Un milliardaire américain ne sachant pas quoi faire de son argent convoque un Américain, un Français et un Belge pour leur proposer un jeu stupide :
- J’offre 3 millions de dollars à celui d’entre vous qui me ramènera un maximum de balles de ping-pong, annonce-t-il.
Huit jours plus таrd, le Français revient avec un camion rempli de balles de ping-pong ; quinze jours plus таrd, c’est au tour de l’Américain de se présenter accompagné d’un cargo de balles de ping-pong.
- C’est très bien, fait le milliardaire, mais il faut attendre le Belge pour que le jeu soit juste !
Un an, deux ans, trois ans passent… Le Belge revient enfin, les vêtements déchirés, le corps ensanglanté et annonce fièrement :
- Ça y est, j’ai les balles de King Kong…
Lors d’une promenade en pirogue sur un fleuve africain, un jeune touriste fait un faux mouvement et son appareil photo tombe à l’eau. Par réflexe, il plonge le bras pour tenter de le récupérer, mais un crocodile passe par là et lui le coupe d’un seul coup de dents.
Une semaine plus таrd, alors qu’il se remet à l’hôpital des suites de l’amputation, le jeune touriste appelle son père au téléphone pour lui raconter le terrible accident.
- … Et c’est quand j’ai voulu récupérer mon appareil que je me suis fait arracher le bras par un crocodile, conclut-il.
- Mon Dieu, c’est terrible ! dit le père. Mais lequel ?
- Oh, je ne sais pas, répond le jeune touriste. Tu sais, papa, ils se ressemblent tous, ces crocodiles…
Dans un petit village de la région parisienne, un dimanche matin, un homme est en train de jouer au tennis quand la sirène, appelant les pompiers, se met à hurler. Aussitôt il lâche sa raquette et son adversaire, car c’est un soldat du feu, et il se précipite à la caserne de pompiers.
Arrivés sur les lieux de l’incendie, le feu a envahi les étages supérieurs d’un immeuble et une femme est au bord d’une fenêtre, menacée par les flammes.
- Sautez ! crie le capitaine des pompiers.
La dame obéit, saute et vient s’écraser aux pieds de notre joueur de tennis.
- Vous auriez pu essayer de la rattraper dans vos bras! reproche le capitaine.
Et le type de répondre :
- Mais moi, je l’attendais au rebond…
Il y a fort longtemps de cela, par une nuit d’hiver glaciale, un couple de paysans auvergnats est devant le feu de la cheminée. Tout est silencieux lorsque, soudain, de violents coups sont frappés à la porte. L’homme se lève et va ouvrir. C’est un vagabond qui demande un abri en attendant que la tempête de neige s’arrête. Il vient s’asseoir au coin du feu et demande timidement :
- Vous n’auriez pas quelque chose à manger ?
- Oh !… Bon, répond le paysan qui se tourne vers sa femme. Donne-lui un morceau de pain.
Et la femme coupe un morceau de pain et le donne au mendiant. Quelques minutes se passent.
- Je ne pourrais pas avoir un bol de soupe bien chaude ? demande le vagabond en reluquant la marmite qui fume dans la cheminée.
- Ah non ! répond le maître de maison. Le pain, ça va encore, mais la soupe avec le lard et la poule, sûrement pas !
Au bout de quelque temps, comme la tempête fait toujours rage dehors, l’intrus demande :
- Est-ce que je pourrais dormir ici, cette nuit ?
Devant la mine hostile de son mari, la paysanne prend la défense du pauvre bougre :
- Tu ne vas pas le mettre dehors par un temps pareil ! Il va partager notre lit. Tu te mettras au milieu et comme ça, nous nous tiendrons chaud.
Bon gré mal gré, le mari finit par accepter et les voilà tous les trois dans le lit, le paysan entre sa femme et le vagabond. Au milieu de la nuit, ils sont réveillés par le bêlement des moutons qui sont affolés par la tempête. Le paysan se lève et sort pour les calmer.
Alors, la femme se rapproche de l’inconnu et lui dit tout bas en lui frôlant le bras :
- Tu peux y aller maintenant.
- Mais si ton mari revient ?
- Oh, il n’y a pas de danger, il en a pour un bon bout de temps à les calmer !
- C’est vrai ? Je peux y aller ?
- Puisque je te le dis !
Alors, le mendiant se lève et se précipite pour se servir un bol de soupe chaude.
Deux aéronautes dans leur ballon sont perdus dans le brouillard. Dérivant depuis des heures, ils commencent à désespérer de retrouver leur cap. Ils décident donc de faire perdre de l’altitude à leur montgolfière pour essayer coûte que coûte d’apercevoir le sol.
Ils ouvrent la soupape du ballon, tant et si bien que celui-ci perd de l’altitude, jusqu’à ce qu’enfin le sol apparaisse : des champs, à perte de vue. Ils errent encore, pendant des heures, jusqu’au moment où ils aperçoivent enfin un paysan en dessous d’eux. Ils l’appellent en criant de toutes leurs forces :
- Ohé, mon brave, où sommes-nous ?
Le paysan, pas du tout impressionné, répond :
- En ballon !
Rеvuе de détail à bord d’un porte-avions. Un matelot a perdu le pompon rouge de son bonnet, et il est convoqué dans le bureau du quartier-maître.
- Un pompon rouge perdu : dix euros !
- Quoi ? dit le matelot. Vous voulez que je le paie ?
- Bien sûr, mon gaillard, répond le quartier-maître. La Marine vous a fourni un uniforme, à vous d’en prendre soin. Dix euros.
- Et si j’avais perdu mon fusil ? fait le matelot.
- Un fusil, deux mille euros ! fait le quartier-maître, imperturbable. A moins, bien sûr, de l’avoir perdu lors d’un combat.
- Et supposez qu’on perde un canot de sauvetage ?
- Un canot ? Cinq mille euros. À moins, bien sûr, de l’avoir perdu lors d’un sauvetage.
- Et une vedette rapide ?
- Deux cent cinquante mille euros. À moins, bien sûr, d’avoir été coulé à son bord.
- Eh bien, fait le matelot, je comprends, maintenant.
- Qu’est-ce que vous comprenez, matelot ?
- Je comprends pourquoi le capitaine d’un navire préfère rester à bord lorsqu’il sombre…
Un comédien de troisième zone a trouvé un emploi dans un grand magasin, pour s’occuper de l’animation des ventes. Le premier jour, le directeur du magasin se mêle discrètement à la foule pour le voir à l’œuvre.
- Approchez, mesdames et messieurs, approchez ! clame le comédien. Aujourd’hui, grande promotion sur tous les produits Bondualle ! Deux boîtes de petits pois pour le prix d’une !
La vente se déroule plutôt bien, et le directeur profite d’une accalmie pour s’approcher du démonstrateur.
- C’est très bien, mais vous avez commis une petite erreur. Le nom de la marque ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle…
- Ah oui, c’est vrai, dit le comédien. Excusez-moi, monsieur…
Le lendemain, le directeur refait un petit tour et entend son démonstrateur faire son boniment.
- Deux boîtes pour le prix d’une, voilà madame. Bondualle vous remercie !
- Dites donc, mon vieux, ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle. Je vous l’ai déjà dit hier. Faites attention, quoi !
Un peu plus таrd, le directeur, pris de soupçons, revient écouter le démonstrateur. Hélas, le malheureux continue à se tromper…
- C’en est assez ! s’écrie-t-il, furieux. Si vous êtes incapable de vous souvenir du nom du produit que vous vendez, vous n’avez rien à faire ici !
- Oh là, d’accord, je m’en vais ! fait le comédien. De toute façon, je ne comptais pas rester ici longtemps. Ils me font un pont d’or pour que je vienne travailler avec eux, chez Cassegroin…
Lors d’une opération lutte contre l’alcoolémie, menée par les gendarmes, l’un d’eux est chargé d’arrêter les voitures et l’autre de faire souffler le conducteur dans l’alcootest.
À un moment, le gendarme s’approche d’une voiture et tend son alcootest. L’autre gendarme lui dit:
- Hé ! Fais attention, ce sont des Anglais !
Le second, un peu contrarié se met en colère et réplique :
- Et alors, c’est pas parce que ce sont des Anglais qu’ils ne doivent pas souffler, la loi est faite pour tout le monde.
Puis, poursuivant, il récupère son alcootest que lui tend le passager de la voiture anglaise, avec un large sourire, tandis que le conducteur qui se trouve à droite, se cache le visage avec ses mains pour qu’on ne le voit pas pouffer de rire…
Un trafiquant de drogue essaie de passer en douce une valise bourrée de haschich à la frontière. Manque de chance pour lui, le douanier l’arrête et lui fait ouvrir son bagage.
- Sасré nom ! jure le brave gabelou en découvrant le chargement. Mon ami, votre compte est bon !
- Eh oui, dit le trafiquant en sortant de sa poche une cigarette. Vous avez été plus fort que moi. Rien à dire… Vous avez du feu ?
- Ah, non, fait le douanier.
- Bon, eh bien ne bougez pas, je vais en chercher au tabac du coin et je reviens.
Et il plante là le douanier, qui bien sûr ne le verra jamais revenir.
Mais ce trafiquant a décidément de la malchance. Un an plus таrd, alors qu’il passe en fraude un nouveau chargement à un autre poste frontière, il retombe justement sur son douanier, qui a été muté.
- Cette fois je vous tiens, mon gaillard ! Et vous ne m’aurez plus comme la dernière fois ! Ouvrez votre valise…
- Pas la peine, répond le trafiquant d’un air navré. Vous êtes le plus fort, vous m’avez eu. Vous avez du feu ?
- Oh là, attention ! Vous m’avez déjà fait le coup une fois, mais maintenant j’ai compris ! Restez là avec votre valise. Cette fois, c’est moi qui irai chercher le feu !