Galiciens (bruit de fond) : Ici le A-853, merci de bien vouloir dévier votre trajectoire de 15 degrés au sud pour éviter d'entrer en collision avec nous. Vous arrivez directement sur nous à une distance de 25 miles nautiques.
Américains (bruit de fond) : Nous vous recommandons de dévier vous-même votre trajectoire de 15 degrés nord pour éviter la collision.
Galiciens : Négatif! Nous répétons: déviez votre trajectoire de 15 degrés sud pour éviter la collision.
Américains (une voix différente de la précédente) : Ici le capitaine! Le capitaine d'un navire des Etats-Unis d'Amérique. Nous insistons, déviez votre trajectoire de 15 degrés nord pour éviter la collision.
Galiciens : Négatif ! Nous ne pensons pas que cette alternative puisse convenir, nous vous suggérons donc de dévier votre trajectoire de 15 degrés sud pour éviter la collision.
Américains (voix irritée) : Ici le capitaine Richard James Howard, au commandement du porte-avions USS LINCOLN, de la marine nationale des Etats-Unis d'Amérique, le second plus gros navire de guerre de la flotte américaine! Nous sommes escortés deux cuirassiers, 6 destroyers, 5 croiseurs, 4 sous-marins et de nombreuses embarcations d'appui. Nous nous dirigeons vers les eaux du Golfe Persique pour préparer les manœuvres militaires en prévision d'une éventuelle offensive Irakienne. Nous ne vous suggérons pas, nous vous ordonnons, de dévier votre route de 15 degrés nord! Dans le cas contraire nous nous verrions obligés de prendre les mesures qui s'imposent pour garantir la sécurité de cette flotte et de la force de cette coalition. Vous appartenez à un pays allié, membre de l'OTAN et de cette coalition, s'il vous plait, obéissez immédiatement et sortez de notre trajectoire.
Galiciens : C'est Juan Manuel Salas Alcántara qui vous parle, nous sommes deux personnes, nous sommes escortés par notre chien, par notre bouffe,deux bières et un canari qui est actuellement en train de dormir. Nous avons l'appui de la radio de la Corogne et d… >> Cliquez pour lire la suite
Mon beau, mon grand Gérard, mon Gégé,
Cette séparation aura été pour moi l'occasion de faire le point sur notre relation.
C'est maintenant clair, j'ai mûrement réfléchi et tu es l'homme avec qui je veux fonder un foyer et construire ma vie.
Mais la raison n'est pas tout, mon c?ur aussi me crie de retourner vers toi, car tu me manques, Gégé, tu me manques énormément. Je pense à toi sans cesse, ton image brûle mes pensées.
Je sais, j'ai été injuste avec toi, je t'ai quitté parce que je ne supportais plus que tu invites tes amis à regarder du foot à la télé en buvant de la bière. Mais n'est-ce pas là une preuve de ton grand sens de l'amitié, de ton grand coeur ?
Je regrette notre dispute lors de mon départ, et tous les mots blessants que j'ai pu te dire. Je ne les pensais pas, tu sais comment on peut s'emporter sous le coup de la colère.
Il faut que je t'explique ma relation avec Jean-Philippe. Je me suis affichée partout en ville avec lui pour être bien sûre que tu nous découvres un jour. Je revois encore la scène quand tu nous as trouvés enlacés sur une banquette dans cette boîte de nuit, ton sang n'a fait qu'un tour !
Qu'est-ce que tu lui as mis ! J'ai été le voir ce matin et le chirurgien pense qu'il pourra sortir dans 4 mois de l'hôpital. Je vais commencer à lui chercher une place dans un centre de rééducation tout de suite, c'est le moins que je puisse faire pour lui. Tout ça n'était qu'une comédie, une mise en scène !
Tu ne penses tout de même pas que je me serais éprise de ton meilleur ami ?
C'était un test pour voir si tu m'aimais encore, je ne pouvais le demander qu'à lui car il t'aime énormément, tu le sais, et il comprenais la situation. Ta réaction a dépassé mes espérances, je vois que tes sentiments pour moi sont toujours aussi forts qu'avant et que notre amour pourra repartir sur une base sûre.
Et plus que la raison, plus que le coeur, mon corps te réclame Gérard.
J'étais idiote de refuser toutes les choses que tu voulais me faire, mais … >> Cliquez pour lire la suite