Fable africaine
Un habitant d’un petit village africain traverse la forêt avec son chien. Le chien se lance soudain à la poursuite d’un papillon et se perd dans la jungle. À un moment, il voit un léopard qui s’approche rapidement dans l’intention évidente de le dévorer.
Le chien commence à paniquer puis il remarque quelques fragments d’os à ses pattes. Aussitôt, il s’assied dos au léopard, commence à sucer un petit os et attend l’arrivée du félin. Lorsque le léopard est à portée de voix, il s’exclame :
- Hmmm, ce léopard était vraiment délicieux. J’espère qu’il y en a d’autres autour !
En entendant cela, le léopard, qui ne connaît pas les chiens, est terrifié et stoppe son attaque. Il part plutôt se cacher dans les bois.
Sauf qu’un singe a tout vu. Pour gagner la confiance du léopard et ainsi trouver un puissant protecteur, le singe s’en va lui expliquer la situation.
Le léopard s’exclame alors :
- Ce chien ne va pas s’en tirer comme ça ! Me ridiculiser sur mon domaine ! Monte sur mon dos, conduis-moi à ce chien, et je te revaudrai ce service.
Aussitôt, le singe et le léopard filent droit vers le chien. Apercevant les deux lascars qui approchent, le chien comprend qu’il s’est passé quelque chose.
Il reprend sa pose, dos à son attaquant, faisant comme s’il ne les avait pas vus arriver. Puis il s’exclame :
- Où est ce fichu singe ? Je savais que je ne pouvais pas lui faire confiance ! Ça fait une demi-heure que je l’ai envoyé chercher un autre léopard et il n’est toujours pas revenu !
Trois explorateurs s’enfoncent de plus en plus profondément dans la jungle encore inviolée, terrae incognitae.
Pas de chance, car après le troisième jour, ils sont capturés par la redoutable tribu, non pas des réducteurs de têtes, ni des cannibales, mais des faiseurs de canoës en peau d’explorateurs.
Pour être loyal, le chef de la tribu demande aux trois condamnés leurs dernières volontés.
Le premier, essayant de gagner un maximum de temps, leurs dit qu’il aimerait envoyer un e-mail à sa compagne. Le chef sourit, l’invite dans sa hutte et l’installe devant sa toute nouvelle dual-pentium pro workstation, dial isdn et 5 min. plus таrd, le gars est éventré, sa peau lui est délicatement retirée pour en faire un canoë tout neuf.
Le deuxième, se creusant les méninges, leur dit qu’il aimerait toucher la lune. Le chef appelle ses deux meilleurs pagayeurs et les envoie dans le plus proche musée. Ils montent dans leurs canoës et deux jours plus таrd, les voilà qui débarquent avec un échantillon volé de roche lunaire. Le type croyant avoir pu échapper à une mort certaine est écorché et sa peau est mise à sécher pour la fabrication d’un autre canoë.
Le troisième, grand sourire, demande au chef une fourchette :
- Quoi ?!? répondit-il.
- Vous pouvez me demander tout ce que vous pouvez imaginer et à la place vous voulez une fourchette !
Il s’en alla lui-même en chercher une à la cantine du coin. Il revint et tendit la fourchette au troisième mec.
- Voilà votre fourchette. Et maintenant vous allez mourir !
- Pas sûr !? dit le mec en levant très haut sa main qui tenait la fourchette.
- Regardez c’que j’en fais d’votre canoë !
Et il commence à se planter la fourchette partout sur le corps.
Ca se passe en Afrique noire, un noir arrive chez le médecin blanc. Il (le noir) tient dans sa main un nouveau-né blanc, et dit, furieux, au médecin :
- Ma femme avoir accouche d'un enfant blanc. Toi être le seul blanc de la région. TOI MOURIR !
Le toubib, embarrassé, essaie de se défendre :
- Mais non ! Regarde ton enfant. C'est pas un blanc, c'est un albinos. Tu sais ce que c'est ? Non ? Tu vois, c'est la génétique. Il peut arriver qu'en enfant soit tout blanc comme ça. Tiens, pour te donner un exemple, c'est comme dans ton troupeau de moutons. Les moutons, normalement, ils sont blancs, mais il arrive qu'il y en ait un noir. C'est la génétique !
Alors le noir réfléchit, puis s'approche du médecin et lui chuchote :
- Bon, moi rien dire pour enfant blanc, mais toi rien dire pour moutons.
Ça se passe en Afrique. Un avion qui avait des problèmes a été obligé de se poser en pleine savane. Et dans l’avion, il y avait un belge qui décide de faire quelques pas dehors et tombe nez à nez avec un lion.
Il veut retourner dans l’avion mais deux autres lions lui barrent la route. Et puis là-dessus, trois autres lions arrivent. Et puis quatre. Le Belge, il ne sait plus où se mettre :
- Maman ! ils vont me manger ! Qu’est-ce que je pourrais faire ? Tiens, je vais leur raconter une histoire belge. Peut-être que ça va les occuper.
Et hop, le voilà qui commence son numéro devant les lions :
- Attendez, attendez ! C’est l’histoire d’un belge qui repeint son plafond…
Et ça marche : effectivement, les lions s’assoient en rond autour de lui et rigolent. Mais dès qu’il s’arrête, les lions se mettent à rugir. Alors il enfile histoire sur histoire, ça dure une heure, deux heures, trois heures...
A un moment, un vieux lion arrive, se jette sur le Belge, se le bouffe en plein milieu d’une histoire, et les autres lions lui disent :
- T’es соn, on se marrait bien avec ce mec-là. Il racontait des histoires drôles !
Et le vieux lion fait :
- Hein ? Comment ? Qu’est-ce que vous dites ?
C’est un monsieur qui part faire un safari photo au Kenya. Un guide l’accompagne et lui explique :
- Tenez, regardez à droite par exemple, vous avez un Africain qui est en train de construire sa case avec de la boue et de la paille mâchée.
- Oh, c’est étonnant ! C’est formidable ! Comme c’est typique, cette vie rurale !
Et clic-clac, il prend sa photo.
Cinq minutes après, le guide lui dit :
- Si vous regardez à droite, vous verrez un autre Africain en train de couper du bois pour faire chauffer son repas.
- Formidable cette vie rurale, comme c’est typique !
Et reclic-clac.
Tout à coup, en revenant près du camp, qu’est-ce qu’il aperçoit ? Sa femme en train de se faire sauter par un énorme Noir ! Et là-dessus, le guide de lui dire :
- Droit devant vous, encore une scène typique de la vie rurale : c’est un Africain qui fait du vélo !
- Permettez, c’est mon vélo !