L’autre jour, alors qu’on prenait une bière ensemble, une copine me dit:
- J’ai un problème avec mon petit ami: il ne veut pas me dire qu’il m’aime, sauf pendant qu’on fait l’amour!
- C’est normal, lui répondis-je, tiens, je suis sûre qu’une fois bien lancée, si tu lui dis « Dis-moi que tu es le Père Noël», il te dira «je suis le Père Noël»! Fais l’expérience, tu vas voir.
Quelques jours plus таrd, je la revois et elle me raconte qu’elle a tenté l’expérience:
- Le soir du jour où on s’est vu, on a fait l’amour. Alors je lui ai d’abord dit:
- «Dis-moi que tu m’aimes». Il m’a aussitôt répondu «je t’aime». Ensuite, je lui ai dit «Dis-moi que tu es le Père Noël», et là, il a eu une seconde d’hésitation avant de me répondre «Je suis le Père Noël…»
- Ha! Tu vois, je te l’avais bien dit! Et ensuite, il ne t’a pas demandé pourquoi tu lui avais posé cette question?
- Non, il a juste voulu savoir pourquoi je l’avais giflé.
C’est un légionnaire qui a fait quarante ans d’armée, il touche sa prime de départ, une fortune. Il va dans les bistrots, il boit de la bière, du whisky, du vin.
Il fait du mélange et pour son dernier soir, il revient à sa caserne à Marseille. Mais il a tellement bu qu’il a envie d’uriner. Alors il se met le long d’un mur, il sort sa vigoureuse et il lui parle :
- Tu te souviens de toutes nos campagnes, l’Indochine, le Tonkin, la petite Zizine au Tonkin, et la petite Mauricette à Saïgon, et pendant la campagne d’Italie, la Sophia merveilleuse, et en Allemagne, la grosse Greta, et la campagne de France, tu te souviens de Germaine Bouilloux ?
À un moment, il pète et alors il dit :
- Eh ! toi, tais-toi, tu as eu ton compte aussi.
Dans un pub du pays de Galles, un type sirote sa bière au comptoir lorsqu’il voit avec stupeur une grenouille sautiller jusqu’à lui, plonger dans son bock et se mettre à nager. Avant qu’il ait eu le temps de s’en remettre, la grenouille sort du verre, s’ébroue et disparaît.
- Vous avez vu ça ! s’exclame le type en prenant les autres consommateurs à témoin.
- Quoi donc ?
- La grenouille qui a sauté dans mon verre !
Tout le monde s’esclaffe.
- Tu devrais arrêter de boire, ça te donne des hallucinations !
Furieux, le type va s’installer dans un coin, près du pianiste, et commande une autre bière. Presque aussitôt, il voit avec horreur la grenouille venir vers lui et, avec le même calme imperturbable, sauter dans son verre pour s’y baigner puis s’en aller tranquillement.
- Ça alors ! s’exclame le type. La grenouille !
- Quelle grenouille ? demande le pianiste.
- La grenouille qui se baigne dans un verre de bière ! Ça vous dit rien ?
Le pianiste réfléchit quelques secondes, puis :
- Non, je ne connais pas. Mais si vous me sifflez l’air je pourrai peut-être vous le jouer…
Un énorme docker entre dans un bordel d’Amsterdam.
- Y m’ faut une fille bien plantée, qu’ait pas froid aux yeux et qui sache bien encaisser.
- J’ai ça, répond la maquerelle. Premier étage, deuxième porte à gauche.
Le docker s’engage dans l’escalier lorsque la maquerelle le rappelle :
- Hé ! Vous ne voulez pas quelque chose à boire ?
- Tiens, воnnе idée. Donnez-moi donc un pack de Heineken.
Cette fois, le gaillard monte l’escalier et entre dans la chambre.
Quelques minutes plus таrd, il voit arriver une femelle de choc, entièrement nue, avec son pack de bières sous le bras.
- Toi, j’ai l’impression que t’es juste mon gabarit ! déclare le docker, enchanté.
Il s’avance vers la prostituée, un sourire gourmand sur les lèvres, mais sans lui laisser le temps de réagir, la solide femme se retourne et lui présente un popotin musclé.
- Ha ! Ha ! fait le docker. Je vois qu’on aime les positions spéciales. Comment s’appelle celle-là ?
- Hein ? Quelle position ? réplique la grosse gagneuse. Je pensais simplement que tu voulais décapsuler une cannette avant de passer aux choses sérieuses.
Un turfiste a décidé, pour une fois, d’emmener sa jeune et charmante femme blonde aux courses.
- Tiens, chérie, dit-il en lui tendant un billet de cinquante euros. Va me jouer ça sur Belle d’amour, dans la troisième.
La jeune femme se présente au guichet et annonce son pari, mais un gars avec une casquette à carreaux la prend par le bras.
- Belle d’amour ? Vous rigolez, non ? C’est un vrai tréteau, ce cheval-là… Jouez plutôt Rêve de mai, vous m’en direz des nouvelles !
La jeune femme se laisse influencer, joue Rêve de mai et rejoint son mari dans les tribunes, juste à temps pour voir Belle d’amour franchir la ligne d’arrivée en tête.
- On a gagné ! s’écrie le mari. Tu n’es pas contente ?
- Mon chéri, je dois t’avouer quelque chose, répond la jeune femme en baissant les yeux.
Et elle lui raconte ce qui s’est passé. Le mari, furieux, se contient et tend de nouveau un billet de cinquante euros à son épouse.
- Bon, c’est pas grave. Place-moi ça sur Vif-argent dans la quatrième…
Au guichet, la jeune femme retrouve le type à la casquette à carreaux.
- Vif-argent ? Vous n’y pensez pas ! C’est Flambeau qui va gagner. Vous pouvez me croire, le jockey est le frère de la cousine de ma concierge. C’est du cousu main !
La malheureuse fait une fois de plus confiance à l’homme à la casquette à carreaux et, bien sûr, c’est Vif-argent qui remporte la course.
- Quoi ? hurle le mari. Tu as encore cru cet escroc ? Mais bon sang qui est-ce qui m’a fichu une воnnе femme pareille !
- Excuse-moi, chéri, dit-elle d’une petite voix. Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à boire, pour me faire pardonner ?
- Ouais, dit le gars en se calmant. Prends-moi une bière, tiens…
Cinq minutes plus таrd, la jeune femme revient avec un jus d’orange.
- Ben, et ma bière ?
- Ne te fâche pas, chéri, répond piteusement la jeune femme. J’ai encore rencontré ce type à la casquette à carreaux…
Un type arrive chez son meilleur pote, c'est sa femme qui lui ouvre la porte.
- Hé, il est pas là, Marcel ? Faut que je le voie !
- Ah non il est parti faire une course, il ne va pas être long.
- Je peux l'attendre ?
- Bien sur ! Entre et assis-toi ! Je t'amène une bierre...
Comme elle revenait avec deux bières, le copain lui dit :
- Tu sais, Betty, t'as vraiment les plus beaux seins de la terre, je paierais bien 250 balles pour en voir un !
Betty y réfléchit une seconde et se dit que puisque son mari les voit tous les jours gratuitement, il n'y a pas de raison que son copain n'en profite pas non plus.
Elle ouvre donc son corsage et sort un sein pour le montrer.
- Ce qu'il est beau ! C'est dommage de n'en voir qu'un... Tiens je te file encore 250 balles et tu me montres les deux !
Au point où elle en était, Betty se dénude complètement la poitrine.
Le copain la remercie chaleureusement et dépose un billet de 500 Francs sur la table et s'en va.
Un peu plus таrd, le mari revient, sa femme lui dit que son copain était passé.
- Ah, répondit le mari, il t'a laissé les 500 balles qu'il me devait ?