Les blagues sur les Militaires et L'armée, Blague sur l'armée
Un légionnaire tente, au cours d’un bal, de séduire une jeune fille. Il l’invite à danser et, dès les premières mesures, il lui lance :
- Alors, chérie, on fait l’amour ensemble ?
Pour toute réponse, il reçoit une claque dans la figure. Un de ses copains s’approche de lui et lui lance :
- Tu n’y comprends rien. Les femmes, pour les séduire, il faut d’abord leur parler…
- Mais de quoi ? lui demande le légionnaire.
- De ta vie, des lieux que tu as connus… Tu te débrouilles !
- Ah bon.
Le légionnaire invite une autre jeune fille à danser et dès les premières mesures lui lance :
- Vous connaissez l’Afrique ?
- Euh, non, murmure la jeune fille.
- Ah bon, fait le légionnaire. Alors, on fait l’amour ?
Un régiment de la Légion, pendant la guerre d’Algérie, est muté d’Oran à Constantine. Le lendemain de son installation dans ses nouveaux quartiers, le régiment se rassemble sur la place d’armes, sous les ordres de l’adjudant de semaine.
- À Constantine, fixe ! ordonne-t-il lorsqu’apparaît le colonel. Celui-ci ne dit rien, trouvant la plaisanterie plutôt amusante.
Mais le lendemain, l’adjudant recommence, et le colonel le convoque dans son bureau.
- Pourquoi dites-vous :
- « À Constantine, fixe », adjudant ?
- Ben, parce qu’on est à Constantine, mon colonel.
- Je ne comprends pas…
- Ben oui, mon colonel. À Oran, je disais :
- « À Oran, fixe ! », et ici…
Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…
Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
- J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une воnnе et une mauvaise. Commençons par la воnnе : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !
Une véritable ovation salue cette nouvelle.
- Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…
Durant l’Occupation, un soldat allemand vient acheter chaque matin son Pariser Zeitung chez le même marchand de journaux. Et, chaque matin, le kiosquier lui répète :
- Tiens, voilà ton journal, grand соn.
À la longue, l’Allemand finit par se poser des questions, et demande à un Français, dans la rue, la signification de « grand соn ».
- Ça veut dire « grand conquérant », répond le passant.
Le lendemain, le soldat revient acheter son journal, comme à l’accoutumée.
- Tiens, voilà ton journal, grand соn ! lui dit le kiosquier.
- Moi pas grand соn ! s’exclame alors le soldat. Moi petit соn, seulement. Нiтlеr, lui grand grand соn !
Au beau milieu de la guerre Iran-Irak, Khomeyni convoque le général en chef des armées iraniennes.
- Connais-tu le nom de l’amiral britannique qui battit Napoléon à Trafalgar ? lui demande-t-il.
Le général ne comprend pas très bien, mais il ne lui viendrait pas à l’idée d’argumenter avec le terrible ayatollah.
- Je crois qu’il s’agit de l’amiral Nelson, répond-il.
- Exact. Et quelle particularité avait-il ?
- Euh… Il était borgne, je crois.
- Exact. Connais-tu maintenant le général russe qui battit lui aussi Napoléon ?
S’il ne s’agit que d’un jeu, le général se sent rassuré, et répond d’une voix plus forte :
- Bien sûr ! Il s’agit de Koutousov ! Il était borgne lui aussi, d’ailleurs…
- Je ne te le fais pas dire, murmure Khomeyni. Et connais-tu le général israélien qui battit les Égyptiens en six jours ?
- Oui, dit le général. C’était Moshe Dayan.
- Il était borgne lui aussi, n’est-ce pas ?
- Ben oui.
- Parfait ! dit Khomeyni en regardant son général avec des yeux terribles. Eh bien, tu sais ce qu’il te reste à faire, maintenant !