Le Pen a passé une petite annonce pour engager un homme à tout faire.
Un arabe se présente, qui lui sort tout un baratin comme quoi, avoir un arabe docile à son service ferait beaucoup pour son image de marque. Le Pen le regarde d'un oeil, lui dit finalement "Pourquoi pas ?", et il lui fait faire le tour du domaine...
Il l'emmène d'abord à la cuisine, immense.
L'ARABE (sifflement admiratif) : Que c'est grand, que c'est beau !
Ensuite, c'est le salon, immense avec des meubles de prix.
L'ARABE (sifflement admiratif) : Que c'est grand, que c'est beau ! (on peut varier bien sur, je donne que les grandes lignes...)
Puis la chambre, avec un lit immense.
L'ARABE (sifflement admiratif) : Que c'est grand, que c'est beau ! ...
Puis la terrasse, avec une piscine, immense aussi.
L'ARABE (sifflement admiratif) : Que c'est grand, que c'est beau ! Quelle piscine ! ça donne envie de se baigner !
Le Pen lui fait son célèbre sourire carnassier :
"Mais va te baigner mon garçon, je t'en prie !"
L'arabe va se changer, pendant que Le Pen met un crocodile dans la piscine.
L'arabe revient en slip, voit la piscine et le crocodile dedans.
L'ARABE (sifflement admiratif) : Dis donc ! Une Lacoste !
Quand je suis né, j’étais noir.
Quand j'ai grandi, j'étais noir.
Quand j'ai peur, je suis noir.
Quand je vais au soleil, je suis noir.
Quand je suis malade, je suis noir.
Tandis que toi ‘homme blanc',
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu a s grandi, tu est devenu blanc,
Quand tu vas au soleil, tu deviens rouge,
Quand tu as froid, tu deviens bleu,
Quand tu as peur, tu deviens vert,
Quand tu es malade, tu deviens jaune,
Et après ça tu as le toupet de m'appeler ‘homme de couleur' ?
Le pen et son chauffeur passant sur une petite route de campagne en voiture, percutent accidentellement un cochon qui traversait.
Le pen dit à son chauffeur de se rendre dans la ferme d'où sortait le cochon pour aller s'excuser auprès du fermier.
Le chauffeur sort de la voiture et frappe à la porte d'entrée.
On ouvre au chauffeur et on le laisse rentrer.
30 minutes passent passent... Puis une heure et toujours pas de chauffeur!
Le pen commence à s'impatienter et envisage même le pire pour son chauffeur, lorsqu'il le voit enfin sortir de la maison 'tout sourire', faisant force signes de la main aux autochtones.
Le pen lui demande pourquoi il a été si long, et la chauffeur lui répond:
- Eh bien, c'est parce que d'abord le fermier m'a serré la main, puis il m'a offert une bière, ensuite sa femme nous a sorti des petits gâteaux, et pour finir, la fille de la maison m'a embrassé!
Du coup Le pen demande :
- Mais qu'avez-vous dit à ce fermier ?
Le chauffeur lui répond :
- Je lui ai dit que j'étais le chauffeur de Le pen, et que j'avais tué le cochon.
C’est un petit indien qui va voir son papa: ‘Papa, peux-tu m’expliquer le mystère de nos noms indiens ?’. ‘Mais bien-sur, mon fils. Chez nous, le nom doit reflèter un événement qui s’est produit quand on a vu le jour. Vois-tu, ton grand-frère, par exemple, il se nomme ‘Grand-Aigle-qui-vole-dans-l’azur’ car lorsqu’il est né, j’ai aperçu ce majestueux oiseau dans le ciel. Ta petite soeur se nomme ‘Vif-Argent-qui-remonte-les-flots’ car, ta mère ayant accouché au bord d’un torrent, j’y ai aperçu un saumon qui le remontait avec grâce’. ‘Oh, je comprends. Merci beaucoup, papa !’ ‘Avec plaisir, Chiens-qui-s’enculent-devant-le-tipi !’.