Le petit Toto va voir son père, à la sortie de l’école, le samedi matin.
- Papa, mon premier a les cheveux roux. Mon deuxième a un pull rouge…
- Ah, c’est une charade ! Bon, vas-y, fils, je t’écoute.
- Mon troisième a une petite sœur. Mon quatrième est fort en gym. Mon cinquième s’est cassé le bras cet hiver. Mon sixième…
- Ça va durer encore longtemps ?
Effectivement, ça dure longtemps. Au bout de cinq minutes enfin, le petit Toto arrive au bout de sa charade:
- Mon vingt-septième a des taches de rousseur, mon vingt-huitième a un ballon de basket et moi, je suis vingt-neuvième sur trente, papa. Voilà mon carnet !
Dans une classe de cinquième, le professeur demande aux élèves de venir à tour de rôle devant le groupe pour expliquer le travail de leur mère.
Il y a toutes sortes de réponses typiques comme infirmière, vendeuse,…
David, étrangement silencieux dans le fond de la classe, semble éviter les regards de son professeur. Celui-ci ne se laisse pas berner et lui demande expressément de parler du métier de sa mère. Après plusieurs secondes d’hésitation, David prend la parole :
- Ma mère est danseuse érotique dans un cabaret. Elle enlève tous ses vêtements devant des hommes… Parfois, elle s’isole avec un monsieur dans un espèce de confessionnal, et elle se laisse faire toutes sortes de choses sexuelles pour de l’argent…
Le professeur, complètement assommé par ces révélations, envoie sur le champ les autres élèves en récréation. Il demande alors à David :
- David, est-ce que c’est vrai tout ce que tu as dit sur ta mère ?
- Non monsieur !… Elle est secrétaire à La République En Marche, mais j’allais quand même pas dire ça devant tout le monde !
En classe de catéchisme, Monsieur le curé demandait à ses élèves comment ils croyaient que les gens allaient au ciel.
Toto leva immédiatement la main, voulant répondre. Croyant qu’il allait encore dire une stupidité comme d’habitude, Monsieur le curé fit semblant de ne pas le voir et demanda plutôt à Sophie.
- Hummm… Moi, Monsieur le curé, je crois qu’un ange vient chercher notre âme et qu’il l’amène jusqu’au paradis.
Toto continuait de lever la main et insistait en disant:
- « Moi Monsieur le curé ! » continuellement. Le curé continua de l’ignorer et demanda à Pierre ce qu’il en pensait :
- Moi, Monsieur le curé, je crois qu’il y a une porte d’ascenseur qui s’ouvre devant nous. Nous y entrons et ainsi, nous pouvons monter jusqu’au ciel.
Toto insistait encore pour répondre, et le curé finit par lui dire :
- Oui, Toto, comment crois-tu que les gens vont au ciel ?
- Les pieds en premier Monsieur le curé !, répondit fièrement Toto.
- Mais que veux-tu dire exactement par là Toto ?
- Et bien hier soir, j’ai été dans la chambre de mes parents. Ma mère était couchée sur le dos, les jambes dans les airs pointant le ciel et elle criait :
- « Oh mon Dieu… Je viens… »
Dans une faculté célèbre, un professeur de philosophie réputé, mais quelque peu cossard, pénètre dans l’amphithéâtre :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ? demande-t-il aux étudiants.
- Non, répondent-ils en chœur.
- Alors, moi non plus.
Et il sort, le cours est terminé. La semaine suivante, le professeur revient et demande :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ?
- Oui, répondent en chœur les étudiants.
- Alors, ce n’est pas la peine que je vous en parle.
Et il sort, le cours est terminé. La troisième semaine, le professeur fait son entrée et questionne :
- Savez-vous de quoi je vais vous parler ?
Les étudiants, se croyant au moins aussi malins que le prof, se sont concertés. La moitié répond «Oui», et l’autre moitié répond «Non».
Alors le professeur :
- Très bien, dans ce cas, que ceux qui savent expliquent aux autres de quoi il s’agit.