Trois explorateurs s’enfoncent de plus en plus profondément dans la jungle encore inviolée, terrae incognitae.
Pas de chance, car après le troisième jour, ils sont capturés par la redoutable tribu, non pas des réducteurs de têtes, ni des cannibales, mais des faiseurs de canoës en peau d’explorateurs.
Pour être loyal, le chef de la tribu demande aux trois condamnés leurs dernières volontés.
Le premier, essayant de gagner un maximum de temps, leurs dit qu’il aimerait envoyer un e-mail à sa compagne. Le chef sourit, l’invite dans sa hutte et l’installe devant sa toute nouvelle dual-pentium pro workstation, dial isdn et 5 min. plus таrd, le gars est éventré, sa peau lui est délicatement retirée pour en faire un canoë tout neuf.
Le deuxième, se creusant les méninges, leur dit qu’il aimerait toucher la lune. Le chef appelle ses deux meilleurs pagayeurs et les envoie dans le plus proche musée. Ils montent dans leurs canoës et deux jours plus таrd, les voilà qui débarquent avec un échantillon volé de roche lunaire. Le type croyant avoir pu échapper à une mort certaine est écorché et sa peau est mise à sécher pour la fabrication d’un autre canoë.
Le troisième, grand sourire, demande au chef une fourchette :
- Quoi ?!? répondit-il.
- Vous pouvez me demander tout ce que vous pouvez imaginer et à la place vous voulez une fourchette !
Il s’en alla lui-même en chercher une à la cantine du coin. Il revint et tendit la fourchette au troisième mec.
- Voilà votre fourchette. Et maintenant vous allez mourir !
- Pas sûr !? dit le mec en levant très haut sa main qui tenait la fourchette.
- Regardez c’que j’en fais d’votre canoë !
Et il commence à se planter la fourchette partout sur le corps.
Nous sommes samedi. Un jeune garçon vient d’être embauché comme vendeur dans une grande surface.
Le patron se déplace personnellement pour lui montrer comment bien vendre :
- « Regarde-moi faire » dit le patron en s’approchant d’un client qui venait à peine d’entrer.
- Puis-je vous aider Monsieur ? dit le patron.
Le client lui répond :
- Je viens juste d’emménager dans ma nouvelle maison et je voulais de l’engrais pour mon gazon.
Le patron répond :
- Très bien monsieur. Nous avons des sacs de 10 et de 25 kg. Je vous suggère de prendre le sac de 25 kg.
- Pourquoi cela. Ne serait-ce pas un peu trop ?
- Eh bien, le sac de 25 kg vous permettra de tenir une année complète, alors qu’avec le sac de 10 kg, vous serez à cours pendant l’été ! répond le patron.
- Très bien, je prends le sac de 25 kg. répond le client.
- Parfait Monsieur. Et quelle sorte de râteau allez vous utiliser ?
- Un râteau ? Pourquoi devrai-je utiliser un râteau ?
- Monsieur, si vous ne passez pas votre gazon au râteau avant de mettre de l’engrais, les granulés d’engrais n’iront pas au contact du sol et n’auront aucun effet… répond le patron.
- Dans ce cas, mettez-moi un râteau en plus.
- Très bien Monsieur. Et avec cela, je vous met un arroseur fixe ou un arroseur oscillant ?
Le client commence à être agacé et répond sèchement :
- Un arroseur ? Hé, je suis juste venu acheter de l’engrais. Pourquoi devrais-je en plus prendre un arroseur ?
Le patron répond toujours calme :
- Eh bien monsieur, par ici, le climat est assez sec, alors, si vous arrosez juste après avoir fertilisé votre gazon, l’engrais aura un effet maximal et vous aurez certainement le plus beau gazon parmi tous vos voisins.
Encore une fois, le client se laisse faire.
Et le patron continue :
- Je parie que vous n’avez pas de tondeuse ? Gagné. Voulez-vous plutôt une tondeuse à essence ou une tondeuse électrique ?
- UNE TONDEUSE ? Vous m’avez déjà vendu un râteau et un arroseur en plus de l’engrais. Vous ne trouvez pas que ça suffit ?
Le patron, toujours calme lui répond :
- Un gazon fraîchement semé doit être tondu dès que possible. C’est ce qui permet de le rendre le plus dru, et donc le plus beau. En le tondant au plus tôt, votre gazon sera aussi beau que celui d’un green de golf ! D’autre part, notre promotion sur les tondeuses se termine ce samedi.
Le client lui répond :
- C’est d’accord, je cède, mettez-moi une tondeuse électrique en plus…
Après que l’homme soit sorti du magasin avec tous ses achats, le patron va voir le nouvel employé et lui dit :
- Alors, tu penses que tu arriveras à faire ça ?
L’employé répond que ça devrait aller. Du coup, le patron le laisse aborder un nouveau client. Le nouvel employé s’approche du client :
- Puis-je vous aider Monsieur ?
L’homme répond :
- Oui. J’ai besoin de tampons pour ma femme.
Le nouvel employé est estomaqué par la demande du client. Il ne s’attendait pas à un truc comme ça. Comme il veut malgré tout impressionner le patron favorablement, il réfléchit et soudain, il trouve la solution :
- Très bien Monsieur. Et voulez-vous une tondeuse à essence ou une tondeuse électrique avec ça ?
- Une tondeuse ? Ça ne va pas dans votre tête ? Je suis venu pour des tampons pour ma femme. Pourquoi aurai-je besoin d’une tondeuse à gazon en plus ?
L’employé répond :
- Et bien Monsieur, si je puis me permettre, comme vous êtes venu acheter des tampons pour votre femme, je pense que ferez une croix sur les galipettes ce week-end. Alors autant tondre la pelouse…

Un Belge rentre dans un bar à Paris. Il s’assied au comptoir.
Le garçon s’approche :
- Qu’est-ce que vous prenez, Monsieur ?
Le Belge :
- Un whisky avec deux glaçons, une fois. Il boit son verre et se dirige vers la sortie.
Le garçon l’appelle :
- Monsieur, vous n’avez pas payé votre consommation…
Le Belge répond :
- Vous m’avez proposé de prendre quelque chose. Je n’ai rien demandé, donc je ne dois pas payer !
Et il sort, laissant le garçon complètement éberlué…. Le garçon raconte l’affaire à ses patrons le soir:
- J’ai deviné à son accent que c’était un Belge. Il est parti sans payer sous prétexte que c’est moi qui lui a demandé à boire !
- Ce n’est pas grave, dit le patron, Demain je tiendrai le bar. S’il revient, il verra à qui il a affaire !
Le lendemain, le patron est au bar. Le belge entre, s’assied au bar et attend. Le patron lui demande ce qu’il désire boire :
- Un whisky avec deux glaçons, une fois, répond le Belge.
Le patron reconnaît l’accent et lui sert son verre. Après avoir bu, le Belge s’en va sans payer. Le patron lui dit :
- Eh, vous, vous n’avez pas payé votre verre !
Le Belge répond :
- Non, c’est vous qui me l’avez proposé. Quand on offre un verre, on ne réclame pas d’argent !
Et il sort, trop rapidement pour que le patron réagisse. Le soir, le patron raconte son infortune à sa femme :
- Ça ne fait rien, dit-elle, Demain, je m’en occupe et je ne me laisserai pas faire…
Le lendemain, la dame est au bar, le belge entre dans l’établissement.
- BONJOUR, fait la dame.
- BONJOUR, une fois, répond le Belge.
La patronne reconnaît le belge en question et décide de se méfier. Elle attend un bon moment, le Belge ne réagit pas. Au bout d’une demi-heure, la patronne n’y tient plus mais fait preuve de finesse :
- Monsieur, désirez-vous passer commande ?, demande-t-elle.
Le Belge répond :
- Un oeuf cuit dur, s’il vous plaît une fois.
Intriguée, la patronne lui donne son oeuf. Le Belge enlève la coquille, prend un couteau et commence à découper l’oeuf en petits cubes, devant les yeux médusés de la patronne.
- Que faites-vous, Monsieur ?, dit-elle très curieuse.
- Eh bien, je suis un fana de pêche, et j’ai mes recettes secrètes… Je mets ces cubes sur l’hameçon à la place d’asticots ou de mouches, répond d’un air entendu le Belge.
- Ah bon, dit la patronne perplexe, Et qu’est-ce que vous prenez avec ça ?
- Un whisky avec deux glaçons, s’il vous plaît !, répond le Belge avec un sourire aux lèvres…