De retour de son voyage au Canada, le Zé cherche à se faire embaucher dans une scierie du coté de la Capelette.
Le patron lui demande : - Tu y connais quelque chose, en bois?
- Sûr, les yeux fermés je reconnais toutes les essences! Rien qu'avec le nez ! Parole ! Et même des fois, je peux dire d'où vient le bois !
Le patron de la scierie qui n'y croit pas trop décide de lui faire passer un petit test.
Il rassemble tout le personnel. On bande les yeux du Zé.
Le premier échantillon est posé sur la table.
Zé le renifle et dit : - Ça, c'est du chêne, et même du jeune chêne….
Il vient de la Sаinте Baume… Coupé il y a au moins deux ans !
Sifflements admiratifs.
Le patron pose un deuxième échantillon sur la table:
Ça c'est du hêtre, dit le Zé… du hêtre qui vient de Fontainebleau…
Murmures approbateurs et respectueux dans la salle.
Le patron pose un troisième échantillon sur la table et dit : - Allez un peu plus dur !
- Ça, c'est du cèdre du Liban… Il a voyagé sur le pont d'un tanker, il sent encore l'essence.
Le patron est très impressionné.
Mais comme il est très joueur, il veut tenter une dernière expérience:
Il demande à la vieille secrétaire de mettre sa culotte sur la table et dit au Zé :
- Si tu me dis ce que c'est que celui là, je te donne le boulot !
- Le Zé renifle un coup, un deuxième, hésite… et puis subitement il a un grand sourire :
"Ah! C'était un piège!!! Ce n'est pas du bois qu'on utilise normalement dans une scierie...
C'est un bois qui a déjà été travaillé... C'est la porte des chiottes d'un bateau de pêche !
Un jour dans un train, en Savoie, un Parisien (avec son écharpe du PSG), un Marseillais (avec son écharpe de l'OM) et une jolie Norvégienne sont dans le même compartiment.
Ils roulent comme ça, sans se parler, depuis des heures quand un tunnel vient plonger le train dans l'obscurité la plus totale.
On entend alors un bruit de baiser, immédiatement suivi d'un bruit de baffe.
Quand le tunnel se termine, que la lumière revient, le Parisien se tient la joue droite qu’il a fort rouge.
Le Parisien se dit : - Le Marseillais a du embrasser la Norvégienne, elle a cru que c'était moi et elle m'a collé un pain.
La Norvégienne pense : - Le Parisien a du vouloir m'embrasser mais il a loupé son coup et a embrassé Le Marseillais qui n'a pas apprécié.
Le Marseillais se dit : - Au prochain tunnel, je refais le bruit du bisou et j’en remet une autre à cet enfoiré de Parisien
Les animaux du zoo de la Barben vont partir en congé.
L'ours polaire dit : - Moi je suis un ours, j'ai une воnnе fourrure, ma femme et mes petits aussi, alors on va en famille au pôle nord.
Sur ce le dauphin dit : - Moi j'ai la peau lisse, ma femme aussi, et mes gamins aussi, de plus un peu de chaleur nous fera du bien, je m'en vais nager aux Antilles.
La girafe dit : Avec nos grandes pattes et notre long cou, nous préfŽrons partir dans les grandes plaines africaines.
Puis vient le tour du crocodile qui annonce :
- Et bien moi j'ai une grande gueule, ma femme a une grande gueule, mes deux petits commencent à avoir une grande gueule… donc on va aller à Marseille.
C'est un marseillais qui se promène en bateau, et un jour il fait naufrage et se retrouve sur une île déserte...
Au bout de 3 ans, il voit apparaîre un bateau à l'horizon...
Il allume un feu, fait des grands signes... ça marche !
Le bateau s'approche de l'île et une fille sort sur le pont et lui fait signe de venir à bord.
Ni une ni deux, le Zé se jette à l’eau et une minute plus таrd, il embrasse le pont de "La Canebière" comme si c’était la pelouse du Vélodrome.
Parce que ce bateau, justement, il vient de Marseille.
- Ça fait quatre ans que t'es ici ? Quatre ans sans boire un jaune ?! T’y as pas soif ?
- Sur, dit le Zé, j'ai le gosier tout desséché... - Espère un peu, j’ai tout ce qu’il faut...
Et voilà qu’elle lui offre un pastaga, avec les olives, les caouètes et tout et tout.
- Si je comprend bien, ça fait aussi quatre ans que t'as pas mangé l'aïoli ?
- Oh povre, t'y as de quoi en faire un ? demande le Zé...
- Attends, j’ai tout ce qu’il faut que tu vas te régaler !
Et elle lui prépare un aïoli de derrière les fаgотs.
Zé se régale et récure le plat.
- Mais, du coup, si je se trompe pas, ça fait aussi quatre ans que t'as pas tiré ?, fait la fille d’un air coquin...
- Je le crois pas, t'y as aussi amené les boules ?
Zé est parti en safari cette année.
Devant un casa au bar des platanes, il raconte à Olive sa chasse au lion.
Un cauchemar :
- Je suis dans la clairière, je vois le lion, j'épaule, je tire ...
Peng ! ....et je le rate ! Alors, le lion il me voit, et il me court après ...
- Oh рuтаin соn, et il te radague et il te bouffe ?
- Mais non ! je cours, je cours. Tu sais comme je cours....
Sauvé ! Je vois un arbre et je monte à l'arbre.
...Mais le lion, il grimpe aussi - Oh рuтаin соn, et il te radague et il te bouffe ?
- Attends, je monte tout en haut de l'arbre.... et le lion, il monte aussi...
- Oh рuтаin соn, et il te radague et il te bouffe ?
- Mais attends je te dis !!! Il y a une branche maousse alors, je rampe sur la branche pour m'éloigner du tronc...
Seulement voila cet encatané de lion, il rampe aussi...
- Oh рuтаin соn, et il te radague et il te bouffe ?
- Oh mais dis, Olive, t'y est avec moi ou avec le lion ?
Sur la Canebière, Zé croise Gu, un ancien collègue de Tour Sаinте.
- Oh Gu, ça fait plaisir depuis le temps ! Ça va bien ?
- Hé bé, ça va pas mal.
J’ai ouvert le magasin de fringues que je t’avais parlé : que de l’italien, la grande classe.
Après je me suis agrandi : j’ai ouvert le même à Aix, et puis à Nice, à Monaco et le dernier à Sаinт Tropez.
J’ai acheté la Carrera et puis la Jaguar pour ma femme.
Parce que je suis marié aussi.
Tu te souviens, de Zette, qu’elle a été « Miss Tee-shirt mouillé » au Casino à Bandol ?
Je l’ai marié l’année dernière.
On a une vie de roi : Le chalet à Pra-Loup l’hiver, l’appart aux Lecques sur la plage, là où j’ai le bateau... un offshore.
Des fois, on va en Corse pour le ouikende.
Mais je parle, je parle... Et toi qu’es tu deviens ?
- Moi ? Je t'emmerde !!!
Zé doit faire un tour chez le toundaire, rapport à la nuque longue.
- Allez chef, c’est à nous. Zou, assieds toi là ...
Alors, comme je te les coupe ?
- Écoute-moi bien : tu va me faire une spéciale...
Tu me fais une fausse raie sur la gauche avec une frange mi longue devant.
Derrière tu me fais un dégradé asymétrique... asymétrique, tu m’entend bien ? À droite tu me frises un peu, léger, hein pas de trop, mais que ça ce voit quand même... La patte de droite tu la laisses plus longue que celle de gauche et au dessus des oreilles, tu me fais des zigzags.
- Oh, Zé, t'y est gaga ? C'est quoi, cette coupe ?
- C'est quoi cette coupe, tu me dis, figure de poulpe ? C'est celle que tu m'as fait le mois dernier !
Trois souris marseillaises discutent sec, assises autour d'un morceau de mozarella au fond d'un cafoutche de Menpenti.
Et la modestie n'est pas leur spécialité.
La première affirme avec insolence : - Oh les gars, fada, vous voyez les balès de tapettes avec le morceau de gruyère ?
Eh bé, té vé, sans les mains ! Tranquille ! Moi j'ouvre le truc avec les dents, je taxe le fromage et scapa!
La deuxième, pour ne pas être en reste enchaîne : - Oh, mais c'est rien ça, figure que t'y est ! Qu’est ce tu fais le gandin avec ton histoire de tapettes ?
Moi, tu vois les graines rouges empoisonnées ? Eh bé moi, je me les grignote comme des biscuits apéritif ! Trop galette...
Alors la troisième souris se lève et dis. - Bon allez zou, je m'arrache, les filles ! C'est l'heure d'enfiler le chat.
Dans une école marseillaise, la maîtresse demande à ces élèves s'ils pensent avoir tout dans la vie.
La plupart se taisent, mais y en a un ou deux qui lèvent le doigt quand même.
Le premier minot dit : - Moi j’ai tout, m'dame. J’ai un vélo, pleins de jouets, une grande chambre dans une belle maison avec un jardin, mes parents ils ont la béhemme. Alors voilà, j'ai tout quoi !
- Et est-ce que tu as une piscine dans ta grande maison ?
- Euh, non... je vais à la mer.
- Et tu aimerais en avoir une ?
- Sur !
- Et bien tu vois, tu n’a pas tout à fait tout. En fait il te manque bien quelque chose encore.
- Ah oui .. ben oui c’est vrai finalement...
Un autre dis alors :
- Moi j’ai vraiment tout, m'dame: les jouets, la bagnole, la maison avec le jardin, la piscine et j’ai même un chien.
- C’est bien, lui dit la maîtresse, mais ta maison, est-ce qu'elle est près de la plage par exemple. Est-ce que tu vois la mer de ta fenêtre ?
- Ah ben non. Nous on habite à Montolivet, alors pour la mer, ça fait un peu lоin quand même...
- Et bien tu vois, tu n’as pas tout à fait tout toi non plus...
Alors vous voyez, les enfants, personne ne peut tout avoir dans la vie, c’est impossible.
Et même si on beaucoup de choses, ça a ne fait pas toujours le bonheur parce qu'on s'aperçoit vite qu'il nous manque encore quelque chose pour avoir tout.
D’un coup, Momo, le fils de Zé, qui avait rien dit lève le doigt :
- Si m'dame, nous on a tout. C'est mon père qui l'a dit...
- Ah bon ? Et qu'est qu'il a dit exactement ?
- Ben... que maintenant on avait tout, quoi !
- Comment ça ?
- Hier ma sœur, elle a ramené chez nous son nouveau copain. C'est un parisien et en plus il est supporter du PSG.
Alors mon père il a dit : - "Oh рuтаin, il nous manquait plus que ça !"
Méhu fait son jogging comme tous les matins le long de la plage du Prado.
En courant, il manque de s'estramasser en mettant le pied sur une vieille bouteille de coca déposée là par les vagues.
Il a un bouchon en liège dessus et un papier tout jaune dedans, recouvert de signes bizarres.
Au moment où il défait le bouchon pour sortir le papier et le lire...
MAGIE ! Un génie gicle de la bouteille comme un ressort !!!
- Tcheudeu !!! (le génie devait avoir aussi une origine marseillaise)
Je suis esquiché de longue dans cette bouteille, j'ai le dos ruinté.
Tu m'as délivré, T'y est bien brave ! Ça mérite un petit cadeau ...Alors, jeune, qu’est ce que je peux pour toi ?
Méhu, un peu impressioné : - Un vœu c'est ça ?
Le génie opine….
- Attends je réfléchis. … Ça va, j'ai trouvé. Voilà : je vis à Marseille et ma nine, elle fait un stage de 6 mois à Nouillorque.
Alors je voudrais que tu me fasses une autoroute Marseille - Nouillorque pour que je puisse aller la voir avé la golf...
Le génie sursaute : - C’est ton voeu, ça ? T'y est fada ou quoi ? Une autoroute Marseille - Nouillorque ? Non mais tu imagines le boulot, dis ?
Oh jobastre, écoute, je suis génie et je te dois un vœu, d'accord ! Mais, рuтаin, s'il te plait pas ça.... fais-en un autre !
Méhu bougonne : - Un autre... un autre... T'y est un drôle de génie, toi ! Bon écoute, j'ai un autre problème avec ma nine.
Des fois…enfin, souvent ... on s'accroche un peu, des choses d'amoureux, quoi… mais c'est passekeu j'arrive jamais à capter ce qu'elle veut exactement.
Alors voilà mon vœu… Je veux que m'explique ce qui se passe dans la tête des femmes, comment elles raisonnent, tout ça... D'ac ?
Le génie regarde Méhu... se gratte la tête ... et lui répond :
- Ton autoroute, tu la veux à 2 ou à 3 voies ?
Deux bambins vont voir leur grand père à la maison de retraite de Montolivet :
- Papy Zé ! Papy Zé ! Tu nous racontes l'histoire que tu étais dans la savane en train de faire le safari ????
- Mais je vous l'ai déja racontée au moins 200 fois, cette histoire!
- Allez... steuplaaaaiiiit !!!!
- Zou, d'accord, je veux bien vous la raconter pour la 201ème fois !
- Ouha ! Trop bon ! Merci Papy !
Et là, Papy Zé commence son histoire.
- Alors, j'étais dans la savane, je rampais dans les herbes, comme ça (il fait les gestes avec les coudes)...
Quand tout a coup je te vois un lion ... énorme. Une bestoasse terrible ! Un mastard ...
Alors là, j'hésite pas ... je mets la poudre dans le fusil, la ваllе, je tasse (il tasse avec la main) ...
Je vise entre les deux yeux (il vise)... Et ваng, je tire ! ...
Oh рuтаin, je me le manque, le lion, et lui il me fonce dessus (il fait le lion qui court).
Alors, vite je remets de la poudre, je remet une ваllе, je tasse (il tasse avec la main), je vise en vitesse (il vise) et je retire ...
Bang ! Oh fatche je le rate encore, que la ваllе elle lui passe au dessus de l'oreille gauche.
Ni une ni deux, j'ai encore le temps .... Mais tout juste ...
Il reste à peine quelques mètres entre lui et moi ...je remets la poudre, la ваllе, je tasse (il tasse encore)....pas le temps de viser ...
Bang ! ... Misère... Je le rate encore ....
Et là, le lion, il est juste tout près de moi qui va bientot me tchoker !!
Je sens son souffle chaud tout près de ma figure ...
Et voilà que je me cague dessus...
- Oh рuтаin, mais nous aussi on a peur, Papy Zé ! On a vachement peur !!!
- Et non, couillon ! Qué peur ?
C'est MAINTENANT que je me cague dessus !!!!
Zé se présente dans un grand magasin pour une place de vendeur. Le chef de rayon lui demande s'il a de l'expérience.
- Si j'ai de l'expérience, ahiiiii. Mais je suis le roi de la vente.
Sur la tête de ma mère, y'a pas meilleur vendeur que moi.
Je vendrais des patins à roulettes à un cul de jatte tellement je suis bon...
- Et tu as des références ?
- Oh, lui, je suis marseillais! Alors la tchatche, ça me connait! C'est pas une référence ça ?
Le chef, goguenard, décide d'essayer le Zé pour la journée, histoire de voir.
Le soir, il revient vers son nouveau vendeur : - Alors, Zé, combien de clients aujourd'hui ?
- Un seul
- C’est pas très brillant ça, pour un roi de la vente. Et quel montant ?
- 100...
- 100 quoi ? 100 cacahuètes ?
- Il est pas beau lui? 100 000 Euros, bien sur !
- Quoi ? 100 000 Euros ? Mais... comment ça ? À un seul client ? Comment tu as fait ça ?
- Facile ! Un type se présente et je lui ai vendu un hameçon.
Puis je lui ai proposé un petit lancer et une série de mouches.
Et comme je lui ai dit qu'il peut pas pêcher sans être bien équipé, je lui ai vendu aussi la grande canne avec la ligne et les bouchons et aussi un moulinet.
Après, pour pas qu'il passe pour un plouc devant les autres pêcheurs, je lui ai vendu l'équipement, les bottes, le ciré et le bob.
Et puis je lui ai demandé où il comptait aller pêcher.
Il m’a dit : sur la côte.
Alors, je lui dit qu'il ferait bien d'acheter un bâteau pour pêcher au large, et je lui vendu un hors-bord de 8 mètres avec deux moteurs...
Ensuite, je lui ai demandé comment il allait emmener son bateau sur la côte.
Y savait pas, alors je lui ai vendu une remorque et un 4x4 pour tracter le tout Et puis on a fait les comptes.
Ça faisait 102 000 Euros. J'y ai fait un prix à 100 000. Il a signé. c’est tout.
Le chef est ahuri, assis par terre, il n'en croit pas ses oreilles :
- Tu as vendu un bateau et un 4x4 à quelqu'un qui venait pour acheter un hameçon ?
- Heu... En fait pas vraiment.
Le client venait pour acheter une boite de tampons pour sa femme, alors je lui ai dit : - Foutu pour foutu, pourquoi vous iriez pas à la pêche ?
Zé, comme tout les jours vers 11 heures, entre au Bar Platanes.
- Oh, Nono, tu m'envoies un Casa avant que ça commence !
Nono a pas le temps de poser le verre qu’il est déjà vide
- Vas-y ah le même... avant que ça commence !
Nono, il comprend pas pourquoi le Zé, il dit "avant que ça commence" parce qu’on est lundi et qu’y pas de match de l’OM le lundi, sutout à 11h du matin.
Mais, enfin, il lui remet le même. Sitôt servi, sitôt descendu.
- Tchedeu, il fait chaud aujourd’hui, té. Ça va être terrible. Remets moi ça avant que ça commence !
Et zou, en core un Casa. Le Zé, il a les yeux qui parpelège un peu. C’est toujours comme ça après le troisième.
Il fait claquer sa langue : - Nono, tu m'envoies encore un "fly" avant que ça commence ?
Et zou, d'un trait, Zé s’enquille son quatrième pastaga.
Puis l’air de rien, en espinchant du coté des joueurs de contrée, il glisse en douceur vers la porte.
Nono, qui voit le manège, lui fait :
- Oh, Zé, Oh ! C'est pas des monocles que je t'ai servi! Et les belins ?
- Oh рuтаin, je le savais.... ça commence !