 : Passé la journée à chercher le chien, on l'a perdu !
JOUR 21 : Меrdе, c'est vrai, on n'a pas de chien ! J'attaque ma cinquième bière de la journée. Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.
JOUR 30 : 36 mars. Je suis sûr d'avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous : elle promenait son Bescherelle en laisse. Je vais reprendre un ricard …
JOUR 31 : J'ai les dents qui grattent, je transpire des yeux. Je me rends compte que mon slip est à l'envers. Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j'ai l'air encore plus соn.
JOUR 32 : An 3020 après ma belle-mère. Plus de farine dans les magasins, Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four. Mathis essaye de diviser le passé simple. Léa bave devant la télévision. Les stocks de Ricard sont épuisés. Au secours...
JOUR 40 : 37 avril 2028. Oh рuтаin on a remonté le temps ! Il se passe des trucs bizarres... Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c'est. Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file je jetons. De toute façon je ne sais plus comment je m'appelle. Je ne sais même plus pourquoi j'écris. C'est la fin...
JOUR 50 : Il s'est passé quelque chose. Il y a des gens partout, on entend « c'est fini ! », « C'est fini ! », « Plus de confinement ! ». Je ne sais pas ce qu'il se passe. Je sors pour voir. Je m'y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée. Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes. Direction les urgences.
JOUR 60 : Vendredi 15 mai. Reprise du travail depuis une semaine. Mathilde, Mathis et Léa vont bien. La vie a repris son cours normal, si ce n'est que j'ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité (mon double ne parle qu'au passé simple et cherche à diviser tout ce qu'il peut, c'est un peu pénible...) Mais bon nous en sommes sortis vivants ! Rendez-vous demain chez la psy, 15h30...