À Marseille, un gigantesque incendie vient de se déclarer. Aussitôt, le Maire de la ville arrive sur place et constate que les marins pompiers de Marseille ne peuvent pas faire grand-chose devant l’ampleur du sinistre.
La chaleur est telle que les soldats du feu ne peuvent s’approcher du brasier à moins de 100 mètres. C’est catastrophique. Le feu risque de s’étendre à toute la ville, d’autant plus que le Mistral commence à se lever.
Le Maire, devant cette situation, a soudain une idée. Il se tourne vers le commandant des Marins Pompiers de Marseille.
- Commandant, il faut faire appel à la brigade des pompiers de la petite ville voisine d’Aubagne. Je sais qu’il s’agit là de spécialistes. De plus, si ces pompiers arrivent à maîtriser l’incendie, je leur offre un chèque de 10.000 euros.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L’officier marseillais contacte par radio les sapeurs-pompiers d’Aubagne.
Trente minutes plus таrd, le camion des pompiers d’Aubagne arrive à toute vitesse sur les lieux de la catastrophe et s’arrête à 20 mètres du gigantesque incendie, alors que les pompiers marseillais n’ont pas pu s’approcher à moins de 100 mètres.
Les hommes sautent du camion et, à une vitesse inouïe, arrivent à éteindre le feu en très peu de temps. Ils se présentent devant le Maire de Marseille.
- Je suis très fier de vous, dit le Maire. Je vous remets comme promis un chèque de 10.000 euros. Mais au fait, pouvez- vous me dire ce que vous allez faire de cette belle somme ?
Alors, le chef des pompiers d’Aubagne :
- Nous allons commencer par acheter des freins neufs à ce рuтаin de camion…
Un organisme de tourisme a organisé une visite au Mont-Sаinт-Michel. La clientèle est très cosmopolite et Anglais, Belges, Italiens, Suisses et Américains voyagent ensemble.
Dans le car, un citoyen belge, très américanophile, a essayé d’engager la conversation avec son voisin californien, mais ne connaissant pas du tout l’anglais il a eu beaucoup de mal.
Arrivés à destination, ils se retrouvent tous au bar de l’hôtel où on leur offre l’apéritif. Le Belge cherche désespérément à parler à l’Américain et tout d’un coup aperçoit une fourmi. Il saute sur l’occasion et en montrant le petit animal, il dit :
- Fourmi.
L’Américain rectifie aussitôt :
- No, for me…
Le Belge insiste :
- Fourmi.
- For me…
- Fourmi.
L’Américain s’énerve, un peu éméché par les whiskies successifs et hurle :
- For me !
Et dans la foulée, il envoie un énorme coup de poing sur le nez du Belge qui se retrouve K.-O. Après avoir emmené le pauvre garçon dans sa chambre, un Anglais qui connaît bien la langue française explique au Californien sa méprise.
Le lendemain matin, tout le monde est dans le hall en attendant le car qui doit les emmener en excursion. Quand le Belge arrive à son tour, l’Américain confus et gêné de l’incident de la veille lui ouvre les bras en disant :
- Come here ! Come here !
- Comme hier ? Comme hier ? Alors ça ! Sûrement pas ! s’exclame le Belge.
Un couple de Parisiens a décidé de quitter la ville pour retrouver les joies saines de la vie au grand air. Ils s’achètent une ferme et des animaux et, comme ils ont l’еsрriт cartésien, décident de commencer par installer chacun d’eux dans son logement adéquat.
C’est ainsi qu’ils installent les porcs dans la porcherie, les poules dans le poulailler, les chevaux dans l’écurie et les vaches dans l’étable. Mais il reste la mule… Où loge-t-on une mule ? Personne n’a jamais entendu parler d’une « mulerie » ou d’un « mulailler » ! Finalement, ils avisent une petite cabane inemployée et se disent qu’elle devrait faire l’affaire.
Malheureusement, à l’instant où la mule va y entrer, ses oreilles touchent le chambranle de la porte et, fidèle à la tradition d’entêtement de sa race, la mule refuse de faire un pas de plus. Les Parisiens essaient de la tirer, de la pousser, rien à faire…
- Il n’y a qu’à agrandir la porte, conclut le mari.
Ils s’attellent tous les deux au travail et commencent à retirer des planches lorsqu’un voisin vient leur rendre visite.
- Mais qu’est-ce que vous faites ? dit-il en rigolant. Vous vous donnez bien du mal pour rien !… Je vais vous montrer. Le fermier prend une pelle et creuse rapidement une petite tranchée.
- Vous vous donnez bien du mal pour rien ! Vous n’avez qu’à donner quelques coups de pelle sous la porte, au lieu de tout démonter !
- Quel idiот, celui-là, murmure le Parisien à sa femme. N’importe qui pourrait se rendre compte que ce sont les oreilles de la mule qui sont trop longues. Pas ses pattes !
Une servante de ferme quitte ses anciens patrons et se présente chez un propriétaire voisin. Le fermier la questionne :
- Vous êtes restée vingt ans chez vos anciens patrons. Pourquoi les avez-vous quittés ? Vous n’y étiez pas bien traitée ?
- Oh, si. J’étais bien nourrie, bien logée. J’avais la Sécurité sociale et la retraite…
- Eh bien alors… ?
- Là-bas, à chaque fois qu’un animal mourait, on nous le servait à table : les lapins, les canards, les poulets. Et quand c’était un cheval ou un cochon, on en mangeait toute la semaine.
- Vous savez, c’est partout pareil. Ici aussi, on fait la même chose.
- Mais vous avez un grand-père ou une grand-mère ?
- Non, je suis seul avec ma femme. Pourquoi ?
- Parce que hier, d’où je viens, le grand-père est mort !