C’est un couple de personnes âgées, ils ont 85 ans et sont mariés depuis 60 ans. Ils ont encore la forme tous les deux car dès le début de leur vie commune, Madame a décidé qu’il fallait manger sain et naturel, et faire de l’exercice. Malheureusement, alors qu’ils étaient en excursion en Espagne, leur bus se plante dans un ravin et les voilà morts tous les deux.
Ils arrivent tous les deux devant Sаinт-Pierre qui les accueille à bras ouverts et qui les emmène visiter leur nouvelle maison au Paradis avec cuisine gigantesque, piscine, jacuzzi etc…
Alors qu’ils s’émerveillent tous les deux de tout ce luxe, le vieux demande à Sаinт Pierre si il leur faut payer quelque chose en échange.
Saint Pierre répond :
- Non, non, tout est gratuit, c’est le Paradis ici.
Ensuite, Sаinт Pierre les emmène tous les deux au terrain de golf. Le vieux demande :
- Et on pourra jouer tous les jours si on veut ? Sans rien payer ? Et c’est vrai que tous les jours le terrain de golf change pour éviter la monotonie ?
- Eh oui, tout cela est vrai. Vous êtes au Paradis !
Ensuite Sаinт-Pierre les emmène manger. Et là, ils se retrouvent devant un buffet pantagruélique. Tout de suite, le vieux dit :
- Je suppose que c’est gratuit ?
- Oui, répond Sаinт Pierre.
- Et on peut se resservir autant qu’on veut ?
- Bien sûr…
- Pas besoin de surveiller les graisses, le sucre, le cholestérol ?
- Mais non mon gars. Puisque je te dis que tu es au Paradis. Tu peux manger autant que tu veux, tu peux boire à en être pété comme un coing, tu ne vas jamais grossir, jamais être malade, jamais avoir d’infarctus. C’est magique, c’est le Paradis.
Alors le vieux se met à rougir très fort, il lance son chapeau par terre et se met à le marteler avec les pieds frénétiquement en proférant des jurons…
Saint Pierre et la vieille tentent de le ramener au calme et ils lui demandent ce qui ne va pas. Alors le vieux se tourne vers sa femme et lui dit :
- Tout ça c’est de ta faute. Si tu ne m’avais pas forcé à me priver de tout, à manger tes carottes râpées et tes pains au son, et à faire du sport, ça ferait déjà 10 ans que je serais ici !
C’est Dieu qui en marre de l’éternité et qui voudrait bien souffler un peu. L’Archange Machin lui dit :
- Allez vous reposer un peu dans le système solaire…
- Mouais… pourquoi pas ? Mais où ça ?
- Sur Pluton, par exemple.
- Non, dit Dieu, c’est beaucoup trop lоin, et puis on se les gèle, là-bas !
- Sur Vénus, alors ?
- C’est le contraire, on y crève.
- Sur Saturne ? L’Archange ne sait plus à quel sein (ce n’est pas une faute de frappe) se vouer.
- Ah non, dit Dieu. La pesanteur est trop forte, tu sais bien que ça me fait mal au dos.
- Bon, ben alors, sur la Terre ?
- Tu n’y songes pas, s’exclame Dieu. J’y suis allé il y a vingt
Moïse veut quitter l’Egypte avec tout son peuple derrière, et à un moment il dit :
- Bon, je vais faire un truc, Dieu est avec moi, rassurez-vous, je vais lever la main, la mer va s’ouvrir en deux, vous passerez, après je baisserai la main et la mer se refermera sur les Egyptiens.
Et là il y a un attaché de presse qui sort de la foule et qui dit :
- Si tu fais ça, Coco, je peux t’obtenir deux pages dans la Bible !
C’est dimanche matin, dans un petit village. Au confessionnal, le curé écoute les péchés de ses paroissiens.
Le premier lui dit :
- Mon père, j’ai péché hier avec Lulu.
- Ce n’est pas bien, mon fils… Tu réciteras dix Ave, chaque jour, pendant deux semaines.
Puis un second paroissien entre et dit au curé :
- Mon père, j’ai péché hier avec Lulu et je ne le regrette même pas.
- Ce n’est pas bien, mon fils… Tu réciteras vingt Ave, chaque jour, pendant deux semaines.
Le curé commence à s’inquiéter et, lorsque la personne suivante entre, il lui demande :
- Toi aussi, tu as péché avec Lulu ?
- Non, lui répond-il.
- Ah, enfin une personne sage et digne. Et comment t’appelles-tu, mon enfant ?
- Lulu !
Un prêtre catholique, un pasteur protestant et un rabbin juif discutent pour savoir lequel consacre le plus d’argent pour l’adoration de Dieu.
- Moi, dit le prêtre, c’est facile. Je trace une ligne par terre et je me place dans son prolongement. Puis je prends tout ce que le denier du culte m’a rapporté et je le lance en l’air. Ce qui retombe à droite de la ligne est pour moi, c’est qui est à gauche sera consacré à Dieu.
- Ma méthode, rétorque le pasteur, est presque semblable à la vôtre. Je me place au centre d’un cercle tracé par terre et j’envoie tout en l’air. Ce qui reste dans le cercle est à moi, en dehors, c’est pour Dieu.
- Vous n’êtes pas très généreux, dit le Rabbin. Incontestablement, je consacre plus d’argent que vous pour adorer Dieu. Moi, j’envoie tout en l’air, ce que Dieu veut, il le prend, ce qui retombe est à moi !
Une famille habitant un petit village tranquille du Périgord ou tout le monde se connaît (c’est pour donner un воnnе petite ambiance sympa à l’histoire, parce qu’en fait ça n’a aucune importance) se trouve bien embêtée car ses deux enfants sont deux véritables petits garnements qui font toutes les bêtises possibles à longueur de journées. Dès qu’il y a une connerie à faire chez les gens, ils la font et ils finissent pas semer une sale ambiance dans le village. Plus ça va et plus les gens s’énervent. Devant les plaintes qui arrivent, les parents viennent à se dire :
- Dis donc chéri, tu crois pas qu’on devrait faire quelque chose ?
- Tu as raison, employons les grands moyens, envoyons-les chez le curé quelques temps, ça devrait les calmer. Radical comme solution…
Il se rendent chez le curé, et celui-ci est d’accord pour essayer de les remettre dans le droit chemin mais il préfère s’occuper d’eux l’un après l’autre, une semaine chacun. Le plus petit arrive alors chez le curé, commence à s’installer de l’autre côté du bureau du religieux et celui-ci commence par dire :
- Où est Dieu ?
Le petit se met à réfléchir intensément et ne sait pas trop quoi répondre. Le curé continue :
- Où est Dieu ?
Mystère chez le petit blond assez circonspect.
- Où est Dieu ?
Le blondinet se lève, et commence à chercher un peu partout dans la pièce. Surpris, le curé le laisse faire et le garçonnet très impressionné finit par sortir en courant de chez le curé, se précipite chez lui, monte dans la chambre de son frère et pris de panique lui annonce :
- Hé vieux ! on est très mal, Dieu a disparu et ils croient qu’on a fait le coup !!!