Un jeune couple a depuis quelques mois un superbe bébé, mais l’enfant est assez insupportable, car tous les soirs, vers onze heures, il se met à hurler, ce qui ennuie considérablement ses parents. La maman s’installe alors tout près du berceau, et commence à lui chanter une berceuse, et elle chante pendant une воnnе heure, et très fort de surcroît.
Quelques jours plus таrd, en sortant de son couloir, le père rencontre un de ses voisins qu’il connaît de vue et qui lui dit :
- Monsieur, j’ai une commission pour votre femme de la part de tous les locataires de la maison.
- Oui, je vous écoute.
- Ils m’ont chargé de vous dire qu’ils préféraient entendre hurler votre bébé.
Un curé raconte à son évêque :
- Le père Magrume, un vieux fermier, était venu me voir pour se plaindre qu’un inconnu, vraisemblablement quelqu’un du village, soit entré la nuit dans son poulailler et lui ait volé deux poules. J’ai fustigé cet acte, dans mon sermon, en ajoutant : nous allons maintenant procéder à la quête, je demande instamment à cet individu malhonnête de s’abstenir. En aucun cas, l’église ne veut accepter de l’argent d’un voleur de poules.
- Et alors, interroge l’évêque, on lui a rendu ses poules à votre fermier ?
- Non, mais par contre, pour la première fois depuis que j’exerce mon ministère, ce jour-là, personne ne s’est abstenu de donner à la quête.
Ils ont douze enfants. Onze blonds, le douzième est roux, comme du cuivre. Le mari a des soupçons mais ne dit rien. Son épouse tombe gravement malade, et, avant de mourir, elle l’appelle :
- Chéri, j’ai quelque chose à t’avouer…
- À propos du dernier, sans doute ? De qui est-il ?
- De toi, mon chéri, tout à fait de toi ! Oui, je t’assure, mais les onze autres…
Un couple marche en silence dans un champ. Soudain, la femme se retourne et voit un taureau qui les regarde, d’un air furieux. Folle de terreur, elle court vers un pommier et grimpe sur une branche pour se mettre à l’abri. Son mari, perdu dans ses pensées, ne s’est aperçu de rien. Il continue d’avancer paisiblement, ce qui ne fait qu’exciter la hargne du taureau. Celui-ci fonce sur l’homme, le fait sauter en l’air d’un coup de corne, puis le piétine allègrement. Le malheureux qui s’est évanoui sous le choc, met cinq bonnes minutes à reprendre conscience.
- Voyons chérie, dit-il, d’un ton plaintif, pourquoi te mettre ainsi en colère alors que je te jure que j’ai rompu depuis plus d’un mois avec ma secrétaire ?