C'est un athée qui habite la maison voisine d'un catholique intégriste (et oui, il en reste),.
L'athée vit très bien, est marié à une femme superbe, a de très beaux enfants qui travaillent bien à l'école, a une maison somptueuse... et par contre, le catho qui va à la messe deux fois par semaine, qui fait trois prières par jour, qui enseigne le catéchisme etc..., ce pauvre catho a tous les problèmes possibles: sa femme s'est barrée, ses enfants sont délinquants et ne vont plus à l'école depuis qu'ils on 15 ans, et en plus le gars vient de se faire licencier.
Un jour, voyant enfin l'injustice divine, le catho s'adresse à son Dieu en ces termes:
- Oh mon Dieu, je te rends grâce chaque jour, je chante tes louanges sur tous les tons, j'enseigne ta parole aux enfants, je te demande conseille pour chacun de mes actes, je te confesse tous mes pêchés... et pourtant, j'ai une vie misérable, alors que mon voisin qui n'a jamais été à l'église, qui ne croit pas même pas en Toi, qui ne t'implore jamais, et bien on dirait que tu l'as touché de ta grâce Divine: il respire le bonheur, sa vie est formidable... je n'y comprends rien!
Et c'est alors qu'une voix profonde surgit de nulle part répond:
"P A R C E Q U E L U I N ' E S T P A S T O U J O U R S E N T R A I N D E M ' E M M E R D E R !"
C'est le premier jour de la rentrée des classes. Le prof s'adresse aux élèves :
- Vous allez me donner votre prénom, et me dire ce que votre papa fait comme métier. A toi.
- Je m'appelle Solange, et mon papa est cuisinier.
- Moi, c'est Yann, et mon papa est facteur.
- Moi c'est Sylvain, et mon papa, il est sтriр-teaseur dans une boîte de pédés...
Stupeur dans la classe ! Mais, la maîtresse passe rapidement à un autre sujet.
Evidemment, à la récréation, Sylvain n'arrête pas de se faire chambrer, et un de ses copains lui demande :
- C'est vraiment la vérité vraie ? Ton papa se fout à poil devant les pédés ?
- Non, il bosse chez Microsoft, mais j'avais trop honte de le dire...
23 juin 1940. Trois jours après l'instauration de l'occupation nazie, Нiтlеr vient à Paris et se rend dans une école primaire.
Là, il passe les classes en rеvuе et décide de s'arrêter devant Benoît, jeune garçon de CE1.
"Tu me plais bien, petit, dit Нiтlеr. Ce soir, tu dîneras avec moi !"
Le garçonnet devint immobile, comme glacé par l'annonce de sa mort. Lui qui vient de fêter ses 7 ans, le voilà aux portes de l'indicible.
Le soir venu, c'est l'heure du repas.
"Vient petit, approche toi et vient t'asseoir... à côté de moi." dit le führer cyniquement.
L'enfant s'exécute, tel un robot obéissant à une commande.
"Goûte cela, dit Нiтlеr. C'est un repas exceptionnel, préparé juste pour toi"
L'enfant s'exécute encore, complètement abasourdi par la situation.
"Alors, petit, tu es content d'être ici, dis moi ?" L'enfant hoche doucement la tête.
" Et ce repas te plaît, hein ? Excellente viande, n'est-ce pas ?"
Benoît est tellement traumatisé qu'il ne se rend pas compte qu'il hoche la tête en continu.
Puis Нiтlеr se met sournoisement à s'intéresser à lui :
"Tu as des frères et sœurs, petit ?"
Benoît acquiesce.
"Ah ! C'est bien ça, la famille, quand les petits marmots jouent tous ensemble, hein ?
Tu les aimes tes frères et sœurs, petit, hein ? Et tes parents, petit, tu les aimes aussi, dis moi ?"
Le garçonnet est au bord du gouffre. Il ne comprend rien à tout ça et commence à devenir fou. Il sent que tout son être va imploser. Malgré cela, il parvient à répondre à Нiтlеr.
- Oui, je les aime, monsieur.
" Ah ! Mais c'est formidable ça, petit ! Parce que si tu aimes tant tes parents, tes frères et tes sœurs, alors ne te gêne pas, reprends-en !"