En classe de catéchisme, Monsieur le curé demandait à ses élèves comment ils croyaient que les gens allaient au ciel.
Toto leva immédiatement la main, voulant répondre. Croyant qu’il allait encore dire une stupidité comme d’habitude, Monsieur le curé fit semblant de ne pas le voir et demanda plutôt à Sophie.
- Hummm… Moi, Monsieur le curé, je crois qu’un ange vient chercher notre âme et qu’il l’amène jusqu’au paradis.
Toto continuait de lever la main et insistait en disant:
- « Moi Monsieur le curé ! » continuellement. Le curé continua de l’ignorer et demanda à Pierre ce qu’il en pensait :
- Moi, Monsieur le curé, je crois qu’il y a une porte d’ascenseur qui s’ouvre devant nous. Nous y entrons et ainsi, nous pouvons monter jusqu’au ciel.
Toto insistait encore pour répondre, et le curé finit par lui dire :
- Oui, Toto, comment crois-tu que les gens vont au ciel ?
- Les pieds en premier Monsieur le curé !, répondit fièrement Toto.
- Mais que veux-tu dire exactement par là Toto ?
- Et bien hier soir, j’ai été dans la chambre de mes parents. Ma mère était couchée sur le dos, les jambes dans les airs pointant le ciel et elle criait :
- « Oh mon Dieu… Je viens… »
Toto, 15 ans, ne connaît pas encore femmes. Son père, croyant bien faire, l’ emmène aux putes. Comme Toto ne sait pas y faire, le père lui donne un talkie-walkie.
- Voilà, comme ça, je te donnerai des instructions à distance.
Toto va dans un hôtel avec une рuте qui, une fois dans une chambre, lui enlève son jean.
- Papa, papa, elle m’a enlevé mon jean !
- C’est bien, ça ! Enlève lui sa jupe !
Toto s’ exécute ; la fille lui enlève son T-shirt.
- Papa, papa, elle m’a enlevé mon T-shirt !
- Bon, toi, tu lui enlèves son T-shirt aussi.
Toto lui enlève son T-shirt avec délicatesse. La fille lui enlève son slip.
- Papa, papa, elle m’a enlève mon slip !
- Enlève-lui ses sous-vêtements !
Toto découvre complètement sa compagne et devant le corps de déesse qui lui est montré, fit d’une voix tremblante :
- Et maintenant ?
- Enfonce lui ce que nous on a, et que elle, elle n’a pas.
Et il lui enfonce le talkie-walkie !
Toto est allé au cirque pour voir les tigres. Au milieu de la piste, on a dressé une immense cage, et dans la cage, il y a un dompteur avec une douzaine de tigres. Le dompteur fait claquer son fouet, mais voilà que soudain, il glisse dans la sciure et il s’étale par terre.
Aussitôt, tous les tigres se jettent sur lui, et en trois secondes, il n’en reste plus rien, même pas un ongle, à peine un peu de sang sur les babines des fauves.
Alors, les spectateurs se mettent à hurler de terreur et Toto fond en larmes. Son papa le prend par le bras et lui dit :
- Allez ! On rentre à la maison ! T’es trop sensible fiston ! Le dompteur, il lui est arrivé un accident, mais ce sont les risques du métier !
Et Toto crache entre deux sanglots :
- C’est pas pour le dompteur que je pleure !
- Alors, c’est pour quoi ?
- C’est pour le petit tigre. Quand il est arrivé, les autres avaient déjà tout bouffé, il ne lui est pas resté un seul morceau…
C’est un cours de sciences naturelles, et l’instituteur a choisi de parler des matières et de leur valeur respective.
- Alors les enfants, d’après vous, quel est la matière la plus précieuse qu’on puisse trouver ?
Kévin lève la main :
- Je pense que c’est l’or, parce qu’avec un lingot d’or on peut s’acheter une Kangoo.
L’instituteur acquiesce et donne la parole à Laetitia qui lève le doigt :
- Moi je pense que c’est le platine, parce qu’avec un lingot de platine, on peut s’acheter une Porsche.
L’instituteur sourit et invite Toto, tout excité comme d’habitude, à parler :
- Eh bien, pour moi, la matière la plus précieuse, c’est le silicone !
- Et pourquoi penses-tu qu’il est si précieux ?
- Bah, c’est simple : ma mère en a deux poches sur elle en permanence, et vous devriez voir toutes les voitures de sport qu’il y a toujours devant la maison !
Ça se passe le 24 décembre au soir. Cette fois-ci Toto est certain de ce qu’il a entendu : un bruit de clochettes, là-haut, sur le toit de la maison. Toto est euphorique et pense tout de suite à la visite prévue du Père-Noël…
Mais pour en avoir le cœur net, il sort de son lit et tout doucement, sans un bruit, ouvre la porte de sa chambre, passe une tête dehors et regarde en bas, dans le hall. Et là, qu’est-ce qu’il voit ?! Maman et le Père-Noël !!!
Le Père-Noël et maman trinquent tous les deux avec une coupe de champagne. Toto se demande pourquoi on lui avait toujours dit que le Père-Noël préférait qu’on lui offre un verre de lait…
Mais ce n’est pas tout : après avoir trinqué et bu quelques gorgées, le Père-Noël prend maman par la taille, la serre contre lui et l’embrasse sur la bouche, en même temps qu’il lui caresse les fesses, incroyable !!!
Ça dure comme ça une minute ou deux, et puis on entend quelqu’un dehors qui crie :
- « Chérie ! Ouvre la porte, j’ai les bras remplis de paquets ! »
- « C’est papa qui arrive », pense Toto.
Alors Maman et le Père-Noël arrêtent de s’embrasser ; le Père-Noël prend sa coupe de champagne, la termine d’un trait, fait la bise à la maman, lui donne une tape sur les fesses, se dirige vers la cheminée où après avoir touché le bout de son nez il disparaît !!!
Juste à ce moment, le papa fait irruption dans le hall avec tous ses paquets dans le bras. Il demande :
- « Tu ne m’as pas entendu t’appeler ? »
- « Non mon chéri », répond la maman en jetant un coup d’œil vers la cheminée. Puis elle va l’aider.
Toto réfléchit bien à tout ce qu’il vient de voir, et finalement il se dit :
- « Bon, je pense que si je joue bien mon coup, je finirai par l’avoir ce poney finalement ! »
L’éducateur :
- Alors, toto, qu’est-ce qu’il fait, ton Papa ?
Toto :
- Il est gogolllll !
- Ah bon, et ta maman ? Elle est gogol aussi, ta maman ?
- Nan, ma maman, elle est morte, elle est pa’tie.
- Et tu as des frères et sœurs, toto ?
- J’ai une sœur, elle est gogole aussi… pis j’ai un frère.
- Et ton frère, toto, qu’est-ce qu’il fait, ton frère ?
- Il est à l’université.
Alors là, l’éducateur, il est scié : il se dit « au moins, il y en a un de normal dans cette famille de branque ».
- Et qu’est-ce qu’il fait, ton frère, à l’université ?
- Il est dans un bocal !