La genèse :
Au commencement était l'Appel d'Offres et l'Appel d'Offres était sans forme ni structure et l'obscurité s'étendait sur la face du Client, et la face du Client se détournait de la Compagnie.
Aussi la Compagnie dit :
- « Qu'il y ait une proposition »
Et alors il y eut une proposition, et le Client vit que cela était bon, et la face du Client se tourna à nouveau vers les Travaux de la Compagnie.
Alors la Compagnie rassembla toutes les espèces de créatures, et de ce rassemblement naquit l'Équipe Projet et l'on dit que cela était bon. De l'Équipe Projet naquirent les Ingénieurs et les Programmeurs et plusieurs autres formes de vie.
Et l'un fut choisi dans cette multitude, qui fut élevé au dessus de tous les autres et qui fut appelé « Chef de Projet ». Et il eut a conduire l'Équipe Projet par le chemin de la productivité pour le bien de la Compagnie.
Et il advint que la pensée du Chef de Projet fut troublée par l'Appel d'offres et il crut alors que toutes choses étaient possibles, bien qu'il n'existât point, alors, de spécifications.
Donc le Chef de Projet ordonna que tous les Programmeurs soient rassemblés en un même lieu et il parla a leur chef, qui fut appelé « Chef Programmeur » :
- « Qu'il y ait un Planning, par lequel je connaîtrai la Date de Livraison, et je te ferai responsable pour l'accomplissement de ce planning ». Alors le Chef Programmeur vit au devant de ses collaborateurs et leur demanda :
- « Comment ceci se fera-t-il ? ».
Et ses adjoints se séparèrent, chacun a sa table, et ils estimèrent, comme était leur coutume. Et il advint que chaque Programmeur apporta une estimation et après beaucoup de soupirs et de grincements de dents, toutes les estimations furent harmonisées et résumées en un monument qui fut appelé Plan de Réalisation. Et le Chef Programmeur amena le Chef de Projet au Plan de Réalisation, disant :
- « Regardez l'accomplissement prendra de nombreux mois ». Mais le Chef de Projet ne fut pas satisfait et dit :
- « Je t'avais élevé des profondeurs et donné tant de feuilles de codage et malgré cela tu n'as pas compris l'Appel d'Offres ; ton Plan de réalisation est trop long ».
Alors le Chef de Projet paya des consultants, autorisa beaucoup d'heures supplémentaires et supprima toutes les vacances.
Puis il parla au Chef Programmeur :
- « Regarde, vois tout ce que j'ai fait ; la date de Livraison sera dans une année ».
Et le Chef Programmeur mit ses collaborateurs à analyser et à coder et il y eut de nombreuses réunions et beaucoup d'heures d'ordinateur furent utilisées à ce travail, bien qu'il n'y eut encore aucune Spécification.
Et il advint que le Chef de Projet examina les analyses et vit que cela était trop ambitieux et il sut qu'ils ne pourraient l'accomplir pour la Date de Livraison. Alors le Chef de Projet ordonna au Chef Programmeur de séparer l'étude en deux parts. II appela l'une « Fonctions Indispensables » et il appela l'autre « Options » - et le Client dut accepter.
Et le Chef de Projet ordonna :
- « Que les Sociétés de Logiciel envoient leurs Représentants et qu'il y ait un Système de Gestion de Bases de Données » et il en fut ainsi.
Les représentants présentèrent toutes sortes de brochures qui annonçaient des choses nombreuses et merveilleuses - chacun en accord avec sa propre organisation de fichier. Et il advint qu'un Système de Gestion de Bases de Données fut choisi et le Chef Programmeur dit que cela était bon et que plus de programmeurs étaient nécessaires si tout devait être accompli pour la Date de Livraison.
Donc l'Équipe de Projet fut augmentée presque sans limites. Le Chef de Projet, surveillant cela de lоin, dit :
- « Qu'il y ait une Organisation » et il y eut une Organisation.
Et l'Équipe de Projet fut divisée en nombreux groupes qui ne se parlaient pas l'un à l'autre et il fût dit que, peut-être, cela était bon. Le Chef Programmeur appela certains « Programmeurs Confirmés » et il appela les autres « Programmeurs débutants » et il donna pouvoir aux premiers sur les seconds.
Et les Programmeurs Confirmés virent que cela était bon tandis que les Programmeurs Débutants virent cela autrement.
Et le Chef Programmeur exhortait ses collaborateurs à des efforts encore plus grands car la Date de Livraison était proche et le souffle du Chef de Projet pesait sur sa nuque.
Les Programmeurs Confirmés et les Programmeurs Débutants s'effrayèrent à la fois. Ils luttèrent de toutes leurs forces pour satisfaire le Chef Programmeur avec beaucoup d'heures supplémentaires et de nombreux commentaires, et chacun coda et dessina des organigrammes, chacun à sa propre mode. Le Chef de Projet, voyant cela, ne l'aima pas et ordonna « Qu'il y ait des Standards » et il y eut des Standards mais les Programmeurs ne les aimèrent pas et la productivité chuta. Quand il apprit ceci le Chef Programmeur prit peur d'être rejeté de sa haute fonction et ainsi il ordonnât :
- « Qu'il ait des États d'Avancement » et il y eut des États d'Avancement.
Le Chef Programmeur regarda les États d'Avancement et il vit que la Date de Livraison ne serait pas tenue. Aussi, au dixième mois, le Chef Programmeur se dressa, brossa son costume, rasa sa barbe et vint devant le Chef de Projet, se prosternant, et accusant, et appelant la malédiction sur toutes les espèces de créatures qui vendaient du matériel et du logiciel. Et le Chef Programmeur demanda une prolongation.
Ce qui provoqua la colère du Chef Projet et amena des doutes sur la légitimité des ancêtres du Chef Programmeur, jusqu'à la troisième et la quatrième génération incluses, et l'on battit sa coulpe et il y eut beaucoup de cheveux arrachés - principalement du Chef Programmeur. Et le Chef de Projet ordonna au Chef Programmeur de mettre en oeuvre tout le personnel des Sociétés de Service et tous les consultants. Mais le Chef Programmeur refusa de dire que tous étaient nécessaires car il n'y avait, pas encore, de spécifications.
Et il advint qu'une prolongation fut obtenue et le Chef programmeur revint vers ses collaborateurs apportant ces nouvelles et la joie et l'entrain revinrent parmi les terminaux et la machine à café s'épuisa.
Au vingtième mois, le Chef Programmeur dit :
- « Que les modules soient intégrés, chacun avec les autres, afin que les Test Système puissent commencer ». Et il en fût fait ainsi et de grandes difficultés apparurent et de nombreuses heures supplémentaires furent dépensées à chercher pourquoi les modules ne voulaient pas s'intégrer, car il n'y avait pas de documentation et, pas encore, de spécifications.
Puis, au vingt-quatrième mois, le Chef Programmeur alla vers le Chef de Projet et lui dit « Regardez, j'apporte de grands espoirs de grandes joies pour nous et pour le Client, car en ce jour le Système a fonctionné ». Et soudain, il y eut autour d'eux une foule, une multitude de commerçants acclamant le Chef Programmeur et chantant :
- « Gloire à la Compagnie , au Chef de Projet et au Chef programmeur et s'il vous plaît pouvez-vous faire cette petite modification ? ».
Et le Chef Programmeur se dressa et leur parla en ces termes :
- « Nous ne nous y risquerons pas car il n'y a pas de documentation et, pas encore, de spécifications »
D'après un texte anglais paru dans « SDL NEWSLETTER » n°2.
Il était une fois, au bon vieux temps (durant ce qu'on appelle l'âge d'or de l'informatique) il était facile de distinguer les HOMMES des JEUNOTS (la tradition les désigne aussi respectivement par les dénominations de VÉRITABLES et de VISAGES PÂLES). A cette époque, les VÉRITABLES étaient ceux qui connaissaient la programmation des ordinateurs, et les VISAGES PÂLES étaient ceux qui ne la connaissaient pas. Les VÉRITABLES préféraient des mots comme « DO 10 I=1,10 » ou encore « ABEND ». Ils ne parlaient d'ailleurs qu'en majuscules. Le reste du monde disait des choses du genre « Les ordinateurs sont trop compliqués pour moi » ou bien encore « Les ordinateurs ne me disent rien, ils sont trop impersonnels ». Des recherches récentes ont d'ailleurs montré que les VÉRITABLES n'ont besoin de rien dire à personne, et qu'en plus ils n'ont pas peur d'être impersonnels.
Cependant, comme toujours, les choses évoluent. Nous sommes dans un monde où les braves mêmes peuvent disposer d'un ordinateur dans leur four à micro-ondes, où les gosses de 12 ans peuvent ridiculiser un VÉRITABLE aux ASTEROIDS ou au PacMan, et où n'importe qui peut acheter et même comprendre son propre ordinateur personnel. Les VÉRITABLES risquent fortement l'extinction, sous la concurrence des lycéens avec leurs Macintosh.
Il est donc clairement urgent de mettre en évidence les différences entre un lycéen joueur de PACMAN typique et un VÉRITABLE. En soulignant cette différence, nous montrons ainsi à des gosses un modèle à suivre, une aspiration de perfection, une figure paternelle. Cela contribuera à montrer aux employeurs de VÉRITABLES, pourquoi ce serait une erreur de remplacer ceux-ci par des lycéens joueurs de PACMAN (quelques en soient les économies de salaires réalisées).
Les langages de programmation
Le critère le plus simple pour repérer un VÉRITABLE dans la foule est son langage de programmation. Les VÉRITABLES utilisent le FORTRAN, les VISAGES-PÂLES utilisent le PASCAL.
Niklaus Wirth, le concepteur de PASCAL participait à une conférence. On lui demanda comment il fallait prononcer son nom. Il répondit :
- Vous pouvez soit faire un appel par nom en prononçant « Wiirt », ou faire un appel par valeurs, en prononçant « Woort ».
Visiblement, on peut détecter par cette réponse que Niklaus Wirth est un VISAGE PÂLE.
Les VÉRITABLES, eux, ne connaissent qu'un seul mécanisme de passage de paramètres, le passage par adresse, qui est implémenté dans les compilateurs FORTRAN-G et -H des IBM/370. Les VÉRITABLES n'ont pas besoin de tous ces concepts abstraits pour effectuer leur boulot, ils se contentent d'une perfo, d'un compilo FORTRAN et d'un café.
La programmation structuree
Ces derniers temps, les autorités académiques en informatiques sont tombées d'accord sur la manie de la programmation structurée. Elles prétendent que les programmes sont plus faciles à comprendre quand leurs auteurs pratiquent des techniques ou langages spéciaux de programmation.
Ces savants ne sont pas tous d'accord sur quels langages ou quelles techniques il faut utiliser, et leurs exemples en général sont faits de manière à tenir sur une page de publication scientifique, visiblement insuffisant pour convaincre qui que ce soit.
Quand j'étais sorti de l'école, je pensais être le meilleur programmeur au monde. Mon programme de morpion était imbattable, je programmais en 5 langages différents et j'étais cap d'aligner un programme de 1000 lignes qui marchait du premier coup (OUI !).
Mon premier boulot dans le monde VÉRITABLE fut de lire et de comprendre un programme de 200.000 instructions FORTRAN, puis de diviser par deux son temps d'exécution. Tout VÉRITABLE vous dira que la programmation structurée ne vous est pas d'un grand secours pour résoudre ce genre de problème. Il faut du TALENT.
Voici quelques opérations sur l'attitude des VÉRITABLES vis à vis de la programmation structurée.
Les structures de données reçoivent aussi beaucoup de publicité ces temps-ci. Les types de données abstraits, les pointeurs, les listes et les chaînes de caractères sont devenus populaires pour certains milieux.
Wirth, le VISAGE PÂLE susnommé, a même écrit un bouquin prétendant que vous pouvez écrire des programmes partant de structures de données, au lieu de faire l'inverse.
Ainsi que le sait tout VÉRITABLE, la seule structure de données réellement utiles est le tableau. Les listes, les structures, les chaînes de caractères, les ensembles, tout ça sont des variétés de tableaux qui peuvent se programmer comme tels sans se compliquer la vie avec des distinguos subtils.
La pire des contraintes avec cette fantaisie de types de données est que vous êtes obligés de les déclarer, et vous savez bien qu'un VÉRITABLE langage de programmation doit reconnaître implicitement le type de données sur le premier des six caractères du nom de la variable.
Les systemes d'exploitation.
Quel est le type de système d'exploitation qui est utilisé par les VÉRITABLES ?
MS-DOS ? Dieu merci non ! Après tout, MS-DOS est un système d'exploitation joujou. Même les petites mémés et les lycéens peuvent comprendre et utiliser MS-DOS.
UNIX est bien un peu plus compliqué. Un hacker typique sous UNIX n'arrive jamais à se souvenir quel est le nom de la commande PRINT valable pour la semaine. Mais quand on y pense un peu, UNIX n'est qu'un jeu vidéo un peu mis en valeur. On ne travaille pas sérieusement sous UNIX, on se borne à
Envoyer des vannes au monde entier par UUCP, à écrire des jeux d'aventure ou à rédiger des articles scientifiques pour publication.
Non, un VÉRITABLE travaille sous OS/370. Un bon VÉRITABLE peut arriver à trouver dans son manuel JCL la signification de l'erreur IJK305I qu'il vient d'avoir. Un VÉRITABLE fortiche peut écrire du JCL sans consulter ce manuel du tout. Un VÉRITABLE carrément extra peut trouver des bugs enfouis dans un dump mémoire de 6 Mégaoctets sans utiliser une calculatrice hexadécimale.
OS/370 est véritablement un système d'exploitation remarquable. Il est possible la dessus de détruire des journées de travail avec un blanc mal placé, ce qui incite les équipes de programmation à une plus grande concentration mentale. La meilleure manière pour aborder le système OS/370 est par une perforatrice de cartes. Certains prétendent qu'il existe un time-sharing sur OS/370, mais une étude minutieuse à montré le contraire.
Les outils de programmation
Quels outils un VÉRITABLE emploie-t-il ? En théorie, il pourrait rentrer ses programmes directement par les clés du panneau frontal de son ordinateur. C'était effectivement le cas à l'occasion du temps où les machines avaient encore cet accessoire. Il fut un temps ou un VÉRITABLE connaissait typiquement par coeur son boot en hexa et le rentrait à chaque fois qu'il lui arrivait de l'écraser avec son programme.
C'était aussi le temps où la mémoire était véritable, et ne s'en allait pas quand on coupait le jus. De nos jours, les mémoires oublient ce qu'on leur demande de retenir et gardent des choses qu'elles feraient mieux d'écraser. La légende dit que Seymour Cray, le père du super ordinateur CRAY I et de la plupart des Control Data a rentré aux clés le premier système d'exploitation du CDC-7600 quand celui-ci a démarré pour la première fois. Inutile de préciser que Seymour Cray est un VÉRITABLE.
Un de mes VÉRITABLES favoris était un ingénieur Texas Instrument. Un jour, il reçut un appel longue distance d'un utilisateur dont le système avait crashé au milieu d'une sauvegarde importante. Jim avait alors réparé les dommages au téléphone en faisant rentrer par l'utilisateur les instructions de disk I/O aux clés, en patchant les tables systèmes en hexa et en se faisant relire les contenus des registres à l'écouteur.
La morale de cette histoire est : Même si un VÉRITABLE utilise en général une perfo ou une imprimante comme outil de génie logiciel, il peut s'en sortir en cas d'urgence avec juste un tableau frontal et une ligne téléphonique.
Dans certaines sociétés, « édition de texte » ne signifie plus de nos jours 10 ingénieurs faisant la queue devant une perfo en code 29.
D'ailleurs mon lieu de travail n'a plus aucune perfo. Dans une telle situation, un VÉRITABLE doit se résigner à utiliser un éditeur de texte. La plupart des systèmes permettent le choix entre plusieurs éditeurs, et il s'agit d'en choisir un qui soit compatible avec votre style de travail. Beaucoup de personnes croient que les meilleurs éditeurs de textes du monde proviennent des laboratoires XEROS à Palo Alto, sur les systèmes ALTO et DORADO.
Malheureusement, comment voulez vous qu'un véritable puisse utiliser un système d'exploitation au nom aussi ridicule que SMALLTALK, et encore moins manipuler une souris ?
Quelques un des concepts de ces éditeurs de XEROS se sont retrouvés dans des éditeurs tournant sur des systèmes aux noms plus raisonnables (comme EMACS, VI). Le problème avec ces éditeurs de texte est que le concept « Vous obtenez ce que vous voyez » est aux yeux d'un véritable aussi vicieux chez un éditeur qu'il peut l'être chez une femme. En réalité, un VÉRITABLE préfère du « Vous l'aviez voulu, tant pis pour vous », du compliqué, de l'énigmatique, du mystérieux, puissant et impitoyable comme TECO pour tout dire.
On a fait remarquer qu'une séquence de commande TECO ressemble plus à un bruit de télétransmission qu'à du texte lisible. Un jeu bien connu sur TECO consiste à taper votre nom en tant que commande et à voir ce que cela donne. N'importe quelle erreur de frappe dans TECO recèle une forte probabilité de destruction de votre programme, ou mieux encore, d'introduction des erreurs dans un sous programme qui fonctionnait dans le passé.
C'est ce qui explique pourquoi un VÉRITABLE rechigne à éditer un programme qui tourne presque. Il préfère patcher directement le binaire à l'aide d'un merveilleux outil appelé SUPERZAP (ou son équivalent sur une machine non-IBM). Cela marche tellement bien, que beaucoup de programmes IBM n'ont que peu de ressemblances avec le source FORTRAN. En réalité, dans de nombreux cas, on ne dispose plus du tout du source.
Quand il s'agit de corriger un tel programme, aucun patron ne penserait à un autre recours qu'un VÉRITABLE : un VISAGE PÂLE structuré ne saurait même pas par quoi commencer. On appelle ça :
- « La protection de l’emploi ».
Voici quelques outils de génie logiciel NON employés par les VÉRITABLES :
Les veritables au travail
Où travaille un VÉRITABLE ? Quels genres de programmes requièrent l'attention de cet individu aussi talentueux ? Vous n'en trouverez pas en train d'écrire une paie-compta en COBOL, ou encore faisant du tri d'adresses pour un club de micro. Un VÉRITABLE ne s'attelle qu'à des tâches extraordinaires (au sens étymologique).
Les VÉRITABLES les plus formidables travaillent au Jet Propulsion Laboratory en Californie.
Beaucoup d'entre eux connaissent par coeur le logiciel de pilotage des sondes Pionner et Voyager. En combinant des gros programmes FORTRAN au sol avec un petit programme en langage machine la haut; ils sont capables de prodiges de navigation et d'improvisation, comme taper dans une fenêtre de dix kilomètres de large sur Saturne après six ans dans l'espace. Ou bien encore de réparer des radios et batteries endommagées. Il paraîtrait qu'un VÉRITABLE a réussi à fourrer un programme de reconnaissance de forme de quelques centaines d'octets dans un coin de mémoire libre, ce qui a permis de découvrir une nouvelle lune de Jupiter !
Il est actuellement prévu pour le programme GALILEO de balancer la sonde vers Jupiter au moyen d'une assistance gravitationnelle de Mars. Cette trajectoire va passer à 80 kilomètres (plus ou moins 3 kilomètres) de la surface de Mars. Personne ne ferait confiance à un programme PASCAL (ou à un programmeur PASCAL) pour naviguer avec une telle précision.
Comme vous le voyez, beaucoup de VÉRITABLES existant au monde travaillent pour le gouvernement Américain, et spécialement pour le Département de la Défense (DoD). Et c'est très bien ainsi.
Récemment, cependant, un nuage noir a obscurci l'horizon des VÉRITABLES. Il semblerait que quelques VISAGES-PÂLES haut placés du DoD aient décidé que tous les programmes de la Défense devront êtres écrits dans un grand langage unifié appelé Ada. Pendant un temps, il semblait que Ada allait à l'encontre de la programmation VÉRITABLE (un langage avec des structures, des types de données, des points-virgules, bref un langage qui étiolerait la créativité des VÉRITABLES).
Heureusement, le langage qui fut finalement adopté par le DoD comporte suffisamment de possibilités intéressantes pour le rendre potable. Il est d'une effroyable complexité, et il contient des outils pour tripoter le système d'exploitation et réordonner la mémoire. Edsger Dijkstra ne l'aime pas (Vous connaissez Dijkstra, c'est celui qui a écrit le livre « GOTOs considérés comme nuisibles ». Une oeuvre remarquable applaudie par tous les programmeur PASCAL et les VISAGES-PÂLES). En tout cas rassurons-nous :
Un VÉRITABLE peut programmer en FORTRAN dans n'importe quel langage.
Il semblerait cependant que certains véritables peuvent condescendre à faire un compromis dans leurs principes et à oeuvrer sur des choses plus triviales que la destruction de la terre, à condition que ce boulot puisse rapporter des sous. ATARI par exemple, emploie plusieurs VÉRITABLES pour écrire ses jeux vidéos (pas pour y jouer, un VÉRITABLE connaît toutes les astuces pour battre la machine à chaque coup et ce ne serait pas glorieux). Les gens de chez LUCAS FILM sont aussi des
VÉRITABLES, il faudrait être fou pour refuser des millions de dollars des fanas de « l’empire contre attaque ». En CAO, il n'y a pour le moment pas assez de VÉRITABLES; Ils n'ont pas encore trouvé le filon. On y trouve en général des gens qui y sont uniquement pour faire du FORTRAN et éviter de faire du COBOL.
Les veritables au travail
En général, un VÉRITABLE joue comme il travaille, avec des ordinateurs. Il trouve d'ailleurs incroyable que son boss puisse le payer pour faire quelque chose qu'il ferait de toute manière gratos (Bien qu'il fasse attention de ne pas le dire trop fort). De temps en temps, il arrive que le VÉRITABLE sorte de son bureau pour respirer un bol d'air et prendre un verre de bière. Pour le reconnaître à ces moments, voici quelques trucs :
L'habitat naturel du veritable
Dans quel biotope se plaît le mieux le VÉRITABLE ? C'est une question importante pour les patrons de VÉRITABLES, car vu le coût d'un tel spécimen, il est préférable de leur donner un environnement tel qu'il puisse accomplir efficacement son travail.
Un véritable typique vit devant un terminal d'ordinateur. Autour de ce terminal, on peut trouver :
Un VÉRITABLE est capable de travailler 30, 40 et même 50 heures d'une traite, sous pression intense. Les temps de réponse lents ne dérangent pas le VÉRITABLE, ils lui donnent la possibilité de faire un petit somme entre deux compiles. Si le planning n'est pas trop serré, le VÉRITABLE s'arrange en général pour rendre les choses plus palpitantes en passant les neuf premières semaines sur un point réduit mais intéressant du projet, puis en finissant le reste du projet la dernière semaine en quelques marathons de 50 heures. Non seulement cela contribue à impressionner diablement son patron, qui désespérait de voir le projet finir dans les temps, mais cela lui fournit aussi une excellente excuse pour ne pas faire la doc.
En général, on peut dire :
L'avenir du veritable
Que nous réserve l'avenir. C'est un sujet de préoccupation pour les VÉRITABLES que les nouvelles générations de programmeurs ne soient pas élevées avec la même conception de la vie que leurs aînés. Beaucoup de ces jeunes n'ont jamais vu un ordinateur avec un panneau frontal. On peut à peine trouver un nouveau diplômé qui sache calculer en hexa sans une calculette. De nos jours, les diplômés sont des pieds tendres, protégés des réalités de la programmation par des débuggueurs symboliques, des éditeurs de textes qui comptent les parenthèses, et des systèmes d'exploitations « conviviaux ». Pire de tout, ces soi-disant « chercheurs » du logiciel récoltent des diplômes sans même avoir jamais appris le FORTRAN ! Sommes-nous destinés à devenir une industrie de programmeurs PASCAL ou de maniaques UNIX ?
Heureusement, mon expérience vécue me dit que le futur reste radieux pour les VÉRITABLES, Ni OS/370 ni FORTRAN ne montrent de signes de faiblesses, malgré les tentatives des programmeurs PASCAL du monde entier. Même les ruses les plus subtiles comme l'introduction de la structuration dans le FORTRAN ont échoué.
Bien sûr, quelques constructeurs ont bien sorti des compilos FORTRAN-77, mais tous offrent la possibilité de revenir au FORTRAN-66 moyennant une option de compile, et permettant ainsi de compiler des boucles DO comme Dieu les a créées pour.
Mais l'avenir de UNIX peut ne pas être aussi mauvais pour les VÉRITABLES qu'on le disait avant. La dernière release de UNIX contient des potentialités dignes de n'importe quel VÉRITABLE : Deux interfaces utilisateurs différentes et subtilement incompatibles, un driver TTY tortueux et compliqué, de la mémoire virtuelle. Si vous laissez de coté qu'il soit un langage structuré, le C peut se faire apprécier d'un VÉRITABLE. Après tout, il ne vérifie pas les types des variables, les noms ont seulement sept caractères (ou dix ? ou huit ?) et vous avez en plus les pointeurs (Comme si on avait les avantages du FORTRAN et de l'Assembleur conjugués). Et sans oublier toutes les applications créatives et intéressantes qu'on peut faire avec le #DEFINE.
Non, l'avenir n'est pas si mal. Et même, ces derniers temps, la presse populaire a mentionné que les brillantes promos d'hackers quittent des temples comme le MIT ou STRANFORD pour envahir le monde. L'еsрriт est de toute évidence en eux. Tant qu'existent encore des objectifs mal définis, des bugs bizarres et des plannings irréalistes, il y aura des VÉRITABLES prêts à foncer dans le tas et à résoudre les problèmes en laissant la doc pour plus таrd.
Longue vie au fortran !
Auteur inconnu
Texte trouvé sur les News en 1987.
C'est l'histoire d'un couple qui était en train de faire l'amour dans une voiture. Malheureusement, la voiture était garée dans une pente, et soudain, le frein à main a lâché. Le temps que le couple se rende compte de ce qui lui arrivait, la voiture avait dégringolé les berges d'une rivière et le couple se retrouvait coincé dans l'habitacle disloqué de la voiture.
Heureusement pour eux, il y avait eu un témoin de la scène. Le témoin appelle les pompiers qui sont obligés de découper le toit de la voiture pour désincarcérer le monsieur qui a semble-t-il une jambe cassée.
Enfin, une fois l'opération terminée, le chef des pompiers, voulant avoir un mot gentil dit à la dame :
- Voilà. Tout s'est bien passé finalement. Rendez-vous compte, ça aurait pu être beaucoup plus grave pour vous deux qu'une simple fracture !
Et la dame répond :
- Oui c'est vrai, mais maintenant il va falloir que j'explique pourquoi on a du découper sa voiture à mon mari.
En 2018 après Jésus-Сhrisт, toute la Gaule est réformée.
Toute la Gaule ?
Non...
Une petite poignée de fonctionnaires résiste encore et toujours à l’envahisseur !
Retranchés dans leur petit village privilégié, ils sont encerclés par les camps fortifiés de Réfurm, Référendum, Droidelum et ServiceMinimum.
Nos héros :
Cégétix le Syndiqué : petit gréviste malin. Il a toujours une воnnе idée pour échapper au travail et trouve toujours un prétexte pour déclencher une grève générale...
Fonctionpublix : le meilleur ami de Cégétix. Fonctionpublix refuse d’admettre qu’il mange trop, et est prêt à taper sur tous ceux qui lui font remarquer qu’il est « un peu enveloppé ». Il accompagne Cégétix dans toutes ses aventures, tant qu’on peut rigoler et échapper au boulot...
Echapofix le délégué syndical : l’heure de gloire d’Echapofix a été le jour où il a réussi à faire passer sa somptueuse résidence aux frais du CE de sa société...
Prenpadrix : c’est lui qui appelle à la grève générale.
Démagogix le Chef : Chef et époux de Poildanslamimine. Il se fait réélire depuis plus de 30 ans en promettant tout et n’importe quoi à ses militants. Il n’a qu’une seule crainte : que du travail lui tombe sur la tête !
Bloqulepayx le druide : c’est lui qui prépare la potion de grève, la recette magique qui permet à nos héros de résister encore et toujours aux réformes.
Avec leurs amis Eratépix, Assédix, Eraimix, Taxonléprofix, Essaincéfix, etc. ils luttent courageusement pour la défense de leurs privilèges !
Chère Maman et Papa,
Nous passons un super séjour ici au Lac Typhoïde. Norbert, notre chef Scout nous a tous obligé à écrire à nos parents pour le cas où vous auriez vu l’inondation à la télé et que vous vous seriez inquiétés. Tout va TRÈS BIEN pour nous. Seule une de nos tentes et deux sacs de couchage sont partis dans le torrent qui nous a inondés. Aucun de nous n’a été noyé parce que, heureusement, nous étions tous partis sur la colline à la recherche de Kévin quand le déluge est arrivé.
Ah oui, pendant que j’y pense, appelez la mère de Kévin et dites-lui qu’il va bien. Il ne peut pas écrire à cause de son plâtre. J’ai fait un tour dans le 4&×4 des pompiers pour les aider à chercher Kévin, c’était cool. On ne l’aurait jamais retrouvé dans l’obscurité s’il n’y avait pas eu les éclairs pour nous aider. Norbert s’est fâché tout rouge contre Kévin parce qu’il était parti faire une excursion à pied dans la forêt sans rien dire à personne. Kévin lui a répondu qu’il lui avait dit, mais que le chef n’avait probablement pas entendu parce que ça se passait pendant l’incendie. Vous saviez que si on met des bouteilles de gaz dans un feu de camps, les bouteilles explosent ? Une de nos tentes a brûlé, ainsi que quelques-uns uns de nos vêtements. Brandon va avoir l’air bizarre avant que ses cheveux ne lui repoussent sur la tête.
Nous serons à la maison samedi si notre chef parvient à réparer la voiture à temps. L’accident n’était pas de sa faute. Les freins marchaient bien lorsque nous sommes partis. Norbert dit qu’avec une voiture aussi vieille, il faut toujours s’attendre à ce que quelque chose nous tombe dessus; c’est probablement pourquoi il n’a pas réussi à la faire assurer. Norbert est un gars bien. Il nous emmenait en balade à dix dans la voiture. En fait, il faisait tellement chaud à l’intérieur qu’il en laissait deux ou trois parmi nous monter sur la galerie de toit de la voiture… jusqu’au moment où on a été arrêté par un motard de la Gendarmerie Nationale. Là, Norbert nous a dit que désormais, il faudrait rester dans la voiture. C’est vraiment un type cool Norbert : il a même bien voulu apprendre Léon à conduire. Pour ne pas prendre de risque, il le laissait seulement prendre le volant sur les routes de montagne, là où il n’y a pas de trafic; les seuls véhicules qu’on rencontrait à cet endroit étaient des camions.
Ce matin, les garçons ont tous plongé du haut des rochers et ont nagé dans le lac. Norbert ne m’a pas laissé faire comme les autres parce que je ne sais pas nager et Kévin n’y a pas été non plus parce qu’on avait peur que son plâtre le fasse couler. Du coup, on a fait du canoë sur le lac. C’était super. On parvient même à voir le sommet des arbres qui sont sous l’eau à cause de l’inondation. Norbert n’est pas chiant comme la plupart des chefs scouts : il n’est pas toujours sur notre dos à nous dire de mettre nos gilets de sauvetage ou des trucs comme ça. Comme il doit passer beaucoup de temps à réparer la voiture, on essaye de ne pas lui créer d’ennui.
Devinez quoi ? On a tous obtenu nos badges de compétence en premiers secours. Ca, c’est quand Alexis a plongé dans le lac et qu’il s’est coupé le bras (on voulait voir de près comment ça marche une roue à aube). Quand j’ai vu ce qui arrivait à Alexis, Florent et moi, on a vомiт. Norbert a dit que c’était probablement une intoxication alimentaire due aux restes de poulet d’il y a trois jours. Il faut que j’y aille maintenant. On va en ville pour poster nos lettres et acheter des balles pour chasser. Ne vous inquiétez pas. On sera très prudent…
Je vous embrasse.
Florian
P. S. De quand date mon dernier vaccin contre le tétanos ?
Petit topo sur la compréhension des ordres et la transmission de l'information chez les militaires
Du colonel au capitaine
Aujourd'hui à 11:33 il y aura une éclipse solaire, donc un événement que l'on ne peut pas vivre tous les jours. faites venir la troupe en tenue de sortie. Je donnerai moi-même des explications lors de l'observation de ce phénomène. S'il pleut, nous ne pourrons admirer cette éclipse; dans ce cas, la troupe devra se rendre à la cantine pour le repas.
Du capitaine a l'adjudant-chef
Sur l'ordre du commandant du régiment, il y aura aujourd'hui à 11:33 une éclipse solaire. S'il pleut, nous ne pourrons pas bien observer le phénomène en tenue de sortie dans le terrain. Dans ce cas, nous procéderons à la disparition du soleil dans la cantine, donc quelque chose que l'on a pas l'occasion de voir tous les jours.
De l'adjudant-chef au sergent
Sur ordre du commandant du régiment, nous procéderons aujourd'hui, en tenue de sortie, à la disparition du soleil dans la cantine. Le commandant du régiment donnera des ordres s'il pleut, donc quelque chose qu'on ne peut pas voir tous les jours.
Du sergent au caporal
S'il pleut ce matin dans la cantine, donc quelque chose qui n'arrive pas tous les jours, le commandant du régiment disparaîtra à 11:33 en tenue de sortie.
Du caporal aux copains de chambree
Aujourd'hui à 11:33, notre commandant du régiment disparaîtra. Dommage que l'on ne puisse pas voir ça tous les jours.
Un américain de New York arrive en Irlande pour quelques jours de vacances.
A l'aéroport de Dublin, il aperçoit un gars du cru qui se tient derrière une table où sont présentés des crânes humains.
- Que faites-vous avec ça demande le touriste.
- Je vends des crânes répond l'irlandais.
- Et qu'est-ce qu'ils ont de spécial vos crânes demande le touriste.
- Hé, j'ai les crânes des irlandais les plus renommés qui ont jamais vécu!!
- Ah oui, donnez-moi quelques noms pour voir, demande le touriste.
- Celui-ci, c'est celui de James Joyce, l'auteur de romans et de pièces de théâtre... Celui-là, c'est celui de Sаinт Brendan, le navigateur... Celui-là, c'est Michael Collins le leader de la révolte de 1916 et celui-ci, c'est le plus important de tous, c'est celui de Sаinт Patrick, le Sаinт Patron de L'Irlande, Dieu ait son âme.
- C'est vraiment St. Patrick, demande le touriste ?
- Bien sûr!
- Alors il me le faut, répond le touriste et il paie à l'Irlandais le prix convenu, soit 500 Livres.
En rentrant à New York, le touriste qui est en fait patron d'un pub, accroche le crâne de St Patrick au mur de son établissement. Et les gens viennent de tout le pays pour voir le crâne de St Patrick, et grâce à ça, le patron fait rapidement fortune. Quelques années plus таrd, le patron new yorkais décide de repartir en voyage en Irlande pour profiter de sa retraite.
En arrivant à l'aéroport de Dublin, il reconnaît son vendeur de crânes, qui est toujours derrière son étalage, et qui vend toujours ses crânes.
- Alors quoi de neuf, demande le touriste ?
- Oh, je vends des crânes.
- Et quels crânes avez-vous aujourd'hui, demande le touriste ?
- Les crânes des Irlandais les plus fameux de l'histoire!
- Vraiment ! Allez, donnez-moi quelques noms, demande le touriste.
- Celui-ci, c'est celui de James Joyce, l'auteur de romans et de pièces de théâtre... Celui-là, c'est celui de Sаinт Brendan, le navigateur... Celui-là, c'est Michael Collins le … >> Cliquez pour lire la suite
Procès-Verbal :
L'ingénieur a marché sur la queue du chat, le chat l'a mordu....
Compte rendu de l'animateur au chef de section :
L'ingénieur a marché sur la queue du chat, le chat l'a mordu.
Conclusion : L'ingénieur souffre et il ne peut plus marcher.
Rapport du chef de section au Chef de Département :
Ce соn d'ingénieur a marché sur la queue d'un brave chat.
Le chat l'a mordu et il a eu raison.
L'ingénieur souffre, c'est bien fait pour ses pieds.
Il ne peut plus marcher, c'est une воnnе occasion pour le foutre à la porte.
Rapport du Chef de Département au Chef de Division :
D'après le chef de section, nous avons un ingénieur qui est соn et qui
Souffre des pieds après avoir marché sur la queue d'un brave chat qui
L'avait mordu.
D'après le chef de section, c'est le chat qui a raison.
Nous partageons l'opinion du chef de section, car même si on est mordu, ce n'est pas une raison pour marcher sur la queue des autres.
Nous envisageons de mettre cet ingénieur à la porte.
Rapport du Chef de Division au Directeur des Etudes :
D'après le chef de département, le chef de section est devenu соn parce
Qu'un de ses ingénieurs ne pouvait plus marcher à la suite d'une altercation avec un chat.
Le chef de section indique que c'est le chat qui a raison puisque c'est l'ingénieur qui a bravé le chat en lui mordant la queue.
Le chef de de département veut mettre l'ingénieur à la porte.
A la réflexion, cette décision pourrait déboucher sur un procès et ce serait folie dans le contexte social actuel.
La meilleure solution consisterait à mettre le chef de section à la porte.
Rapport du Directeur des Etudes au P. D. G. :
Un chef de département est devenu fou parce que son chef de section a écrasé la queue d'un ingénieur qui avait mordu son chat.
Le chef de section prétend que c'est le chat qui a raison.
De toute évidence, ce chef de section est соn et le chef de division e… >> Cliquez pour lire la suite
Le patron appelle un de ses employés dans son bureau.
- Gérard, lui dit-il, ça fait maintenant une année que tu es dans la boîte. Tu as commencé comme standardiste, puis une semaine plus таrd, tu as été promu commercial, et un mois après, tu devenais chef de secteur. Quatre mois plus таrd, tu devenais vice-président. Maintenant, il est temps pour moi de prendre ma retraite, et je veux que ce soit toi qui diriges la compagnie. Alors, qu'est-ce que tu penses de tout ça ?
- C'est super, merci, répond Gérard.
- Merci ? Demande le patron. C'est tout ce que ça t'inspire ?
- Heu, non, dit l'employé. Merci papa.