Un écossais donne un dîner dans son château. Les invités arrivent, s’installent et se retrouvent devant une assiette de pain dur. Ils n’osent rien dire, commencent à manger tant bien que mal. À ce moment-là, le domestique entre et demande au Lord :
- Est-ce que je dois apporter la poule, Monsieur ?
- Pas tout de suite, pas tout de suite.
Les invités, rassurés, mangent leur pain de plus belle pour pouvoir passer à la suite. Le domestique fait une nouvelle apparition.
- Dois-je apporter la poule, Monsieur ?
- Pas encore, pas encore.
Les invités finissent tous leur assiette. Le Lord sonne alors donc le domestique et lui demande d’apporter la poule. Celui-ci revient alors avec, dans les mains, une poule bien vivante et la tend au Lord qui la lâche sur la table en expliquant aux invités :
- Ce serait dommage tout de même de gaspiller toutes ces miettes !
Un prêcheur islamique est monté dans un taxi à Londres et a dit à haute voix au chauffeur de taxi :
- Frère, s’il te plaît, éteins la radio, car comme le Sаinт Coran l’ordonne, je n’ai pas le droit d’écouter de la musique, car au temps du Prophète il n’y avait pas de musique, surtout la musique occidentale, qui est la musique des mécréants.
Le chauffeur de taxi a poliment éteint la radio, puis arrêté le taxi et enfin a ouvert la porte.
Le prêcheur lui demanda :
- Qu’est-ce que tu fais frère?
Le chauffeur de taxi a répondu poliment :
- À l’ère du Prophète, il n’y avait pas non plus de taxi, alors ferme-la, sors et attends un chameau…
Avant la guerre, un cadre parisien appelle sa femme en vacances dans un petit village de la côte bretonne. L’épicière, chez laquelle on vient d’installer le premier téléphone du pays, est encore peu familiarisée avec cet appareil.
- À qui que vous désirez parler ? questionne-t-elle.
- À Mme Duval.
- Comment ?
- Mme Duval ?
- Madame qui ?
- Duval, fait le monsieur qui s’impatiente. Désiré, Ursule, Victor, André, Léon. Vous avez compris ?
- Bien sûr, dit l’épicière affolée, mais comment voulez- vous que je les trouve tous, à c’te heure ?
Au moment où ils expérimentent leur ordinateur, un paysan dit à sa femme :
- Je me rappelle, dans le temps, on donnait des noms aux objets aussi bien qu’aux animaux. Quand j’allais chez mes grands-parents, les vaches se nommaient la Blanchette, la Julie, la Noiraude… Et lorsque grand-père nous emmenait en voiture, c’était dans sa Caroline. Pourquoi ne lui donnerait- on pas un joli nom à cet appareil ?
- Oui, approuve sa femme. Quelque chose comme Pic de la Mirandole, ça lui irait bien, avec tout ce qu’il sait.
- En fait, précise son mari, je pensais à quelque chose de plus familier. Compte tenu que ces engins-là, ça peut être bête et borné, en voulant toujours avoir le dernier mot, je m’étais dit qu’on l’aurait appelé : Belle-maman.
Un type postule pour une place de vendeur dans un magasin d’automobiles.
- Je suis le meilleur vendeur du monde, proclame- t-il.
- D’accord, dit le marchand, j’ai là une voiture d’occasion, vendez-la. Quand vous l’aurez vendue, je pourrai vous engager définitivement.
Deux semaines plus таrd, le type revient, bien moins optimiste :
- Je dois avouer, je ne suis que le deuxième meilleur vendeur du monde.
- Tiens, dit le marchand l’air étonné, alors qui est donc le meilleur d’après vous ?
- Celui qui a réussi à vous refiler ce clou !