Un fils demande à son père :
- Papa, je dois faire une rédaction un peu spéciale pour l’école. Je peux te poser une question ?
- Bien sûr fiston. Quelle est la question ?
- C’est quoi, la politique ?
- Eh bien, la politique, c’est la chose publique, et pour te faire comprendre ce qu’est la chose publique, il n’y a rien de mieux que de prendre exemple sur le fonctionnement de la vie ici à la maison. Écoute et suis moi bien : Je suis un salarié, donc appelons-moi « le Capitalisme ». Ta mère est l’administrateur d’argent, donc nous l’appellerons « le Gouvernement ». Nous nous occupons de tes besoins, donc nous t’appellerons « les Gens ». Nous appellerons Kathy la jeune fille au pair, « le Prolétariat » et nous appellerons ton petit frère qui vient de naître « l’Avenir ». Est-ce que tu me suis jusqu’ici, fiston ? Avec ce raisonnement, tu vas pouvoir faire ta rédaction sur la politique.
- Je ne suis pas vraiment sûr, papa. Mais je te promets d’y réfléchir cette nuit.
La nuit, réveillé par les cris de son petit frère, le petit garçon se lève et va voir ce qui se passe. En découvrant que le bébé avait sali sa couche, il va voir ses parents dans leur chambre et trouve sa mère profondément endormie. Il va ensuite dans la chambre de la jeune fille au pair, et jetant un coup d’œil par le trou de la serrure, il voit son père dans le lit de la fille dans la posture bien connue de la « levrette ». Le petit garçon frappe à la porte de la chambre pour alerter son père, mais celui-ci, pris dans le feu de l’action ne l’entend pas. Et donc le petit garçon retourne dans sa chambre et tente de se rendormir.
Le matin suivant il annonce à son père :
- Papa, maintenant je pense que j’ai compris ce que c’est que la Politique !
- Bravo fiston ! Alors vas-y, explique-moi ça avec tes propres mots ?
- Eh bien, papa, tandis que le Capitalisme еnсulе le Prolétariat, le Gouvernement dort à poings fermés, les Gens sont complètement ignorés et l’Avenir est dans la меrdе.
La maîtresse vient de rappeler à toute la classe les principes d’une воnnе hygiène, et du coup, dans la cour de récréation, trois garnements se vantent à propos de la propreté dont font preuve leurs parents.
- Eh ben moi mon père, dit l’un des garçons, il est tellement propre qu’il prend jusqu’à trois douches par semaine !
- Bah, c’est nul ça, dit le deuxième. Mon père à moi, il prend une dоuсhе tous les matins !
- Ouah les nazes, se vante le troisième. Le mien, de père, il est tellement propre qu’il a jamais besoin de prendre de dоuсhе !
L’autre jour, c’était la dernière tournée du facteur avant son départ à la retraite : trente ans qu’il nous distribuait le courrier par tous les temps, et toujours avec le sourire. Alors tous les gens du quartier s’étaient passé le mot, et tous avaient décidé de « marquer le coup ».
Lorsqu’il arriva à la première maison, il fut congratulé par les parents et les enfants. On lui offrit une coupe de champagne et une petite enveloppe.
A la deuxième maison, ils lui offrirent une boite de cigares.
A la troisième maison, c’était un billet pour un concert de Маdоnnа.
A la quatrième maison, c’est une ravissante jeune femme blonde en chemise de nuit transparente qui l’attendait : elle le prit par la main et l’emmena dans la chambre où ils firent l’amour passionnément…
Au bout d’un moment, le facteur qui était resté un fonctionnaire modèle, pensa qu’il était temps qu’il reprenne sa tournée. La blonde lui dit alors :
- Ne partez pas : je vous ai aussi préparé un bon petit déjeuner !
Et effectivement, sur la table de la cuisine l’attendaient du café, du chocolat, du lait, des croissants, des céréales, du jus d’orange, des œufs au bacon, etc. Ravi car son estomac criait famine après les galipettes qu’il venait de faire, notre homme en profita pour se régaler. Il allait enfin prendre congé quand il remarqua une pièce d’un euro dans la soucoupe de sa tasse de café :
- Ce que vous avez fait pour fêter mon départ est vraiment formidable, et je vous en remercie du fond du cœur… Mais je ne comprends pas bien ce que fait là cette pièce d’un euro ?
Alors la blonde répond :
- Hier soir, quand j’ai dit à mon mari, que c’était votre dernière tournée et qu’il serait bien de vous faire un cadeau, il m’a répondu :
- « Donne-lui un euro et qu’il aille se faire foutre ! »… Le petit déjeuner, c’était mon idée.
Après avoir vécu plusieurs années ensemble un amour platonique au lycée, deux tourtereaux se retrouvent séparés lors de l’entrée à l’université.
A la rentrée de septembre, ils conviennent tous les deux de se rester fidèles. Mais rapidement, le garçon se rend compte qu’à chaque fois qu’il veut appeler sa copine au téléphone, elle n’est pas là, et lorsqu’il lui écrit, elle ne lui répond pas…
Finalement, un beau jour, elle finit par lui avouer qu’elle sort avec un étudiant de sa fac. Le garçon prend très mal la chose et commence à la harceler au téléphone et par lettres. Tant et si bien que la fille, ulcérée, se fait prendre en photo au polaroïd en train de tailler une pipe à son nouveau petit ami avec ce texte en guise de dédicace :
- « Voici mon nouveau petit ami. Maintenant tu me lâches la grappe ! »
Le gars, meurtri en recevant la photo accompagnée du texte, décide de se venger contre tant d’injustice. Derrière la photo, il écrit :
- « Chers papa et maman. C’est vraiment le pied l’université. Envoyez-moi un peu plus d’argent ! »… et il expédie la photo aux parents de la fille.
Un petit enfant écrit au Père Noël :
- « Cher Père Noël, mes parents sont très pauvres et je sais qu’ils ne pourront pas me faire de cadeau cette année; mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste pouvoir aller jouer avec mes copains dans la neige. Pour cela, il me faudrait un bonnet, une écharpe et des gants. Je sais que tu es très gentil et je te remercie d’avance cher Papa Noël »
Il met sa lettre dans une enveloppe sur laquelle il écrit :
- « Pour le Père Noël » et la poste.
La postière, en triant le courrier, tombe sur cette enveloppe qui l’intrigue et lit la lettre. Toute émue, elle en parle à ses collègues et décide de faire une quête. Mais à la Poste non plus ils ne sont pas très riches. Ils réunissent à peine 15 euros, tout juste de quoi acheter un bonnet et une écharpe qu’ils enveloppent dans un joli paquet cadeau pour l’envoyer au petit garçon, « de la part du Père Noël ».
Quelques semaines plus таrd, la postière tombe à nouveau sur une enveloppe du même petit garçon :
- « Cher Père Noël, je te remercie beaucoup pour le bonnet et l’écharpe. Malheureusement, sans gants je n’ai pas pu jouer avec mes copains dans la neige. Mais je ne t’en veux pas cher Papa Noël, je sais bien que ce n’est pas de ta faute. C’est sûrement encore ces enfoirés de la Poste qui les ont piqués ! »