Dans la campagne française, un banquier rend visite à son copain paysan, et surprend celui-ci en train de cacher son argent dans une lessiveuse.
- Mon vieux, ce n’est pas sérieux, tu devrais ouvrir un compte en banque.
- Mais ce n’est pas possible, j’ai besoin de pouvoir disposer de mon argent.
- Qu’est-ce que tu racontes ? Ouvrir un compte ce n’est pas bloquer son argent. C’est simplement plus sûr que de le garder chez soi et puis c’est pratique, tu verras ! Par exemple, tu pourras tout payer par chèque…
Le paysan suit les conseils de son banquier d’ami et, dans la semaine qui suit, fait une flopée de chèques. Affolé, le banquier téléphone à son ami.
- Attention, tu fais trop de chèques, il n’y a plus de provision !
- Ah ? Ben c’est pas grave, je vais te faire un chèque !
Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…
Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
- J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une воnnе et une mauvaise. Commençons par la воnnе : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !
Une véritable ovation salue cette nouvelle.
- Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…
Un régiment de la Légion, pendant la guerre d’Algérie, est muté d’Oran à Constantine. Le lendemain de son installation dans ses nouveaux quartiers, le régiment se rassemble sur la place d’armes, sous les ordres de l’adjudant de semaine.
- À Constantine, fixe ! ordonne-t-il lorsqu’apparaît le colonel. Celui-ci ne dit rien, trouvant la plaisanterie plutôt amusante.
Mais le lendemain, l’adjudant recommence, et le colonel le convoque dans son bureau.
- Pourquoi dites-vous :
- « À Constantine, fixe », adjudant ?
- Ben, parce qu’on est à Constantine, mon colonel.
- Je ne comprends pas…
- Ben oui, mon colonel. À Oran, je disais :
- « À Oran, fixe ! », et ici…
Un homme écrit pour réserver une chambre d’hôtel dans une station balnéaire très chic :
- Veuillez me retenir une chambre, au bord de la piscine, avec salle de bains, petit salon, bar, etc., etc.
Quand, plusieurs jours plus таrd, il descend dans cet hôtel, il trouve dans sa chambre deux ravissantes jeunes filles qui l’aident à installer ses affaires et qui ne semblent pas vouloir se retirer. Au bout d’un moment, il leur demande :
- Mais enfin, qui êtes-vous ?
- Nous sommes les deux etc.
Un client entre chez son horloger et lui explique son problème :
- Madame, c’est dramatique… C’est le neuvième réveil que je viens vous acheter et rien n’y fait… Chaque matin, impossible de me réveiller, alors chaque fois je suis viré de mon emploi !
- Cher monsieur, vous êtes, en effet, notre meilleur client, mais cette fois-ci je crois que je vais vous perdre… En effet, nous venons de recevoir un modèle avec ordinateur !
- Ah oui, et que fait-il ?
- Eh bien, d’abord, il sonne… Si vous ne bougez pas il déclenche un bruit de tremblement de terre et fait bouger votre lit… S’il n’y a toujours pas de résultats, il déverse sur vous un puissant jet d’eau froide… Et si là vos orteils ne sont pas sur le plancher, il téléphone à votre bureau et prévient que vous êtes souffrant.
Charlie-le-massacreur, un énorme catcheur avec des bras gros comme ça, entre dans un bar et commande un double whisky. Il le vide d’un trait et en commande immédiatement un autre.
- Oh, et puis allez, j’offre une tournée générale ! lance-t-il à la cantonade.
Le patron sert tout le monde, puis présente l’addition au terrible Charlie.
- Laisse tomber, petit, fait le catcheur. Moi, je ne paie jamais.
- C’est ce qu’on va voir ! hurle le patron, furibond.
Il se précipite au-dehors, avise un agent de police et lui explique son cas.
- Un mauvais payeur, hein ? fait le flic. Ne vous en faites pas, je vais vous régler ça rapidement.
Mais quand il entre dans le café et qu’il voit le monstrueux Charlie-le-massacreur, le malheureux policier se sent défaillir.
- C’est lui qui refuse de payer ? demande-t-il.
- Oui, c’est lui, répond le patron. Alors, qu’est-ce que vous attendez ! Vous m’aviez dit que vous me régleriez ça rapidement !
Alors le flic, superbe :
- Monsieur, la police nationale n’a qu’une parole. Je vous dois combien ?