On déménage dans un asile de fous… Le médecin-chef demande de l’aide à un malade pas trop atteint…
- Monsieur Martin, soyez gentil, pouvez-vous monter cette armoire au troisième étage ? Mais, prudence, elle est très lourde, demandez donc à M. Dupont de vous aider.
Un éclair traverse le regard de Martin… Il a compris.
Vingt minutes plus таrd, le psychiatre retrouve Martin sur le palier du troisième avec à ses côtés l’armoire. Il est rouge, coule de sueur, le médecin inquiet lui dit :
- Mais enfin, monsieur Martin, je vous avais dit de demander de l’aide à Dupont… Où est-il ?
- Mais, docteur, c’est ce que j’ai fait : Dupont est là, dans l’armoire, il porte les cintres.
Un psychiatre reçoit un patient.
- Voilà, docteur. Toutes les nuits, je me réveille et j’entends les rugissements d’un lion dans le fond de mon jardin.
- Ce n’est rien, monsieur. Vous prenez les cachets que je vais vous prescrire et vous n’entendrez plus rien.
- Merci, docteur.
Quinze jours plus таrd, le même client revient :
- Docteur, vos médicaments n’ont rien fait. Maintenant, j’entends les rugissements dans la maison, au rez-de-chaussée.
- Eh bien, nous allons augmenter la dose des cachets.
- Merci, docteur.
Un mois plus таrd :
- Docteur, le lion maintenant, il rugit derrière la porte de ma chambre.
- Ne vous inquiétez pas, avec vingt cachets par jour, vous n’y penserez plus.
Trois jours après :
- Docteur, le lion, il est dans mon lit à présent.
- Bon, aux grands maux les grands remèdes. Je vais vous faire une piqûre, ce sera plus efficace.
Le psychiatre n’entend plus parler de son client. Un jour, il ouvre le journal et lit :
- « Un homme a été dévoré par un lion dans la chambre de sa maison. »