Dernières blagues

Au cirque, pendant l’entracte, M. Loyal fait entrer un éléphant sur la scène et annonce :
- Si un spectateur parvient à faire hocher la tête à cet animal, nous lui remettrons immédiatement un prix de cinq cent euros.
Plusieurs dizaines d’enfants tentent leur chance sans succès puis quelques adultes, sans plus de résultat. Finalement, un vieil homme s’avance sur la piste, passe derrière le pachyderme et lui tord violemment les testicules. L’animal lève et abaisse la tête en poussant un barrissement de douleur.
- J’ai gagné, dit le vieux monsieur.
- Effectivement, admet M. Loyal.
Et il lui remet un chèque de cinq cent euros.
L’année suivante, le cirque s’arrête dans la même ville et, pendant l’entracte, M. Loyal propose le même genre de concours, mais cette fois il s’agit de faire secouer la tête à l’éléphant. Plusieurs spectateurs ont tenté leur chance et échoué lorsque le vieux monsieur de l’année précédente arrive clopin-clopant sur la piste.
- Puis-je avoir un tabouret ? demande-t-il.
On apporte un tabouret. Le vieux monsieur monte dessus, soulève une oreille de l’éléphant et murmure :
- Tu te souviens de ce que je t’ai fait l’an dernier ?
L’éléphant hoche la tête.
- Perdu ! déclare M. Loyal. Cette année, il faut lui faire secouer la tête.
- Excusez-moi, dit le vieux monsieur. Puis-je tenter ma chance une seconde fois ?
- Tant que vous voudrez, répond M. Loyal.
À nouveau, le vieux monsieur soulève l’oreille de l’éléphant et, cette fois lui demande à voix basse :
- Tu as envie que je recommence ?
Et l’éléphant secoue la tête…

Un organisme de tourisme a organisé une visite au Mont-Sаinт-Michel. La clientèle est très cosmopolite et Anglais, Belges, Italiens, Suisses et Américains voyagent ensemble.
Dans le car, un citoyen belge, très américanophile, a essayé d’engager la conversation avec son voisin californien, mais ne connaissant pas du tout l’anglais il a eu beaucoup de mal.
Arrivés à destination, ils se retrouvent tous au bar de l’hôtel où on leur offre l’apéritif. Le Belge cherche désespérément à parler à l’Américain et tout d’un coup aperçoit une fourmi. Il saute sur l’occasion et en montrant le petit animal, il dit :
- Fourmi.
L’Américain rectifie aussitôt :
- No, for me…
Le Belge insiste :
- Fourmi.
- For me…
- Fourmi.
L’Américain s’énerve, un peu éméché par les whiskies successifs et hurle :
- For me !
Et dans la foulée, il envoie un énorme coup de poing sur le nez du Belge qui se retrouve K.-O. Après avoir emmené le pauvre garçon dans sa chambre, un Anglais qui connaît bien la langue française explique au Californien sa méprise.
Le lendemain matin, tout le monde est dans le hall en attendant le car qui doit les emmener en excursion. Quand le Belge arrive à son tour, l’Américain confus et gêné de l’incident de la veille lui ouvre les bras en disant :
- Come here ! Come here !
- Comme hier ? Comme hier ? Alors ça ! Sûrement pas ! s’exclame le Belge.