Un jeune homme pauvre de la meilleure société se confie à son directeur de conscience, un jésuite.
- C’est épouvantable, lui explique-t-il, je voudrais épouser la fille de Durand, le grand fabricant de réfrigérateurs, mais je sais que ce beau rêve n’a aucune chance de se réaliser en raison de notre différence de fortune.
- En ce cas, répond le jésuite, je ne vois qu’un moyen : faites-vous couper ce que Pierre Perret a joliment baptisé les compagnes du « Petit Chose » : les deux orphelines.
- Jamais, rugit le jeune homme. Pas pour cent millions !
- Très воnnе réponse, enchaîne le jésuite. Maintenant, laissez-moi aller voir votre futur beau-père. Je me charge de tout.
Et, quand l’industriel fait l’objection attendue :
- Mais votre protégé n’a pas de fortune…
- Pas de fortune ! proteste l’astucieux intermédiaire. Alors qu’il possède une propriété de famille dont, il y a encore moins d’une heure, je l’ai entendu, de mes oreilles, refuser cent millions !
C’est un couple de personnes âgées, ils ont 85 ans et sont mariés depuis 60 ans. Ils ont encore la forme tous les deux car dès le début de leur vie commune, Madame a décidé qu’il fallait manger sain et naturel, et faire de l’exercice. Malheureusement, alors qu’ils étaient en excursion en Espagne, leur bus se plante dans un ravin et les voilà morts tous les deux.
Ils arrivent tous les deux devant Sаinт-Pierre qui les accueille à bras ouverts et qui les emmène visiter leur nouvelle maison au Paradis avec cuisine gigantesque, piscine, jacuzzi etc…
Alors qu’ils s’émerveillent tous les deux de tout ce luxe, le vieux demande à Sаinт Pierre si il leur faut payer quelque chose en échange.
Saint Pierre répond :
- Non, non, tout est gratuit, c’est le Paradis ici.
Ensuite, Sаinт Pierre les emmène tous les deux au terrain de golf. Le vieux demande :
- Et on pourra jouer tous les jours si on veut ? Sans rien payer ? Et c’est vrai que tous les jours le terrain de golf change pour éviter la monotonie ?
- Eh oui, tout cela est vrai. Vous êtes au Paradis !
Ensuite Sаinт-Pierre les emmène manger. Et là, ils se retrouvent devant un buffet pantagruélique. Tout de suite, le vieux dit :
- Je suppose que c’est gratuit ?
- Oui, répond Sаinт Pierre.
- Et on peut se resservir autant qu’on veut ?
- Bien sûr…
- Pas besoin de surveiller les graisses, le sucre, le cholestérol ?
- Mais non mon gars. Puisque je te dis que tu es au Paradis. Tu peux manger autant que tu veux, tu peux boire à en être pété comme un coing, tu ne vas jamais grossir, jamais être malade, jamais avoir d’infarctus. C’est magique, c’est le Paradis.
Alors le vieux se met à rougir très fort, il lance son chapeau par terre et se met à le marteler avec les pieds frénétiquement en proférant des jurons…
Saint Pierre et la vieille tentent de le ramener au calme et ils lui demandent ce qui ne va pas. Alors le vieux se tourne vers sa femme et lui dit :
- Tout ça c’est de ta faute. Si tu ne m’avais pas forcé à me priver de tout, à manger tes carottes râpées et tes pains au son, et à faire du sport, ça ferait déjà 10 ans que je serais ici !
C’est un Alsacien qui arrive devant Sаinт-Pierre. Celui-ci examine son cas.
- Bon, vous êtes bien brave, mais vous avez quand même tué pendant la guerre.
- Oui, mais j’ai pas eu le choix ; j’ai été enrôlé de force dans la Wehrmacht et vous savez, sur le front russe…
- Ah oui, mais le boss, il rigole pas avec les dix commandements alors, pour vous, c’est l’Enfer, mais vous avez le choix entre l’Enfer français et l’Enfer allemand.
- Et c’est quoi la différence ?
- Dans l’Enfer français, vous êtes dans la меrdе jusqu’au cou et vous recevez 100 coups de bâton par jour. Dans l’Enfer allemand, vous êtes dans la меrdе jusqu’à la taille et vous recevez 50 coups de bâton par jour.
- Ben, y a pas photo, je vais dans l’Enfer allemand alors.
- Moi, si j’étais vous, j’irais plutôt dans l’Enfer français.
- Vous êtes maso ou quoi ?
- Mais non, mais vous savez bien comment ils sont les Français : un jour y a plus de меrdе, le lendemain ils ont perdu le bâton, après y’a grève…
Moïse veut quitter l’Egypte avec tout son peuple derrière, et à un moment il dit :
- Bon, je vais faire un truc, Dieu est avec moi, rassurez-vous, je vais lever la main, la mer va s’ouvrir en deux, vous passerez, après je baisserai la main et la mer se refermera sur les Egyptiens.
Et là il y a un attaché de presse qui sort de la foule et qui dit :
- Si tu fais ça, Coco, je peux t’obtenir deux pages dans la Bible !