C’est une mère qui entre dans la chambre de sa fille, la trouve vide et voit une lettre sur son lit. Craignant le pire, elle commence à la lire en tremblant :
- « Maman,
C’est avec regrets et peine que je t’apprends que je me suis enfuie avec mon nouveau copain.
J’ai trouvé la vraie passion et il est si gentil, avec tous ses piercings, ses tatouages et sa grosse moto.
Ce n’est pas tout maman, je suis enceinte !
J’ai appris que la marijuana ne faisait de mal à personne et nous en ferons donc la culture pour nous et ses amis, qui nous approvisionnent déjà en cocaïne et en ecstasy.
Aussi, je prie pour que la science trouve un remède contre le sida de Bobby afin qu’il aille mieux, il le mérite tant !
Ne crains rien maman, j’ai 15 ans et je sais comment prendre soin de moi.
Ta fille,
Judith
PS : Maman, tout ça est faux. Je suis chez les voisins. Je voulais juste que tu saches qu’il y a pire que mon bulletin, que tu trouveras dans le tiroir de mon bureau…Je t’aime. »
David Benchemoul, le fameux homme d’affaire mondialement connu dans le sentier, est dans une mauvaise passe. Pour éviter la faillite, il lui faut trouver la bagatelle de deux millions d’euros.
En désespoir de cause, après avoir fait le tour de tous ses amis et de toutes les banques sans succès, il se rend à la synagogue pour prier et demander un miracle. Il s’installe à côté d’une autre personne déjà en train de prier et s’apprête à implorer Dieu lorsqu’il entend l’autre psalmodier :
- « S’il te plaît D…, je dois 100 euros à mon copain Michel, fais que je gagne le tiercé pour pouvoir le rembourser. »
Alors David Benchemoul sort son portefeuille, prend un billet de 100 euros et le donne à son voisin, qui, fou de joie le remercie en lui baisant les mains.
Une fois seul, l’homme d’affaire ferme les yeux et se remet à prier :
- « Et maintenant, Seigneur, que j’ai toute ton attention… »
Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre. Et la Terre était sans forme, et vide, et l’obscurité était partout.
Alors le diавlе dit :
- « On pourrait pas faire mieux ? »
Et Dieu dit :
- « Que la lumière soit ! », et la lumière fut.
Et Dieu dit :
- « Que la Terre engendre de l’herbe, l’herbe, des graines, et des arbres fruitiers, des fruits. »
Et Dieu vit que cela était bon.
Alors le Diавlе dit :
- « C’est foutu pour le voisinage. »
Et Dieu dit :
- « Faisons l’Homme à notre image, d’après notre semblance, et qu’il ait le pouvoir sur les poissons de la mer, les oiseaux dans les airs, et sur les troupeaux, et partout sur la Terre, et sur n’importe quelle bestiole rampante qui vit sur la Terre. »
Alors Dieu créa l’homme à son image, l’Homme et aussi la Femme.
Et Dieu regarda l’Homme et la Femme, et vit qu’ils étaient sains et bien portants.
Alors, le Diавlе dit :
- « Je sais ce que je vais pouvoir faire… »
Et Dieu peupla la Terre de brocolis, de choux-fleurs et d’épinards, de verts et jaunes légumes de toutes sortes, afin que l’Homme et la Femme vivent longtemps et en воnnе santé.
Alors le Diавlе créa McDonald’s. Et McDonald’s lança le hamburger à 1 euro.
Et le Diавlе dit à l’Homme :
- « Vous voulez des frites avec ça ? »
Et l’Homme lui répondit :
- « Une maxifrite alors… ».
Et l’Homme prit deux kilos.
Et Dieu créa le sаinт Yaourt pour que la Femme garde sa silhouette que l’Homme trouvait divine.
Alors le Diавlе créa le chocolat, et la Femme prit deux kilos.
Et Dieu dit :
- « Essayez la salade, elle est toute fraîche. »
Alors le Diавlе créa Burger King, et la Femme prit cinq kilos.
Et Dieu dit :
- « Je t’ai envoyé des légumes frais, bon pour ton cholestérol, et de l’huile d’olive pour les cuisiner. »
Et le Diавlе créa les beignets, les gros sans trous avec de la crème dedans.
Et l’Homme prit cinq kilos, et son taux de cholestérol atteint des sommets jamais égalés.
Et Dieu créa les chaussures de jogging, et l’Homme résolut de perdre quelques kilos.
Et le Diавlе créa la télé câblée et la télécommande, afin que l’Homme ne se fatigue pas à changer les chaînes entre Eurosport et XXL.
Et l’Homme prit encore dix kilos.
Et Dieu dit :
- « Tu files un mauvais coton, le Diавlе. »
Alors le Diавlе enleva la savoureuse peau de la pomme de terre, la coupa en très fines tranches, et passa le tout à la friteuse. Puis il créa les sauces pour tremper les сhiрs dedans.
Et l’Homme attrapa sa télécommande, et mangea les сhiрs avec les sauces.
Alors le Diавlе vit que cela était bon.
Et l’Homme fit une crise cardiaque.
Alors Dieu soupira et créa le quadruple pontage coronarien.
Alors le Diавlе annula l’assurance de l’Homme.
Alors Dieu montra à la femme comment retirer la peau du poulet et cuire le nourrissant grain de riz complet.
Alors le Diавlе créa la bière allégée, que l’Homme puisse s’empoisonner avec de l’alcool, tout en se sentant tranquille puisqu’il devait boire deux fois plus de cette boisson insipide pour se sentir aussi joyeux.
Et l’Homme prit encore cinq kilos.
Et Dieu créa la pâte de soja.
Et la Femme alla lоin dans le pays du chocolat Milka, et à son retour, demanda à l’Homme :
- « Est-ce tu me trouves grosse ? »
Et le Diавlе dit :
- « Il faut toujours dire la vérité. »
Et l’Homme le fit.
Alors la Femme s’en alla lоin de la présence de l’Homme et résida au pays de l’avocat spécialisé dans les divorces, à l’Est du conseiller conjugal.
Ça se passe dans une petite ville de province. Une grenouille de bénitier vient voir son curé après la messe et lui dit :
- Monsieur le curé, il faudrait faire quelque chose pour Madame Léger, vous savez, celle que son mari a laissé tomber avec trois enfants sur les bras, pour aller en voir une autre… La pauvre, comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’elle n’arrive plus à payer ses loyers…
Le curé :
- Hmmm, quelle tristesse. Je vais voir ce que la paroisse peut faire pour elle. De combien aurait-elle besoin ?
La bigote :
- Ben, je sais qu’elle a trois loyers de 600 euros en rетаrd… C’est ce qu’il faudrait lui avancer.
Le curé :
- 1800 euros ! Bon, eh bien nous essaierons de mettre le reste des fidèles à contribution. Après tout, un peu de charité chrétienne ne fera de mal à personne. Mais dites-moi, comment êtes-vous au courant des difficultés de Madame Léger ? Vous êtes une voisine, ou bien peut-être de sa famille ?
L’autre :
- Non non, je suis sa propriétaire.