La tante, en visite, interroge sa petite nièce de 6 ans.
- Est-ce que tu sais compter ?
- Bien sûr : 30, 29, 28, 27, 26, 25, 24, 23, 22, 21, 20…
La tante l’interrompt :
- C’est à l’école que tu as appris à compter comme ça ?
- Non, c’est en surveillant le four à micro-ondes.
Cette aimable jeune fille flirte depuis un certain temps avec un brave jeune garçon timide comme tout. Ils se sont isolés cet après-midi-là, et, prenant son courage à deux mains, le garçon, dans un élan, l’embrasse…
- Mon cher, soupire la jeune fille, je vous prie de croire que c’est bien la première fois que je me laisse embrasser sur la nuque par un garçon…
- C’est gentil de me dire ça, dit le jeune homme. Mais, vous n’avez jamais eu d’autres amoureux avant moi ?
- Oh si ! soupire la jeune fille, mais tous les autres étaient beaucoup moins sentimentaux !
Un député effectue une tournée de sa circonscription. Il visite en premier un complexe scolaire et écoute les plaintes des élèves et des profs :
- « Monsieur le Député, le chauffage est vieillot et on s’attend à un hiver rigoureux, nos salles de cours sont exiguës et nécessiteraient une réfection, beaucoup de bancs et chaises sont plus que vétustes, toutes les fenêtres laissent passer l’air … etc., etc., etc. »
Après avoir entendu toutes leurs doléances, le Député leur répond de ne pas s’en faire, que tout sera corrigé le plus tôt possible.
Il monte alors dans sa flamboyante Citroën et continue sa tournée en s’arrêtant à la prison locale. Là aussi les doléances sont nombreuses notamment celles des détenus :
- « Monsieur le Député, on aimerait avoir une meilleure qualité de vie, une amélioration des repas serait la bienvenue, on souhaiterait avoir des draps et des couvertures neuves tous les 6 mois, des TV grand écran, home cinéma, piscine, court de tennis, etc., etc., etc… »
Après avoir une fois encore entendu toutes leurs doléances, le Député leur répond de ne pas s’en faire, que tout sera corrigé le plus tôt possible.
Il retrouve à nouveau sa Citroën et, pendant le voyage de retour, donne des instructions à son secrétaire :
- Alors, Michel, faites envoyer à l’école une équipe de réparations pour remplacer quelques fenêtres et boucher quelques trous, mais rien d’autre. Ensuite, faites envoyer une autre équipe à la prison pour installer une piscine, des bains jacuzzi, des bains turcs, un sauna, un court de tennis, une salle de loisirs avec un téléviseur grand écran, home cinéma, etc., etc.
Le secrétaire, tout surpris, lui répond :
- Mais, ce que vous me demandez, monsieur le Député, n’a pas de sens.
Et celui-ci de rétorquer :
- Voyons Michel, on est déjà allés à l’école, on n’y retournera plus. Mais pour ce qui est de la prison… On ne sait jamais.
La brave mère Raymonde était fière de sa basse-cour. Mais quelque chose la tracassait. Elle s’en alla donc, un jour, trouver son voisin, le père Alfred :
- Je voudrais, lui dit-elle, que vous m’expliquiez quelque chose ! Depuis trois ans, je mets mes poules à couver sur leurs œufs, et jamais encore je n’ai pu avoir de poussins.
- Eh bien, Raymonde, répondit le père Alfred, ça n’est point la faute à vos poules mais à votre coq.
- À mon coq ? s’écria la mère Raymonde. Mais je n’ai jamais eu de coq !