Toute sa vie, Jacob a été fidèle aux dogmes de sa religion. Quand il meurt, il monte directement au ciel, où il est accueilli par Yahvé en personne.
- Entre, Jacob, lui dit Yahvé. Sois le bienvenu, tu l’as bien mérité.
- Oh non, Seigneur, répond ce dernier. Je ne suis pas digne de ton paradis !
- Pas digne ? Mais enfin, Jacob, n’as-tu pas été toute ta vie fidèle à notre religion ?
- Si, si, Seigneur, mais un membre de ma famille a commis un péché qui m’interdit de pénétrer dans votre paradis…
- Qu’a-t-il donc fait ? demande Yahvé en croisant les bras.
Jacob hésite, rougit de honte mais finit par avouer :
- Il s’est converti, Seigneur. Il s’est fait chrétien…
- Si ce n’est que ça ! s’exclame Yahvé en éclatant de rire. Tu sais, mon fils en a fait autant !
- Aujourd’hui, dit un curé en montant en chaire, je vais vous parler de la Sаinте Vierge. Qu’est-ce que la Sаinте Vierge ? Une sаinте, mes chers paroissiens. Et une sаinте vierge, qui plus est… Tenez ? Prenons notre petite Églantine, là, au premier rang. Elle vient de faire sa première communion, la mignonne. Elle vient à la messe tous les matins, avant d’aider sa mère à faire le ménage. En classe, elle est première en tout. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours prête à rendre service… Eh bien, notre petite Églantine, comparée à la Sаinте Vierge, c’est une vraie petite рuте !
Un pasteur se promène dans la campagne suisse, lorsqu’il croise un homme entouré d’une dizaine d’enfants.
- Bonjour mon ami, lance l’ecclésiastique. Ils sont à vous, tous ces charmants petits ?
- Bien sûr, monsieur le pasteur. Vous voyez, j’en ai eu onze…
- Belle famille, mon brave. Eh bien, dimanche, au temple, je vous appellerai pour lire les textes sacrés, en récompense…
- Ça, ça m’étonnerait, dit le promeneur.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que je suis catholique, monsieur le pasteur. Je n’ai jamais mis les pieds dans un temple et je… Hé ! Où partez-vous comme ça ?
Le pasteur, déjà à une воnnе dizaine de mètres de là, lance sans se retourner :
- Si vous croyez que je vais continuer à discuter avec un obsédé sexuel !
À l’issue d’un Conseil des ministres, le président François Mitterrand prend à part son conseiller Jacques Attali.
- Venez m’attendre ce soir, à minuit, devant la porte secrète de l’Élysée, lui glisse-t-il à l’oreille. Et venez seul…
- « Ça y est ! se dit Attali. Le président a l’intention de faire la foire incognito ! »
Attali appréhende un peu les conséquences de la soirée, mais ne peut s’empêcher d’être fier d’avoir été choisi par le président pour une mission aussi confidentielle. À minuit pile, il se gare donc devant la porte secrète de l’Élysée.
Il est à peine minuit cinq lorsque François Mitterrand vient le rejoindre à bord de sa voiture.
- Au Bois de Boulogne ! lance-t-il en s’asseyant.
- « C’est ce que je craignais, songe Attali. Le Bois de Boulogne, en pleine nuit, n’est plus fréquenté que par des prostituées et leurs clients… »
- Arrêtez-vous au lac, ordonne un peu plus таrd le président.
Les deux hommes quittent la voiture d’Attali et s’avancent vers l’eau.
- Prenez une barque et ramez, dit Mitterrand.
Étonné mais rassuré par la tournure des événements, Attali s’exécute et rame jusqu’au milieu du lac. Le président l’arrête d’un geste :
- Attendez-moi là. Je vais faire quelques pas…
Édouard a dix-huit ans ; pour le récompenser de ses succès scolaires, son père lui dit :
- Édouard, voilà 2000 euros pour t’acheter une voiture d’occasion. Mais, attention, tu dois marchander. Sois digne de ton père !
Édouard se rend chez le garagiste du coin et demande à voir les voitures d’occasion.
- J’en ai une en parfait état pour 2000 euros.
- 2000 euros ? Non, c’est trop cher. Pourtant elle a l’air très bien.
- Bon, écoutez, je peux vous la faire à 1500 euros.
- Non, c’est encore trop cher.
- Mais, monsieur, j’ai fait des travaux dessus. Disons 1000 euros et j’y perds.
- Non, c’est trop cher.
Le garagiste commence à s’énerver mais il aimerait bien conclure l’affaire.
- Bon, je vais vous faire une dernière offre. Topons là à 500 euros.
- Non, c’est trop cher.
Le garagiste, excédé, fait un geste de folie :
- Écoutez, prenez-la, je vous la donne pour rien mais partez vite !
Devant le mutisme de son client, il s’étonne :
- Vous n’en voulez pas ?
- Si, mais j’en veux deux.