Sаinт Pierre est de permanence à l’entrée du Paradis lorsque plusieurs personnes se présentent.
Le sаinт se renseigne :
- Bonjour mon enfant. De quoi es-tu mort ?
- Je suis mort du grand « C ».
- Le grand « C » ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
- C’est ce satané Cancer qui m’a bouffé.
- D’accord. Pauvre homme, entre : je t’ouvre les portes du Paradis.
Puis il s’adresse à un deuxième homme :
- Et toi mon enfant, de quoi es-tu mort ?
- Je suis mort du grand « I ».
- Le grand « I » ? Qu’est-ce donc ?
- C’est l’Infarctus, Sаinт Pierre ; j’étais en train de jouer avec mes gosses lorsque mon cœur a lâché, et me voilà !
- C’est d’accord mon enfant ; entre, car je t’ouvre les portes du Paradis.
La troisième personne à se présenter devant sаinт Pierre est une femme :
- Et toi mon enfant, de quoi es-tu morte ?
- Moi je suis morte du grand « B », répond la femme.
- Ça commence à bien faire toutes ces initiales. Bon, alors, qu’est-ce que c’est que le grand « B » ?
- Le grand « B », c’est la blennorragie !
- La blennorragie, le grand « B » ? Tu te fous de moi ?! Ça fait longtemps qu’on ne meurt plus de la blennorragie !
- Ah mais si, si tu la repasses à ton mari…
Un voyageur de commerce a décidé une jolie fille, rencontrée par hasard, à le suivre dans sa chambre d’hôtel. Il s’assied sur le lit et regarde sa compagne se déshabiller. Lascivement, elle fait glisser la fermeture de sa jupe qui tombe à ses pieds et elle apparaît en petit slip rose tandis qu’elle déboutonne son pull qu’elle envoie d’un geste large à l’autre bout de la pièce.
Manifestement, elle prend plaisir à ce sтriр-tease. Elle se débarrasse de son soutien-gorge et roule son mini-slip. Elle est nue. Radieuse, elle se tourne vers son voyageur de commerce qui, lui, ne semble pas prendre le même plaisir au spectacle qui, pourtant, en vaut la peine :
- Eh ben, alors ? lui lance-t-elle, déçue.
- Va dans la salle de bains ! Mets des bigoudis et une couche de crème sur ta figure. Reviens dans la chambre et engueule-moi ! Faut pas m’en vouloir, mais j’ai la nostalgie de la maison, ce soir !
C’est un couple d’Américains qui dînent dans un grand restaurant new-yorkais.
Ils en étaient au fromage, quand une splendide brune s’approche de la table et vient rouler une non moins splendide pelle au mari, pour repartir aussitôt.
- Qui c’est !? demande la femme interloquée.
- C’est ma maîtresse, répond calmement le mari.
- Je demande le divorce immédiatement !
- Comment ça… tu veux renoncer à tes manteaux de fourrure, la villa et le yacht à Miami, notre grand appartement et mes millions de dollars ?
La femme ne répond pas et chipote dans son assiette.
Dix minutes après, on leur apporte le dessert.
- Tu vois, dit le mari, à la table du fond là-bas, Jim Parker avec la blonde… Eh bien c’est sa maîtresse aussi.
La femme regarde un instant et replonge dans son assiette.
- Pff, la nôtre est mieux !…
Le jeune fils de la famille était extralucide. Il arrivait à voir les choses avant qu’elles n’arrivent.
Un soir, avant de se coucher, il dit :
- Bonsoir maman, bonsoir papa, bonsoir grand-père, adieu grand-mère.
Et la grand-mère passa de vie à trépas durant la nuit.
Quelques mois plus таrd, juste avant de se coucher, le gamin dit :
- Bonsoir maman, bonsoir papa, adieu grand-père.
Et le lendemain, le grand-père est victime d’une crise cardiaque qui le foudroie sur place.
Encore quelques mois passent et un soir, le gamin dit :
- Bonsoir maman, adieu papa…
Le père commence alors à paniquer. Il se couche et s’endort malgré tout difficilement.
Le lendemain, il va au travail en transport en commun pour limiter les risques. Il décide même d’employer un garde du corps armé pour assurer sa sécurité… Finalement, la journée se passe bien et il rentre du travail rassuré.
Sa femme l’attend toute émue sur le pas de la porte :
- Chéri, une chose horrible s’est passée. Le facteur qu’on connait depuis si longtemps… Il est mort juste devant chez nous…
La mère de Maxime vient de passer une semaine en déplacement à Paris pour des raisons professionnelles. Elle rentre à la maison et n’a qu’une hâte, c’est de savoir si la semaine s’est bien passée. Elle retrouve Maxime, son fils, Patrick, son mari et Ingrid, la jeune fille suédoise au pair.
Maxime lui raconte :
- Eh bien tu sais maman, une nuit il y a eu une grosse tempête, et j’ai eu très peur, alors Papa et je, on a dormi ensemble dans le même lit…
La jeune fille au pair le reprend :
- Voyons Maxime ! Tu sais bien que tu devrais plutôt dire « Papa et moi » …
- Ah non ! Ça, c’était la nuit de jeudi… Moi, je parlais de la nuit de lundi…
Une femme est au lit avec son amant quand soudain, horreur, elle entend son mari qui rentre.
- Vite !!! Mets-toi debout dans le coin et ne bouge plus !!!! VITE !!!
Elle le badigeonne d’huile pour bébé et le saupoudre de talc.
- Reste tranquille et ne bouge plus jusqu’à ce que je te le dise. Fais comme si tu étais une statue.
Son mari entre alors dans la chambre :
- C’est quoi ce truc, chérie ?
Elle, d’un ton nonchalant, fait :
- Oh, c’est juste une statue… Tu sais, Mme Smith en a acheté une et j’ai trouvé ça pas mal, non ?
- Ben voyons…
Et le reste de la soirée se passe sans que ni l’un ni l’autre n’abordent le sujet de la statue, ni au repas, ni en se couchant.
Vers deux heures du matin, le mari se lève, va à la cuisine, en revient avec une bière et un sandwich jambon-beurre. Et il va se planter devant la statue :
- Allez c’est bon, mon gars… Prenez la bière et mangez ce sandwich. Moi, Je suis resté trois jours comme un соn chez les Smith et personne ne m’a donné un seul verre d’eau…