Le mari rentre chez lui et dit à sa femme :
- Je suis inquiet, tu sais. Ça fait quinze jours qu’un gars m’aborde tous les soirs à la sortie du bureau, au moment où je vais traverser la rue. Et à chaque fois, il me dit :
- « Cocu, vilain cocu ! ».
- Mais enfin, lui répond sa femme, tu ne vas tout de même pas attacher de l’importance aux divagations du premier farceur venu. Tu sais bien que je t’aime et cet imbécile n’y peut rien !
Alors le mari s’endort, rassuré. Et le lendemain, quand il sort de son bureau, au moment où il va traverser la rue, le même personnage s’approche de lui et lui glisse à l’oreille :
- Cocu ! Vilain cocu ! Et rapporteur en plus…
Trois légionnaires, égarés dans les sables africains, ont été capturés par les gardes d’un sultan arabe, au moment où ils venaient de s’introduire dans son harem. On les emmène, enchaînés, au pied du trône, et le sultan leur déclare avec un sourire mauvais :
- Quiconque a tenté de séduire ou d’approcher mes femmes doit souffrir par où il a pêché… Cependant, vous aurez le choix du supplice qui vous privera de vos attributs virils. Vous, le premier, que faisiez-vous dans l’existence ?
- J’étais bûcheron, fait le gars, piteusement.
- Alors, on vous la hachera ! Et vous, le second ?
- J’étais pompier…
- Alors, on va vous la brûler !
À ce moment, le troisième légionnaire se met à sauter de joie et il crie :
- Et moi, j’étais marchand de sucettes, marchand de sucettes !
C’est le jour de la fête des mères. Bizarrement, la maman reste silencieuse durant tout le repas. En allant préparer le café, son mari lui demande ce qui ne va pas :
- Non, ce n’est rien, lui répond sa femme.
Mais le mari insiste et lui demande encore :
- Non, allez, sérieusement, qu’est-ce qui ne va pas ?
- Tu veux vraiment le savoir ? Eh bien, je vais te le dire. Ça fait 15 ans que je torche, que j’habille et que je nourris les gosses, et le jour de la fête des mères, qu’est-ce que j’obtiens de leur part ? Rien ! Pas un merci, rien du tout !
- Et pourquoi le devraient-ils ? réplique le mari, depuis 15 ans, pas une seule fois ils ne m’ont offert de cadeau de fête des pères !
- Oui, peut-être, rétorque l’épouse, mais moi je suis leur vraie mère…