Dans la campagne française profonde, à dix kilomètres d’une ville, un touriste s’arrête à un carrefour et observe une statue de Sаinте Vierge au pied de laquelle on a déposé un rat en argent. Intrigué, une fois rentré à son hôtel, il interroge la réceptionniste :
- Pourquoi y a-t-il un petit rat en argent au pied de la Sаinте Vierge, sur la route ?
- C’est une très vieille légende, monsieur. Il paraît qu’au Moyen Âge, la ville a été envahie par les rats qui avaient apporté avec eux une épidémie de peste. Dans l’espoir de lutter contre ce fléau, les habitants avaient déposé une statuette représentant un rat et, le lendemain, les rats avaient disparu de la ville.
- Mais, il y a encore des gens qui croient à cette légende ? – Pensez-vous ! Sinon, il y aurait longtemps que quelqu’un aurait déposé une statue en argent représentant Macron !
Un missionnaire arrive dans un village perdu au fin fond de la brousse africaine. Il est reçu aimablement par le chef de la tribu, qui rassemble pour lui toute la population devant la case commune.
- Mes frères, je suis venu vous parler du dieu des Blancs ! lance le missionnaire.
- Bouloukoula ! Bouloukoula ! répondent les Africains.
- Je vais vous apprendre à lire et à compter ! continue le missionnaire.
- Bouloukoula ! Bouloukoula !
- Et nous construirons un dispensaire pour soigner vos malades !
- Bouloukoula ! Bouloukoula !
Le missionnaire, un peu étonné par cet accueil enthousiaste, se tourne vers le chef de la tribu.
- Ça ne s’est pas mal passé, non ?
- Ça aurait pu être pire, dit le chef avec une moue fataliste. Venez, je vais vous faire visiter notre village.
Et il l’entraîne, lui montre toutes les cases, la rivière, l’étable…
- Prenez garde, mon père, dit-il en entrant dans l’enclos où sont parqués les buffles. Vous avez failli marcher dans la bouloukoula !
Sur un petit aérodrome privé du centre de la France, un casse-cou offre des baptêmes de l’air en biplan pour la somme de 50 euros. Un brave paysan, tenté par l’expérience, décide de monter à bord, mais insiste pour emmener sa femme avec lui, sans augmentation de prix.
- Bon, ça va ! dit finalement le casse-cou, lassé par les arguments du paysan. Montez tous les deux… Mais je vous préviens : si j’entends le moindre mot, la moindre plainte pendant le vol, vous me devrez le double tarif !
Les paysans, sûrs d’eux, acceptent, et l’avion décolle. Aussitôt, le pilote met son biplan en vrille, fait un looping, une chandelle, un effrayant rase-mottes à l’envers… Pas un mot, pas une plainte. Après dix minutes d’un vol à faire dresser les cheveux sur la tête, il atterrit et s’avoue battu.
- Monsieur, dit-il au paysan en descendant d’avion, je vous félicite. Jamais encore je n’ai vu quelqu’un d’aussi courageux que vous.
- Merci bien, répond le paysan. Mais je dois dire qu’à un moment vous avez failli m’avoir. J’ai vraiment dû faire un effort pour m’empêcher de crier…
- Ah bon ? À quel moment ?
- Quand ma femme est tombée…