Un rabbin et un prêtre entrent en collision lors d'un accident de voiture. Les deux voitures sont complètement démolies mais, curieusement, aucun des deux hommes n'est blessé.
Après que chacun se soit extirpé de sa voiture, le rabbin voit la petite croix argentée sur le revers de la veste du prêtre et lui dit :
- Ah vous êtes prêtre. Je suis rabbin. Regardez nos voitures. Il n'en reste rien, mais nous ne sommes pas blessés. Ce doit être un signe du tout-puissant. Dieu a du vouloir que nous nous rencontrions, devenions amis et vivions en paix pour le reste de nos jours.
- Je suis entièrement d'accord avec vous. Ce doit être un signe de Dieu.
Le rabbin poursuit:
- Regardez. C'est encore un miracle. Ma voiture est en morceaux, mais cette excellente bouteille de vin d'Israël est intacte. Dieu veut certainement que nous buvions ce vin et célébrions notre воnnе chance.
Il ouvre la bouteille et la tend au prêtre. Le prêtre est d'accord et en boit quelques grosses gorgées (l'émotion, la chaleur), puis rend la bouteille au rabbin. Le rabbin prend la bouteille, la rebouche puis la rend au prêtre.
Le prêtre demande :
- Vous n'en buvez pas ?.
Le rabbin répond :
- Non... Je crois que je vais attendre la police.

Un homme est à l'article de la mort.
Il fait venir un prêtre et lui dit:
- Mon père, je ne vous ai fait appeler que pour une seule raison. Toute ma vie a été consacrée au foot, vous le savez. J'ai fait partie d'une équipe de pupilles à cinq ans puis j'ai gravi tous les échelons. J'ai été joueur de l'équipe de France. Ensuite, j'ai été entraîneur de grandes équipes internationales. J'ai été commentateur sportif. Quand j'ai été trop vieux, j'ai pris ma retraite et j'ai aidé à la création d'un club de foot dans ma commune natale. Même à la maison de retraite, je n'ai jamais manqué un seul match de foot à la télévision.
- Je sais tout cela mon fils. En quoi puis-je t'aider et t'apporter l'apaisement ?
- Eh bien. Je sais bien que je vais bientôt rejoindre mon Créateur. Ma vie ayant été faite d'efforts, d'honnêteté et de générosité... je pense que je mérite le paradis. Mais une chose m'inquiète.
- Laquelle ?
- Je me demande si on joue au football au paradis.
- La question est délicate mon fils. Laisse-moi un instant.
Le curé s'agenouille et prie quelques minutes. Il se relève.
- Mon fils, j'ai deux nouvelles, une воnnе et une mauvaise.
- Commencez par la воnnе.
- Tu vas être content. On joue au foot au paradis. Il y a des équipes, des entraînements, des championnats, des coupes...
- Et la mauvaise.
- Tu es sélectionné pour demain.