C’est la guerre entre deux pays du Moyen-Orient. Un jeune pilote participe à son premier contact aérien. Revenu sain et sauf à terre, il est interrogé par son colonel qui supervisait les opérations depuis le PC.
- Franchement, mon garçon, lui dit l’officier, ne vous êtes-vous pas senti un peu ému pendant l’engagement ?
- Moi ? s’étonne le pilote, mais non, pas une seconde je n’ai perdu mon sang-froid !
- Excusez-moi, rétorque l’officier, bonhomme, si je vous demande ça, c’est à cause du message que vous m’avez envoyé par radio :
- « Suis attaqué par 2.000 appareils ennemis volant à trois mètres d’altitude ! »
Dans la cour de la caserne, le capitaine éduque les nouvelles recrues.
- Nous sommes en temps de guerre, les avions ennemis sillonnent le ciel, soldat Durand, que faites-vous ?
- Je rampe, mon capitaine.
- Bien ! Une bombe vous arrache l’oreille, que faites-vous ?
- Je rampe toujours, mon capitaine !
- Bien ! Une autre bombe vous arrache l’autre oreille, que faites-vous ?
- Je ne sais pas, mon capitaine, je n’y vois plus.
- Allons, vous savez que les oreilles servent à entendre et non à voir !
- Je le sais, mon capitaine, mais ce sont elles qui retiennent mon casque.